•               31 août...je me souviens de ces retours de vacances avec nos enfants, après 3 ou 4 semaines de séjour à la campagne ....

                   Nous revenions du Jura où nous nous retrouvions chaque année dans la même location...Comme c'était reposant ! Champs, forêts, lacs...tout était à notre disposition ! Les marches en forêt n'avaient plus de secrets pour nous...parents et enfants "avalaient" des kilomètres de verdure. Quand aucune marche n'était inscrite au programme, nos enfants "allaient faire les foins" ou autres travaux champêtres avec leurs copains du pays qu'ils retrouvaient régulièrement tous les ans...Nous n'envisagions pas alors un autre endroit de repos, puisque c'était le calme assuré pour les parents et les distractions pour nos enfants "citadins" ! L'appartement de vacances était assez spacieux par rapport à nos petites pièces parisiennes. Vive la liberté...vive l'espace !

                  Et quand nous revenions à PARIS dans ce petit appartement où avaient grandi nos trois enfants, une surprise nous attendait ! Notre logis avait "rétréci" pendant notre absence ! Il nous semblait beaucoup plus petit qu'avant notre départ, la différence avec l'Espace que nous venions de quitter semblant immense ! Plus de champs, plus de forêts, plus de verdure....Comment allions-nous faire pour vivre ? c'était presque dramatique !!! Et petit à petit, chacun reprenait ses marques, se réhabituait à "la portion congrue" et surtout, préparait sa rentrée ! Travail pour les parents, école pour les enfants...On préparait cartables, cahiers, crayons et autres objets indispensables à tout bon élève...et on attendait bravement les grandes vacances futures....en se remémorant les joies qui venaient de nous être offertes....Et l'appartement reprenait pour un an sa taille normale !

                 

    Google Bookmarks

    4 commentaires
  •               Comme j'étais un chat bien élevé, je vous dis d'abord "Bonjour" ! L'éducation...il n'y a rien de tel pour arriver dans la vie et surtout une vie de chat ! Je sais, vous me connaissez un peu déjà puisque j'interviens parfois avec Squirou, mon cadet de beaucoup d'années...mais maintenant, ça ne compte plus !

                  Donc, je me présente. Je me nomme Mickey et j'étais un chat tout noir, avec simplement une petite tache blanche sous le cou...Même si ma couleur ne le laisse pas prévoir, j'étais un peu "siamois"...par ma maman. Il paraît que les mélanges de races peuvent donner ça....

                  Quand vous connaîtrez ma fin tragique vous comprendrez que ce n'est pas exactement ma photo qui est ajoutée à cet article de "présentation" ! Mais ce brave matou me ressemble tout à fait. Enlevez son collier blanc et sa médaille bleue, "je suis moi" ! ne le répétez pas, Magitte a trouvé ce "magnifique" chat sur le net !

    Moi...Mickey...               Alors, je vous raconte : j'ai vécu avant et pendant la guerre ! J'ai préféré "avant", même si tout le monde parlait déjà de guerre. Le frère de Magitte, André, était mon grand copain. J'allais le chercher à son école et plus tard, à la gare. Nous ne pouvions vivre l'un sans l'autre...C'est ça l'amitié ...

                   Dès que la guerre a éclaté, André et le Papa de Magitte sont partis "sous les drapeaux". Je suis donc resté avec Magitte et sa Maman. Elles m'ont gâté, pour me faire oublier les absents...Mais ça, ce n'est pas facile et je pensais toujours à André.Et lorsque la France a été occupée, la vie est devenue très compliquée...surtout pour se nourrir...Les humains avaient faim, mais on ne parle pas assez de la faim des animaux dits "de compagnie"...J'ai eu souvent un grand creux au milieu de moi...c'est, paraît-il, l'estomac qui crie famine ! et le mien criait, mais criait...Heureusement que j'aimais les légumes et les nôtres étaient "du jardin"...mais tout de même, ça ne vaut pas une bonne viande "spéciale chat" ! Mais, s'il n'y avait eu que ça ! Moi, j'étais un peu poltron et je n'aimais pas du tout le bruit des sirènes qui annonçaient l'alerte ! Jusqu'à ce soir du 17 avril 1944...J'étais bien endormi, sur un lit..et il y avait un tel vacarme dans le ciel que Magitte et sa maman sont parties se mettre à l'abri précipitamment et...elles m'ont oublié ! Alors, je me suis caché sous les meubles et tout à coup, la maison s'est écroulée sur moi. Il parait que plusieurs bombes étaient tombées dessus ! Dieu que j'ai eu peur !!! et je me suis retrouvé au Paradis des animaux, là où j'ai rencontré Squirou...Cela fait 70 ans ! Magitte et sa maman ont très souvent pensé à moi et à la peur que j'avais dû avoir! elles s'en voulaient de m'avoir oublié, mais moi j'ai bien compris...il fallait courir sans penser à rien d'autre !

                Vous me connaissez mieux maintenant...Je me trouvais très beau (sans fausse modestie) et aux dires de mes maîtres, j'étais un chat adorable et....je les aimais tellement !

                J'avais besoin de vous expliquer tout ça...Les présentations sont faites maintenant et je vous dis "à bientôt" quand j'aiderai Squirou !

     

    Google Bookmarks

    21 commentaires
  •                       Chocolat, mon "bon" souci !

     

                           Les méandres de mon cerveau me sont impénétrables ! Pourquoi ce matin ai-je pensé au chocolat, aliment que j'adore mais...qui ne me rend pas mon amour ! Dieu, que ça me rendait malade surtout jadis...Un carré de chocolat, lit assuré ! Des "crises de foie" à profusion m'expédiaient au lit, volets de chambre fermés...J'en étais arrivée à demander à la famille de ne plus m'offrir de chocolats pour Noël, ce qui avait révolté mon mari...qui pensait que lui serait privé puisque, en mari dévoué, il mangeait les miens !

     

                           Et voilà que ce matin, sans raison particulière, je me revoyais à PARIS, dans ce onzième arrondissement que nous avons habité pendant une vingtaine d'années...Et...une odeur de chocolat me submergeait ! Lorsque je conduisais mes fils à l'école, je passais par la rue Léon Frot (si mes souvenirs sont exacts), et là, suivant le sens du vent, "mon coeur levait" invariablement ! C'est que dans cette rue ou à proximité, se trouvait une usine des Chocolats SUCHARD ! Oh, cette odeur...je la sens encore...et ce n'est pas un bon souvenir ! Toute la rue en profitait, sur des dizaines de mètres (et même plus)...Ce qui mettait mes enfants en appétit, me "chavirait" !  Et pourtant, ces chocolats étaient très bons...Je pensais alors que je n'aurais jamais pu travailler dans un tel établissement, même dans les bureaux ! Qu'aurait-on fait de moi, grands dieux ! Je n'aurais pas été rentable...

     

                            Encore actuellement, j'hésite à manger du chocolat que je supporte mieux cependant ! (J'ai bien fait de vieillir !).

     

                            Ce quartier de PARIS, je l'aimais. Je revenais chez moi en empruntant le boulevard Voltaire où toutes les boutiques me "tendaient" leurs vitrines, toutes plus attreyantes les unes que les autres. C'était encore l'époque des "petits commerces" permettant à toutes les ménagères de faire leurs courses journalières chez des commerçants connus et qui vous conseillaient...Une sorte d'amitié liait commerçants et clients . Je repensais à tout ça ce matin me trouvant transportée fin des années 1950/début des années 1960...Et je dois ces souvenirs à une odeur de chocolat ! Merci SUCHARD ! Au fait, cette maison existe-t-elle encore ? Tout passe....

     

     

    Google Bookmarks

    8 commentaires
  •                        Les écoliers reprennent leurs cours...

     

                           Les vacances d'hiver que nous appelions jadis "vacances de Noël", sont terminées. Comme de plus en plus souvent (signe de jeunesse ?), je repense à ces vacances de mon enfance. Comme nous les aimions celles-ci avec une petite préférence sur toutes les autres ! Elles nous laissaient un goût de "merveilleux" et étaient tellement familiales...

     

                            Pendant deux semaines, nous menions une vie d'enfants sages ! c'est que nous jouions gros ! Tout d'abord, il y avait l'attente des jouets qui auraient bien pu, si la sagesse n'était pas au rendez-vous, en faire autant ! c'est du moins ce que nous pensions ! donc, il ne fallait pas prendre de risques . Puis, Noël étant arrivé avec ses joies, ses cadeaux, nous étions bien occupés...On jouait avec tout...nous avions tant espéré. Les jeux de société faisaient nos beaux jours ! Nain-jaune, dominos, petits-chevaux, loto, roulette ...il y avait le choix pour les joueurs et même leurs parents !

     

                            Et la famille ! parents, grands-parents, oncles, tantes, cousins, il était bien rare qu'on ne se rencontre pas chez les uns ou les autres. Nous profitions de toutes ces joies qui, personnellement, me laissaient un petit pincement au coeur quand je voyais arriver le jour de la rentrée ! Je me trouvais si bien dans cette chaleur familiale...que j'aurais admis de ne plus retourner à l'école ! Mais, "quand faut y aller, faut y aller"...et le retour en classe se faisait sans trop de bobo ! Et puis, il fallait bien raconter à toutes les camarades ces vacances à la maison, et faire la liste des cadeaux reçus !

     

                            Pas d'autres vacances avant celles de Pâques...C'était ainsi ! Ces dernières annonçaient le printemps. On les aimait aussi mais elles n'avaient pas la saveur des vacances de Noël...ces vacances qui nous faisaient rêver à un monde merveilleux...le monde des jouets, des réunions familiales, de la crèche à laquelle tout le monde avait contribué...Et ne pas oublier les crèches faites dans les Eglises et que nous allions visiter...Cela faisait partie des "promenades" que nous aimions...C'était un autre temps, un autre monde ...

     

                            Bon courage à tous les écoliers, étudiants qui reprennent les cours demain...

     

    Google Bookmarks

    10 commentaires
  •                      Les époques aussi...

     

                         Les voilà terminées ces fêtes de fin d'année ! Et l'année 2014 est arrivée...Que sera-t-elle ? Les enfants de jadis (dont j'étais !) promettaient à leurs parents d'être sages, respectueux et travailleurs...Le font-ils encore ? on appelait cela "les compliments du jour de l'an". Chaque enfant rivalisait de gentillesse pour "promettre la lune". Les parents n'étaient pas toujours dupes, mais "faisaient comme si"...

     

                          Adultes, nous avons droit aussi à des promesses de la part de nos dirigeants...alors, espérons et "faisons comme si"...

     

                           Comme j'ai toujours un souvenir qui traîne et ne demande qu'à ressortir, j'ai en tête depuis ce matin, ce petit compliment fait il y a bien longtemps à ses parents par mon petit cousin, alors âgé de 5/6 ans...Toute la famille réunie avait applaudi...Il va sembler extrêmement désuet, mais tellement innocent...Le voici :

     

                            "C'est aujourd'hui le premier jour de l'An. Mon petit coeur en ce jour voudrait vous faire un beau compliment. Ce compliment le voici : cher Papa, chère Maman, je vous aime...."

     

                             Désuet, sans aucun doute...mais innocent et frais

    Google Bookmarks

    18 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique