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                                         Lettre au Père Noël....

                                         Et voilà ! le Père Noël est prêt et attend la réception de toutes les lettres qui vont lui être adressées...J'en suis certaine, la nouvelle a été annoncée ce matin à la Télévision au cours du Journal Télévisé ! Ils ont même dit où toutes les lettres étaient centralisées ...et à condition que l'expéditeur ait pris la précaution d'indiquer son nom et son adresse au dos de l'enveloppe, il aura droit à une réponse ! C'est donc officiel... Ce n'est pas une période calme pour le Père Noël et il va avoir bien du travail. Il en a l'habitude, c'est comme ça tous les ans . C'est un travail saisonnier et qui emploie bien du monde je crois ! Mais comme ça doit être agréable de lire toutes ces petites lettres accompagnées souvent de très beaux dessins, l'ensemble portant tous les espoirs de nos petits....

     

                                          Je me représente tous ces petits, encore malhabiles, s'appliquant du mieux qu'ils peuvent pour cette correspondance si importante. Ce n'est pas rien de "passer commande" au Père Noël...Je me souviens lorsque j'étais enfant, des lettres que mon frère et moi préparions. On ne les mettait pas à la poste à l'époque, mais on les posait sur la fenêtre, le ramassage des lettres se faisant la nuit  par les employés du Père Noël...Le matin, on ouvrait vite la fenêtre pour voir si notre missive était bien partie ! Malgré la confiance, il était préférable de vérifier... Et je me souviens de nos enfants...leurs lettres partaient aussi par la même voie...C'était mon fils aîné qui savait écrire alors que les deux autres étaient encore petits, qui se chargeait des "commandes" groupées dans une seule lettre. Il commençait par lui et la liste était assez longue...puis venait le tour de sa soeur...ou bien il était un peu fatigué ou elle avait moins d'envies, mais c'était moins long ! Et arrivait le tour du petit dernier : la commande tenait alors sur deux lignes....Comme il ne pouvait pas vérifier il était toujours d'accord ! J'ai encore dans "mes trésors" une lettre de ce type et c'est un vrai régal ! Heureusement que le Père Noël rétablissait l'équité !

     

                                           Et maintenant ? si j'étais encore une enfant ou si j'avais gardé une âme d'enfant, comment serait ma lettre au Père Noël ? Qu'est-ce que je pourrais bien demander ? Rien de spécial puisque je sais qu'autour de moi "on s'en occupe" pour le mieux...Une surprise c'est tellement agréable ! Et il y a les retrouvailles avec les uns et les autres...magnifique cadeau...Je ne vais donc pas encombrer LA POSTE avec une lettre qui risquerait d'être bien longue puisque je ne sais pas faire court ! J'attends donc Noël pour le plaisir. Mais je peux peut-être profiter de ce blog pour demander au Père Noël de ne laisser personne en chemin parmi les petits enfants , leurs parents , leurs grands-parents, les personnes seules, les malades....ça fait bien du monde, mais Père Noël, vous ne travaillez qu'une fois par an, alors, un petit effort ! Merci..... 

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                                        Quand l'écureuil faisait son marché....

                                        C'était vers la fin des années l980, début des années 1990....Cette maison et surtout son jardin était le théâtre tous les matins, à l'heure où mon mari et moi prenions notre petit-déjeuner, d'une intense activité ! C'était en Provence, tout près de Cavaillon.

                        Beaucoup d'arbres dans notre jardin, c'est ce qu'on avait voulu. Tout le monde s'y trouvait bien, enfants, petits-enfants, nous-mêmes ainsi que les oiseaux et les écureuils ! Disons l'écureuil, je ne sais pas si c'était toujours le même que nous voyions de la fenêtre de la cuisine...Il était trop rapide pour qu'on ait eu le temps de lui demander son identité !

     

                        Tous les matins, à la même heure il arrivait du fond du jardin, sautait d'arbre en arbre à une vitesse folle, marchait sur le portail pour "traverser" l'allée et sautait à nouveau dans ce paquet d'arbres, tamaris, cyprès . Il était très affairé et n'avait pas le temps de traîner ! Je pense qu'en cours de route il ramassait quelques pommes de pin ou autre nourriture qu'il allait ranger dans un garde-manger connu de lui seul.... Il était beau à voir, roux, avec une queue bien touffue. Nous en avions pris l'habitude et nous l'attendions...J'aurais bien aimé connaître ses pensées et comprendre à quoi correspondait ce manège immuable...Il donnait vie à ce jardin occupé aussi par les oiseaux venant manger les baies des pyracanthas, un vrai régal pour eux paraît-il ! Bien d'autres habitants "clandestins" squattaient ce jardin : les mésanges, les rossignols...et les petits lézards qui se doraient au soleil. Et les petits mulots...Et ne pas oublier par les fortes chaleurs l'été, l'accompagnement musical des cigales ! Musical ? pas toujours.....elles en font du bruit pendant que vous déjeunez sous les arbres et qu'il vous faut parler plus fort qu'elles pour vous faire entendre !

     

                                            Et l'été arrivant, arrivait la première "fournée" des vacanciers scolaires ! Cousins, cousines, heureux de se retrouver faisaient autant de bruit que les cigales....surtout quand c'était l'heure de la piscine ! Oui, ce sont des souvenirs de jardin, de jours d'été, de plaisir. Le petit écureuil n'est qu'une anecdote parmi d'autres...Je me suis souvenue de lui aujourd'hui en me rendant sur un site ami.

     

                                            Le temps passe.....

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  •                                        Changement d'appartement.....

                                          C'était en 1990 et notre compagnon à quatre pattes était encore là. Il nous accompagnait en voiture  bien installé dans le break GS (acheté pour lui surtout !). Il adorait la voiture et lorsque mon mari ouvrait le coffre, vite il sautait dedans et s'installait... C'était pour lui une annexe de son appartement, c'était grand et il pouvait prendre ses aises, ce qui pour un Labrador est très important !

                                         Nous partons donc en direction d'AVIGNON en devisant tranquillement. Arrêt à un feu rouge et bruit infernal de vitres cassées et de tôle froissée ! Un camion qui ne nous avait pas vus arrêtés et n'avait pas vu le feu rouge non plus, venait de nous percuter à l'arrière à...80 kms à l'heure ! Je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qui arrivait et j'ai enfin compris l'utilité de la ceinture de sécurité qui m'a évitée de passer au travers du pare-brise ! Mon mari était cramponné au volant...Pas trop de bobo pour nous...Pour la voiture, si.... Elle avait bien dû perdre 50 cms de longueur, et notre pauvre Squirou était à l'arrière et saignait du nez . Il restait calme quand même... Nous avons constaté les dégâts...la voiture était inutilisable et surtout irréparable ! Quelle matinée. Après tous les constats d'usage, un automobiliste nous emmène jusqu'à l'Agence CITROEN qui n'était pas loin de là. L'employé nous a confirmé que notre voiture était morte hélas ! Comme nous habitions en campagne, il nous en fallait une autre très vite ! Nous voici donc nantis quelques heures après d'une petite AX, 3 portes...C'est tout ce qu'il y avait..

                                         Pour nous, ça allait, mais allez expliquer à votre chien, habitué à ses aises, qu'il lui faudra se contenter d'une AX ! quand on a voulu le faire entrer dedans, il a serré au maximum "ses freins à mains" et s'arc-boutait en arrière ! Il ne s'y voyait pas du tout ! Impossible de le bouger jusqu'au moment où mon mari a pensé à rabattre la banquette arrière pour agrandir le coffre ! ouf...c'était nettement mieux ! beaucoup moins grand que l'appartement précédent, mais après que le tapis eut été installé, ça devenait acceptable  ! Et hop, après un rétablissement sur les pattes freins desserrés, nous y voilà !  Dans le confort, il faut ce qu'il faut...Se faire démolir l'arrière, passe encore, mais s'il faut ensuite se plier en quatre pour aller se promener, rien ne va plus ! A nous de nous arranger pour les bagages que nous pourrions avoir à mettre dans la voiture...s'il fallait s'arrêter à tout ça, la vie de chien deviendrait impossible....

                                          Ce jour-là, nous avons tout de même souri, grâce à notre chien ! Et pourtant, la journée avait été difficile, sans compter que j'avais fait un bref passage à l'hôpital, car j'avais très mal au cou....Et acheter une nouvelle voiture n'était pas dans nos prévisions immédiates.....

                                        
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  •                                       Fin 1943, début 1944.....

                                          J'habitais alors JUVISY avec ma mère et j'avais trouvé du travail à ATHIS-MONS, communes limitrophes, mais notre maison était près du Val d'ATHIS, alors que mon travail se trouvait sur le Plateau d'ATHIS ! Donc, sans bicyclette, je n'avais qu'un moyen de transport : de bonnes jambes, de bons pieds ! D'accord, j'étais jeune, mais cela représentait quand même deux ou trois kilomètres...et il fallait compter le retour ! Je n'avais pas de bicyclette à ma disposition, mon père n'ayant jamais voulu m'en offrir une par manque de confiance ! C'est vrai, j'étais un peu "casse-cou" et très étourdie.... Réclamation de ma part absolument inutile... Et la guerre étant arrivée, nous avions bien d'autres dépenses à faire.... Mon patron d'alors brave homme et plein de pitié a demandé qu'on essaie de m'en monter une....Me voici donc nantie au bout de deux mois d'une bicyclette on ne peut plus d'occasion mais qui roulait....Elle aurait été toute neuve je n'aurais pas été plus contente ! Elle était à moi...pas pour longtemps hélas ! le 18 avril 1944 elle est restée sous les décombres de notre maison....Me voici encore piéton...On m'en "remonte" une encore plus ancienne que la première, mais que mes collègues avaient peinte (pour faire passer la pilule) d'un joli bleu métallisé...entre deux maux, il faut choisir le moindre et puisque ça roulait, c'était le principal.

                                            Août 1944, grand bonheur, la Libération ! Un marchand de cycles qui avait très souvent mon pauvre vélo en réparation, me propose de m'en monter un neuf,  à la condition que je ne sois pas pressée..Au point où j'en étais, je ne pouvais qu'être d'accord. Il se trouvait en face de mon travail et tous les jours, j'allais aux nouvelles et j'apprenais ainsi qu'il avait pu avoir soit un cadre, soit un pédalier, soit des roues, enfin petit à petit tout ce qu'il faut pour que cet objet soit enfin à moi ! je le payais aussi par petits morceaux....mais j'espérais, jusqu'au jour où il a pu me faire admirer une magnifique bicyclette avec un cadre droit, rouge...., un porte bagages, un éclairage, plusieurs vitesses...C'était le plus beau vélo de France ! J'étais heureuse et fière et ai abandonné sans regret aucun mon vieux "tas de ferraille".  Mais le sort s'acharnait sur moi : un soir, en rentrant de mon travail, alors qu'il faisait une nuit d'encre (et la guerre n'étant pas encore terminée on ne pouvait éclairer comme on voulait), j'ai ressenti tout à coup un choc en pleine face et me voilà partie au pays des rêves ! Quand je suis revenue à moi, entourée de militaires français (!) on m'a dit qu'un soldat américain  de couleur ,sorti de dessous les arbres avec ces gros vélos qu'ils avaient et qui ressemblaient un peu aux vélos-cross de notre époque mais en plus grand, m'avait envoyée au tapis! Il n'avait pas d'éclairage non plus et...il était parti sans autre forme de procès ! Ma figure me faisait horriblement mal, il me semblait que mon nez était à la place de mon oreille ! mais mon plus gros souci, c'était....mon vélo ! J'ai posé timidement la question mais le "ben..."accompagné d'un haussement d'épaules du militaire français qui m'a répondu, ne m'a laissé aucun espoir ! C'en était fini...Exit le vélo...il était "plié"...mort... J'ai dû reprendre mon ancien tas de ferraille qui me rendait tout de même service !

                                                 Décidément, je n'étais pas faite pour avoir une bicyclette...Mon père avait-il eu raison d'avoir peur jadis ? Pourtant, si mes bicyclettes ont eu des sorts hors du commun, je n'y étais pour rien ! Je crois simplement que, sans être imprudente,  je leur portais "la poisse" !!! Heureusement et bien que je le regrette, je n'ai jamais eu l'envie de conduire une voiture !

                                                 C'est une petite histoire de guerre ou de ses conséquences et comme il fallait bien rire un peu tout de même, c'est ce que j'ai fait...Rire jaune peut-être, mais nous en "avions vu bien d'autres" !

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  •                                          "C'était mon copain, c'était mon ami........"

     

                                               Septembre 1981...Nous faisons l'acquisition de ce joli Labrador, alors qu'il n'avait que deux mois. Mon mari rêvait d'un chien et comme j'avais promis que lorsque nous serions en retraite, son rêve pourrait devenir réalité, j'ai bien été obligée de tenir ma promesse ! il y allait de ma réputation ! Je ne l'ai jamais regretté. Et lorsque j'ai vu à midi à l'émission Trente millions d'amis, l'acteur Robin Renucci et son labrador, j'ai "revu" notre brave Squirou...Pourquoi ce nom ? simplement parce qu'il fallait un nom commençant par "S" et qu'en regardant une carte de la Bretagne, j'ai mis le doigt sur une rivière bretonne qui s'appelait Squirou ! comme le labrador est un chien qui aime l'eau, de là à lui donner ce nom, il n'y avait qu'un pas....Et mon mari, breton "bon teint" était enchanté !.....Pourquoi faire simple.....Et voilà Squirou est donc entré dans notre vie et chez nous pour près de 14 ans....Quand je dis qu'il est entré chez nous, je me demande si nous n'étions pas plutôt entré chez lui ! ça c'est autre chose. Mais quel bonheur ce chien. Il a fait notre joie et la joie de nos petits-enfants .... C'était un ami, un compagnon de jeux pour les petits, un compagnon de promenade pour les grands, surtout pour son maître ...Ils allaient tous deux en promenade tous les jours, c'était l'habitude et donner une habitude à un labrador, ça compte ! mon mari ne pouvait pas "couper" à cette obligation ! Même chose pour la baignade...Une mare d'eau, un petit ruisseau, la mer surtout, tout est bon ! Et comme nous allions très souvent dans la rade de Toulon, notre chien était heu-reux !

                                                   Lorsqu'il voyait nos petits-enfants arriver en vacances, il sautait de joie ! plus il y en avait, plus il était heureux ! Je crois qu'il comprenait tout ce que nous disions, surtout quand nous parlions de faire une tasse de thé...Je ne sais pas s'il aimait le thé, mais le petit gâteau sec qui allait avec, oui !!! et il attendait devant le buffet dès qu'il entendait le mot "thé"....

                                                   A part ça, paresseux comme une couleuvre ! le labrador, si vous ne le faites pas bouger, il dort, bien installé car il aime son confort ! Comme nous l'avons aimé ce chien, comme il nous a aimés ! Ah oui, comme dans la chanson "c'était mon copain, c'était mon ami"....Fidèle jusqu'à la fin...Un coeur énorme fait pour donner de l'affection, et il s'en est servi. Deux de nos enfants ont chacun un labrador également (un noir ,un chocolat) également adorables...Est-ce dû à la race ? peut-être, mais je crois aussi que tous les chiens s'attachent à leurs maîtres et que leur amitié est durable.... A méditer !
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