Et leurs chanteurs !....

                      Des chansons se fredonnaient dans toutes les rues, dans tous les quartiers ! Je me souviens d'une émission de radio je crois, animée par SAINT-GRANIER et qui s'intitulait "Tous les jours on chante dans mon quartier" ! Je ne me souviens que de ce titre...à l'époque, ce n'était pas ce qui me frappait le plus !

Mariée, mère d'un petit garçon, en attente d'un autre enfant, mes occupations étaient importantes ! mais, tout en oeuvrant pour la famille, j'écoutais la radio...beaucoup... et mon fils adorait la musique et les chansons !

                       Alors, de temps en temps, l'idée me prend de chercher dans mes CD et de "me" passer des chansons d'hier ! C'est ce que j'ai fait hier matin, autant pour faire plaisir à mon aide que pour mon propre plaisir ! Elle écoutait tout en travaillant et moi je l'aidais moralement tout en écoutant ! C'est ce qu'on appelle le partage des tâches non ? Je fais ce que je peux, mais...je peux ...peu ! Et le temps que Jean Sablon, Yves Montand, Luis Mariano et Georges Guétary "poussaient la chansonnette", le travail se faisait chez moi ! Soyons franche, il était accompagné de petits bavardages...On ne peut tout de même pas rester sans parler pendant un long moment !!! 

                        Entendre ces anciens chanteurs est un vrai bonheur....et surtout ça me fait revivre une époque révolue ! Si on chante encore, (je sais que les jeunes aiment la musique) l'ambiance n'est plus la même... Ecouteurs aux oreilles, chacun écoute ce qui lui plaît...Chacun pour soi, comme dans la vie courante...Chez mes parents, quand j'étais enfant, mon père chantait beaucoup...Toutes les opérettes y passaient...et aussi ce qu'on appelait "les chansons des rues". Ma mère ne chantait pas ou très peu...sa voix avait du mal à suivre la musique ... voix qu'elle avait léguée à mon frère qui chantait tout le temps lui, mais...aïe ! Quant à moi...j'avais hérité de mes père et mère; c'était très mitigé ! Mais j'adorais la musique...et cet amour est resté...

                         Chansons d'hier, et ceux qui vous mettaient en valeur, combien je vous ai aimés et je vous aime encore...avec un peu de nostalgie.

                      Le tablier neuf...

                       Comme chaque année, nous rentrions en classe en arborant un tablier neuf...Pendant toute mon enfance j'avais connu ça, et nos enfants aussi ont connu cette époque de "tablier obligatoire"...Entre mon enfance et celle de nos enfants, il y avait quand même une petite différence : on autorisait à leur époque le tablier de couleur, aux lieu et place de ce tablier noir pour les filles et blouse grise pour les garçons que j'avais connu jadis...C'était bien mieux...

                        Alors que notre fils aîné entrait au CE1 je crois, je lui avais confectionné un joli tablier "spécial rentrée"...Il avait été très fier alors. Mais un tablier ça se salit, surtout à l'époque des encriers, porte-plumes etc...Donc, il faut en changer rapidement. Le jour de la rentrée étant passé, je fais mettre à mon fils le tablier de l'année précédente...(nous avions pris l'habitude de ne pas gâcher)...J'avais bien trouvé le matin en l'habillant que ce vêtement aurait gagné à avoir 2 ou 3 centimètres de plus, ce que son propriétaire avait pris lui, en quelques mois ! J'avais gardé pour moi cette constatation...Or, à midi, rentrant déjeuner, mon mari voit son fils et lui demande en riant "Vous avez eu un feu de plancher à l'école ce matin ? "..Oh là là, ça, ce n'était pas à dire à un garçon coquet...Il ne voulait plus mettre le tablier et moi, pauvre maman, j'aurais volontiers assommé le papa ! Moqueur comme tous les bretons, il ne se rendait pas compte des dégâts qu'il causait ! et qui a été obligée de faire de la couture ? Moi évidemment ... Et avant, j'ai dû expliquer à notre fils qu'un tablier ça coûtait cher et qu'on ne pouvait pas le jeter quand on s'apercevait qu'il n'avait pas suivi l'évolution du garçon !!!

                         C'était une histoire d'un "jadis" plus récent que le mien...Juste pour faire sourire et rappeler aux "anciens" ces contraintes vestimentaires qu'ils avaient lorsqu'ils étaient jeunes...

                          Bon Dimanche à tous !

                      Des premières années...d'après-guerre !

                      Alors qu'on croyait revivre, les progrès de toutes sortes se frayaient un chemin pour arriver jusqu'à nous...Nous avions manqué de tout (même du nécessaire) pendant plusieurs années...Et il faut bien l'avouer, il y avait un tas de choses que nous ne connaissions pas, même pas de nom ! Je parle surtout des progrès en électro-ménager, ceux qui ont changé complètement la vie des femmes...

                      J'ai déjà raconté, si je me souviens bien (?) mon premier achat en ce domaine ! Un aspirateur...le rêve ! Oh, il a servi celui-là...à nous d'abord, puis à ma mère, puis à un cousin qui venait de se marier...Il était primitivement en 125 V. mais un transformateur l'a aidé, dans les années 1960, à rendre service en 225 V.....Il ne fallait pas oublier de brancher ce dernier pour éviter tout accident au moteur ! Mais il a encore pu servir des années ! Curieux, comme le matériel faisait de l'usage alors ....

                      Et la chaleur de ces derniers temps aidant, mes souvenirs m'ont dirigée vers...les réfrigérateurs de l'époque ! Réfrigérateurs à absorption pour la plupart...les réfrigérateurs dotés d'un compresseur étaient très bruyants et venaient des USA. Je me souviens que mes beaux-parents s'étaient offert un petit réfrigérateur SIBIR, de 50 litres et posé sur un meuble dans la cuisine....Ma belle-mère, très fière de son acquisition, l'exhibait à tout le monde ou presque ! Il fonctionnait comme il pouvait...il ne fallait pas qu'il fasse trop chaud...mais c'était déjà un début ! Et voilà que ces derniers jours, je tombe tout à fait par hasard sur un site ami (où j'ai fait mes premières armes de blogueuse !) et sur lequel je découvre dans un de mes articles, ce qui suit:

                             "  Ensuite le réfrigérateur…très utile et apprécié comme tel. Réfrigérateurs à compression et aussi à absorption…qui se souvient du petit « SIBIR » posé sur un meuble, d’une capacité de 50 litres…Celui-là était à la portée de bien du monde, pas trop cher (encore que…) mais pas très résistant aux grandes chaleurs !"

                           J'écrivais ceci en 2008, et depuis, cette marque m'était sortie de l'esprit   ... Il a fallu les hasards d'Internet pour que je revoie ce petit réfrigérateur dont mes beaux-parents étaient si fiers. Ils l'avaient commaandé à la Foire de PARIS...A l'époque, je travaillais comme Secrétaire de Direction dans une maison qui importait des frigos américains, à coompression ! Bon...pas encore extraordinaires car souvent en panne...Mais un de mes patrons disait qu'un SIBIR était fait pour être mis dans une cave, au frais, mais surtout pas dans une cuisine ! Concurrence ? pas très gentil mais un peu faux (pas trop ) ! Il rendait quand même service ce petit SIBIR... Et nous, avec nos réfrigérateurs importés, nous avions bien des déboires aussi...Mais c'était le progrès d'alors ! Et les frigos à absorption ont laissé la place à ceux à compression devenus moins bruyants et moins gourmands en électricité...Les premiers ont-ils disparu ? Je ne sais pas ! 

                               C'était encore un souvenir d'été...                

                        Mickey, c'était moi...enfin presque !

                         Ce matou tout noir me ressemble "comme un frère", mais ce n'est pas moi puisqu'aucune photo de moi n'a été retrouvée dans la maison de mes maîtres, après ce passage des avions pendant la guerre, au cours duquel j'ai quitté cette terre...Mais Magitte a "relevé" cette photo il y a plusieurs années sur Internet et n'a pu résister au plaisir de se l'approprier...Elle lui fait tant penser à moi et à tous ses souvenirs de jeunesse.       

                          Dernièrement, ce brave Squirou vous a raconté que nous nous étions rencontrés au paradis des animaux, là où je réside depuis beaucoup plus longtemps que lui ! Mais nous avons parlé de nos maîtres respectifs et de notre vie jadis chez eux ! Moi, chez les parents de Magitte (puisque c'est son nom maintenant), là où j'ai été un chat si aimé et si heureux...Et Squirou chez "Patou et Magitte" à ROBION où leurs petits-enfants les rejoignaient pour les vacances...

                           Les présentations étant faites, je vais vous parler un peu de moi...J'étais un chat très gâté et...je trouvais ça tout naturel ! Le frère de Magitte, André, m'avait pris sous sa protection (?) ou c'était moi qui le surveillait ? Je ne me souviens plus très bien. J'allais le chercher tous les jours à son collège et "je le ramenais à la maison". J'allais avec lui dans sa chambre pendant qu'il faisait ses devoirs et aussi (mais ça, c'était un peu défendu) je dormais avec lui...mais c'était par bonté, pour qu'il n'ait pas froid...

                            J'avais un caractère très facile, mais un très gros défaut : j'étais "chapardeur"....Pourtant, j'étais bien nourri, mais que voulez-vous, avant la guerre, la maman de Magitte faisait tellement bien la cuisine que je ne pouvais résister...et pendant la guerre, j'avais très souvent faim...comme tout le monde ! Bon, je sais...ce n'est pas beau de voler, surtout lorsque vous mangez sur un plat où refroidissent des asperges, prévues pour des invités...Je n'avais pas tout mangé, juste les têtes, ce bout si tendre...Oh là là ! la maman de Magitte était furieuse, elle m'a chassé de la cuisine et m'a envoyé dans le jardin ! un chat comme moi ! Si câlin, si doux, si....me retrouver à la porte pour si peu ! On m'a expliqué après que ça ne se faisait pas. C'est que les humains de cette époque étaient un peu bizarres, il faut bien l'avouer avec leurs "ce qui se faisait, ce qui ne se faisait pas"...C'était ce qu'on appelait, paraît-il, l'éducation ! c'était aussi valable, et même un peu plus, pour les enfants ! Il paraît que maintenant chacun a le droit de faire ce qu'il veut...On dirait que ça ne va pas mieux pour ça !

                            Bon, maintenant, vous me connaîtrez un peu mieux...J'étais aimant, doux, dévoué mais, malheureusement, un peu voleur...

                    Jetons de téléphone...

                    Ils n'ont pas une grande valeur sans doute, mais quelle découverte hier en cherchant dans une boîte contenant "des petits rien ne pouvant servir à rien"...Boîte inutile contenant des objets inutiles...des petits souvenirs insignifiants tels que...des anciens jetons de téléphones publics...Ceux qu'on a appelés des Télic...Ils sont suffisamment importants pour me ramener (une fois de plus), de nombreuses années en arrière ! Frappés du sigle P.T.T. sur une face et de la tête de Marianne sur l'autre (entourée de la mention "République française"), ils étaient en nickel ou autre métal blanc suivant les époques...

                     Et je me revois allant jusqu'à la station de métro pour téléphoner, puisque là, dans le hall, il y avait des cabines...Les jetons, ou bien on en possédait quelques uns d'avance "au cas où"..., ou bien on les achetait dans les bureaux de tabac, ou même à la station de métro, aux préposés à la vente des billets... Heureusement que nous avions les cabines téléphoniques car à l'époque, le téléphone n'existait pas dans toutes les maisons ! Et après la guerre, il fallait parfois attendre deux ans pour arriver à faire installer une ligne ! Quant aux portables....ça n'existait pas....Qui aurait pu penser qu'un jour viendrait où chaque enfant (ou presque) aurait à sa disposition ce petit appareil sans lequel bon nombre de personnes ne peuvent pas vivre !

                      Comme les temps ont changé, comme les progrès sont venus vite ! Nous nous y sommes habitués, nous utilisons tout ce qui est mis à notre disposition pour le travail ou les distractions, sans penser qu'il n'y a pas si longtemps que tout ceci nous était inconnu !

                       Jetons de téléphone, du fond de votre boîte, pensiez-vous que vous alliez m'aider à "un retour aux sources" ? Il me faut si peu de choses pour penser au temps jadis !