•                                       Et tac, et tac, et tac....

                                          Quand on voit un clavier d'ordinateur et la facilité avec laquelle on peut taper là-dessus, on a du mal à s'imaginer qu'il y ait pu avoir autre chose, à une époque pas si lointaine ! Dactylographe, c'était pour certaines un métier à temps plein...et pour une grande partie de la vie ! Ah ! ces machines à écrire de ma jeunesse , elles avaient pour nom OLYMPIA, UNDERWOOD, ROYAL, REMINGTON, TRIUMPH, HERMES, JAPY et j'en oublie...Et plus près de nous, dans les années 1970, l'IBM à boule et autres machines électriques celles-là !

     

                                         Apprendre et savoir taper à la machine constituait alors pour certaines (très peu d'hommes dans cette profession) un degré de gagné dans l'échelle sociale, puisqu'on pouvait "travailler dans un bureau". Très souvent, dès le certificat d'études passé, certaines très jeunes filles encore, prenaient des cours de dactylographie avant d'intégrer la vie active à 14 ans. Quand les parents le pouvaient, ils offraient à leur fille, en même temps que ces cours, des cours de sténographie; c'était encore mieux puisque vous pouviez gravir des échelons par la suite et avoir un travail beaucoup plus intéressant. Dactylographie, sténographie, ces études étaient sanctionnées par un examen et l'obtention d'un diplôme...Vous étiez parées pour l'avenir...

                                         Mon père, toujours à la pointe du progrès (!) avait décidé qu'en plus des études de droit, je devais apprendre la sténo et la dactylo, "parce qu'on ne savait jamais...". Sur le moment, j'étais furieuse, la sténo ça allait encore, mais j'avais horreur de la dactylographie, et j'avais répondu que "je ne m'en servirais jamais ! " ah! mais ! Pas de commentaires, ça m'a tout de même servi, les parents ont quand même parfois de bonnes idées ! Je revois ces machines à écrire sur lesquelles il fallait taper fort et vite et si possible sans se casser les ongles ! Je crois me souvenir que j'avais appris sur une machine ROYAL qu'il fallait entretenir aussi...petit pinceau pour les touches et entre les touches, produits pour nettoyer les caractères qui s'encrassaient si vite...changer le ruban qui ne durait pas éternellement celui-là. Et la frappe ! aller vite, vite...ce petit tac et tac de la machine m'est resté dans les oreilles... Ne pas oublier d'aller à la ligne surtout, régler le tabulateur  etc...Je me souviens avoir fait un jour un remplacement dans un pool dactylographique où nous étions au moins une quarantaine à taper sur nos engins respectifs ! que de bruit ! je n'ai tenu qu'une journée !!!! Non, je n'aimais pas vraiment la machine à écrire....Prendre du courrier en sténo, ça allait très bien et j'aimais ! je me souviens que très fière de moi, j'avais proposé à mon frère d'aller à une conférence sur les mathématiques où il ne pouvait se rendre à son grand regret. Je crois me souvenir que c'était à la Sorbonne...Je ne suis pas une matheuse ... J'ai pris des notes en sténo, ne doutant de rien et surtout pas de moi et....je n'ai rien pu relire et surtout transcrire pour mon frère qui m'a alors promis "monts et merveilles" si je lui rejouais un tour pareil !

                                            Après la guerre, encore pendant quelques années, les mêmes bonnes vieilles machines étaient encore en service...Puis est venu le temps des machines à écrire électriques, rapides et infiment moins fatigantes, mais pas moins bruyantes.... Puis les machines à boule, les caractères étant sur cette petite boule qui tournait et faisait gagner en vitesse. Moi, je n'ai jamais eu le plaisir d'en avoir une...j'étais déjà en fin de carrière.

                                            Maintenant, sur mon clavier, je tape sans m'arrêter, l'ordinateur s'occupe de tout ! il va à la ligne, me permet d'effacer quand je le veux au lieu de me servir d'une gomme spéciale, me "sauvegarde" mon travail, m'en fait autant de copies que je veux, me l'expédie où je veux, quand je veux ! C'est ça le progrès ! Et parfois aussi, soyons franche, me fait tout disparaître sans raison, sans que je sache où c'est parti ! Alors, il n'y a plus qu'à recommencer....On s'aperçoit alors que le cerveau humain a tout de même son utilité, et que le bon vieux papier carbone à intercaler entre deux feuilles pouvait servir aussi !

                                             Pour l'instant, je contemple avec un peu de nostalgie une petite machine à écrire " Hermès Baby" qui appartenait à mon père et que je garde....en souvenir !

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  •                                       En hiver, année 1943...

                                          Alors que nous manquions de tout, même encore plus que ça, ma mère avait reçu une lettre des cultivateurs de cette petite commune de l'Oise où mon frère avait été tué en 1940 et où se trouvait sa tombe. Ces gens, si braves qui avaient entretenu cette tombe qui semblait abandonnée alors que mes parents n'avaient pas été prévenus du décès.... Ils avaient donc adopté ce jeune officier et ensuite sa famille à partir de 1942. Et sachant qu'en région parisienne la nourriture se faisait rare, ils nous prévenaient  qu'ayant tué un cochon ils nous invitaient à aller manger une bonne soupe au lard et qu'en plus, nous ne reviendrons pas les mains vides. Nous voici donc arrivées à Maignelay où nous voyons une grande table de ferme où le couvert était mis et où il y avait une bonne odeur de potée aux choux ! Hum, nous n'étions plus habituées à ça...Ma mère, Lorraine, sentait  tous ses souvenirs de jeunesse revenir à son esprit  et toutes les deux d'avance nous avions faim ! Un repas avec viande et sans tickets, "pensez voire" comme disait ma grand-mère Lorraine ! Vite, vite, installons-nous !

                                           Avant la guerre, j'étais très difficile et en particulier, je n'aimais pas ce qui était gras, mais mes parents se refusaient à entendre dire "je n'aime pas" et il fallait, de gré ou de force, manger ce qu'on nous donnait. Mais ce jour là, je ne savais pas que dans la potée, il y avait du lard gras et voilà la fermière qui me sert de bons légumes (ça j'aimais) et qui ajoute dans mon assiette un morceau de lard qui m'a semblé énorme...Ma mère avait pris un air mi-figue, mi-raisin et avait un sourire un brin amusé ! Elle, elle aimait beaucoup. Je n'ai rien osé dire tout en me demandant comment faire pour ne plus voir ce morceau de gras qui "tremblottait" dans mon assiette ...Une seule solution, l'avaler au plus vite pour le faire disparaître et me précipiter ensuite sur les légumes pour faire passer ce goût. C'était pas la bonne solution !...La fermière, voyant que j'ingurgitais à une vitesse grand V, dit à ma mère : "la pauvre, elle avait faim elle est tellement privée". Et pan, avant que j'aie le temps de répondre, vlan, un autre morceau de lard atterrit dans l'assiette...Tout était à refaire et avec le sourire encore, et en m'excusant presque de manger d'une manière aussi gloutonne ! Ce morceau de lard, je m'en souviens encore...Tant de gens à cette époque auraient payé très cher pour en avoir ne serait-ce qu'un petit bout...Et moi, j'aurais bien payé pour l'envoyer discrètement à la poubelle...Ce qui prouve qu'on n'est jamais content ! Et ce n'était pourtant pas le moment de faire la fine bouche et de laisser quelque chose sur "le coin" de son assiette, d'autant plus que mon père nous avait appris qu'une assiette étant ronde n'avait pas de coins...C'était sans discussion aucune et on ne laissait jamais rien !

                                               Cette soupe au lard, faite uniquement avec des bonnes choses, représentait un repas toujours plus appétissant que les" ersatz "qu'on nous distribuait avec parcimonie et dont j'essaie encore après tant d'années de savoir à quoi ils pouvaient correspondre....

                                               Et ça m'a servi de leçon, petit à petit, je suis devenue moins difficile et prête à manger, même à chaque repas, une bonne soupe au lard ! Parce que le ravitaillement lui, ne s'était pas amélioré !

                                               
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  •                                       C'était dans les années 1930....

                                          Avant la guerre de 1939, vers la deuxième moitié des années 1930, petite révolution ! Des magasins ont commencé à voir le jour, pour essayer de combattre vraisemblablement la crise qui sévissait ...Je ne me souviens plus très bien, étant encore un peu jeune pour m'occuper de ces questions, mais j'entendais parler autour de moi et j'écoutais ! Il y avait beaucoup de chômeurs, les ouvriers n'étaient pas très heureux...la vie était difficile pour tout le monde. Des grands magasins comme le Printemps, les Galeries Lafayette, d'autres aussi sans doute, ont lancé les "MAGASINS A PRIX UNIQUES". Des succursales ? non pas du tout, c'était autre chose..vraiment un prix unique pour tout un tas de choses : tout à DIX FRANCS de l'époque, c'est ce qui me reste en mémoire. Je revois ces gondoles avec des vêtements, de la vaisselle et bien d'autres objets. Si mes souvenirs sont bons, Le PRINTEMPS avait créé PRISUNIC et les GALERIES LAFAYETTE l'enseigne MONOPRIX. Il y avait aussi LANOMA je crois, appartenant à quelle grande enseigne ? Je n'en sais plus rien.

                                           J'habitais alors en banlieue de PARIS et je n'avais pas trop l'occasion de venir dans la capitale, sauf à partir de l'année scolaire 1938/1939. C'est à ce moment que j'ai vu mon premier "Prisunic"comme on disait alors, sans distinction. C'était à l'angle de l'Avenue Ledru-Rollin et de l'avenue du Faubourg St Antoine. Il me semble qu'il s'appelait LANOMA, mais il avait d'abord été un PRISUNIC....d'après les dires d'une amie qui vantait ce genre de commerce, et pour cause ! pas besoin de vendeuse...On se servait seul...c'était l'ancêtre des super-marchés, à quelque chose près ! J'avais été subjuguée par ce genre de commerce tout à fait inhabituel et tellement pratique. Et les prix défiaient toute concurrence. C'était devenu un but de promenade. Ces magasins étaient agréables, bien éclairés et il y avait du choix pour ceux dont le porte-monnaie se contentait de peu...par obligation !

                                           Ah oui, ça a été vraiment une révolution à cette époque. Dix francs ! je me souviens que c'était ce que mon père nous donnait comme argent de poche pour la semaine, en 1939 pour payer nos menus frais, y compris cahiers, feuilles de copies et éventuellement métro ! et surtout "au cas où il nous arriverait quelque chose" suivant la formule consacrée ! C'était plus une sécurité qu'un cadeau ! Dix francs pour acheter un sous-vêtement, une paire de bas ou autres...ce n'était pas cher du tout et ces magasins rendaient de grands services ... Ils ont continué à ouvrir pendant la guerre je crois, mais travaillant en banlieue, je ne leur rendais pas visite ! Et très souvent les tickets ou bons divers manquaient...

                                            Quelques années après la guerre, fin des années 1950, on a commencé à voir les magasins "libre-service" pour l'alimentation surtout, puis les supermarchés, les hypermarchés, magasins qui ont eu et ont encore un grand succès et où on trouve tout, de l'outillage à la paire de chaussure indispensable, en passant par le pain, le beurre, la viande,les fruits et légumes, les gâteaux , l'électroménager et même...l'achat de voyages organisés ! Plus beaucoup d'âme dans tout ça...Il faut aller vite, le temps presse ! Mais c'est pratique même si ça ne doit jamais remplacer les contacts parfois amicaux avec les commerçants...

                                            Ainsi va la vie et le progrès.........

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  •                                       Ces "affaires"tant attendues...

                                          7 janvier 2009, très tôt le matin, une date à retenir : coup d'envoi des soldes pour plusieurs semaines. Bousculades, crêpage de chignons éventuellement, sont au programme des festivités, le but étant de faire des affaires, tant pour les vendeurs que pour les acheteurs, ou plutôt acheteuses, les femmes étant plus assidues à ces manifestations sportives....Quelques hommes quand même seront présents !

     

                                           Peut-être les soldes existaient-elles avant la guerre, mais je ne m'y suis jamais intéressée alors,laissant à ma mère le soin de s'occuper de ces questions surtout vestimentaires et les jeunes n'avaient pas tellement leur mot à dire à ce sujet, les parents décidaient. C'était ainsi, même si on avait lorgné sur une jolie petite robe en vitrine d'un magasin, on le disait timidement au "ministre des finances" de la maison qui décidait en dernier ressort !C'était le pouvoir absolu...Pas moyen d'y échapper et les petites déceptions (car il y en avait), réintégraient le dossier "envies non suivies d'effet". Et personne n'avait d'états d'âme ! Autre époque !

     

                                          Lorsque nos enfants étaient petits, j'ai commencé à m'intéresser aux soldes pour cause "budget", devenue moi-même ministre des finances ce qui n'est pas toujours la meilleure place. Et j'essayais en Juillet d'acheter des vêtements pour la rentrée...C'était un casse-tête car il fallait penser en même temps aux vacances qui arrivaient ! j'aurais volontiers passé mon poste de ministre à d'autres, d'autant plus que la place n'était ni rétribuée, ni honorifique. Dur d'être maman ! Mais bon, ça crée des liens ! Il m'est arrivé de faire de bonnes affaires qui me dédommageaient du mal que je m'étais donné. D'autres affaires ont été moins bonnes, quand par exemple j'ai acheté au début des années 1960 une bouilloire électrique (un luxe !) à un prix défiant toute concurrence : cinq francs soit 500 anciens francs d'avant 1960 ! Une affaire en or qui avait été mise en vente "pendant un quart d'heure" seulement dans un magasin près de la Nation à PARIS. Il n'y avait pas à hésiter, je ne retrouverai jamais ça à ce prix. Je n'ai donc pas hésité et j'ai rapporté mon trophée qui était magnifique, couleur tilleul, à la maison... Je voyais déjà la tête de mon mari et j'entendais les compliments...J'ai vu... et j'ai entendu cette phrase "qu'est-ce que tu vas faire d'une bouilloire en l25 volts, alors que le voltage chez nous a été mis en 230....."Je n'avais pas pensé à ça ! J'ai fait cadeau de ma bouilloire à quelqu'un qui avait le bon voltage. Je me demande encore si j'avais fait une bonne affaire ?

                                             Les bonnes affaires vous rendent joyeuses ! on a réussi ! formidable non ? Mais n'empêche qu'à la suite d'une excellente affaire, vous pouvez aussi passer auprès des vôtres pour une grippe-sou ! J'avais acheté à mon plus jeune fils un magnifique duffle-coat que nous lui avons offert à Noël. Il était ravi, le trouvait très beau (ce qui était exact). Puis il a surpris une conversation téléphonique entre une amie et moi au cours de laquelle je lui disais où et comment j'avais acheté ce vêtement...Il est arrivé "la tête à l'envers" et monté sur ses ergots pour me faire un reproche cinglant "alors, si je comprends bien, maintenant on m'habille au rabais ! "  ... ça fait un choc, même si vous n'avez rien à vous reprocher et il faut expliquer que ce qui compte, ce n'est pas le prix payé pour le cadeau, mais le cadeau lui-même et la joie que ledit cadeau a apportée ! Tout s'est arrangé heureusement.

                                             Mes souvenirs de soldes ne sont pas très nombreux, mais ils m'ont marquée ! A tous, bon sport  et bon courage ! Il y aura la foule des grands jours demain. Ce n'est plus de mon âge !

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  •                                       "Je n'suis pas bien portant...."

                                        

                                          Entendu cette chanson aujourd'hui à la télévision, et elle m'a transportée à nouveau à cette époque lointaine de ma jeunesse...dans les années 1930 ! Le comique troupier OUVRARD avec son uniforme et son képi bleu et rouge l'avait rendue célèbre et on l'entendait  soit chantée à la TSF (pour ceux qui avaient la chance de posséder un poste), soit chantée par les chanteurs de rue, et pourquoi pas par un de vos parents qui s'essayait à cette gymnastique lors des réunions familiales ! Il fallait en avoir du souffle pour raconter en chantant les misères de ce pauvre homme si mal portant ! Mais ça faisait bien rire et c'était le but recherché ! Est-ce qu'on riait de peu ? c'est possible, mais entre les comiques troupiers et les chansonniers, il y avait le choix...Et on en profitait. Les comiques troupiers se produisaient souvent au cours des entractes au cinéma, entre les deux films...Petits sketchs qui faisaient patienter en attendant l'arrivée du "grand film", et pendant que les ouvreuses vendaient esquimaux, bonbons ou autres friandises en passant dans les allées, entre les fauteuils . On ne perdait pas son temps et on en avait pour son argent ! Une séance de cinéma, tout compris, durait de 3 à 4 heures !

                                            J'en reviens à mes comiques troupiers, moi je me souviens d'OUVRARD, BACH, LAVERNE  et bien plus tard, après la guerre, Henri GENES. ces mêmes comiques jouaient également dans des opérettes...ils étaient appréciés. Ils étaient si drôles.

                                            Et les chansonniers...Je n'avais jamais eu l'occasion d'aller les applaudir avant la guerre, mon père trouvant alors que ces sorties "n'étaient pas de mon âge" ! Ben voyons, une fille avait des contraintes qui ne sont plus à l'ordre du jour maintenant, heureusement ! Mais, je les avais déjà entendus à la TSF et j'ai pu aller au Caveau de la République début 1946, je m'en souviens encore ! Le patron de ma mère avait offert cette sortie à ses employés et dans la foulée, il m'avait invitée...Bonne aubaine... Ce monsieur était, entre autres, marchand de bestiaux (c'est très important !)...Nous voici donc tous partis un dimanche après-midi, venant de banlieue et avec un petit (très petit ) retard dû au train. La salle était déjà dans l'obscurité et nous entendons une voix féminine dire très fort "Tiens voilà Pépé qui amène de sa campagne toute sa petite famille ! comme c'est gentil"...Aïe,  pour une arrivée discrète, c'était pas réussi. D'autant plus que cette gentille personne a ajouté "Installez-vous tranquillement, vous avez tout notre temps"... Nous étions  7 ou 8, mais tous avec le moral en berne ! quelle honte...et tous les spectateurs qui riaient.... Si mes souvenirs sont exacts, celle qui nous avait accueillis s'appelait OLEO... Je l'ai vue et entendue à d'autres reprises, toujours avec le même bagout. A la condition de ne pas lui servir d'exutoire, c'est très drôle ! OLEO, P.J. VAILLRD, Anne-Marie CARRIERE, Raymond SOUPLEX, René DORIN, Pierre DAC, et bien
     d'autres dont j'ai oublié les noms, faisaient les grandes heures des Cabarets de chansonniers... Ils étaient spirituels , mordants, donnaient un coup de pattes en passant...mais tout ça restait bon enfant.... C'était l'esprit de PARIS , caustique mais jamais méchant.  Il y a encore des chansonniers maintenant, ont-ils le même esprit ? Je ne peux en juger . Et puis, regarder un spectacle chez soi, à la télévision, vous fait échapper totalement à cette ambiance tellement spéciale d'une salle parfois en délire et prête à tout applaudir puisque présente pour ça ! Et qui, pour le coup, avait "la rate qui s'dilate" comme dans la chanson d'OUVRARD !

                                             Et après la guerre, le rire était le bienvenu.

                                              

     

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