•                                        Une grande fête se prépare...

                                           Demain, baptême de mon dernier arrière-petit-fils Enzo.... Je ne serai pas présente "sur place" mais en pensée oh combien ! je ne vais pas les lâcher comme ça ! Je n'ai pas voulu aller si loin (en Charente)....Il faut bien admettre que les voyages un peu compliqués ne sont plus de mon âge ! Par contre, je peux encore aller à l'autre bout de la France si...j'ai un avion pour me déposer puisque j'habite moi-même près de l'aéroport !  Mais les trains avec changement...aïe, aïe...

                                            Ce qui me fait plaisir, c'est que mes enfants, tous mes petits-enfants (à l'exception de ma petite-fille à LA REUNION), vont se retrouver pour cette grande fête de famille. Les cousins sont ravis car ils se souviennent de leurs jeux ensemble et moi aussi, je me souviens....

                                             Quand arrivait l'époque des vacances, mon mari et moi recevions dans notre maison près de CAVAILLON, les "petits-cousins" qui étaient éloignés les uns des autres en cours d'année (PARIS, LYON, MARSEILLE) et n'avaient pas beaucoup d'occasions de se rencontrer. Notre maison était assez grande, avec un beau jardin et (les dernières années) une piscine ! Cela faisait des grandes tablées, des rires, des cris et aussi des disputes parfois ! mais quelle ambiance ! Le grand-père était joueur, ça faisait un gamin de plus ! Nos petits-enfants n'ont jamais oublié cette époque et nous sont reconnaissants de les avoir ainsi rassemblés. Ils sont encore plus dispersés maintenant (PARIS, NORMANDIE, CHARENTE, HAUTES-ALPES, MAYENNE, LA REUNION (!) loin aussi de leurs parents parfois (Hautes-Alpes, Haute-Garonne) mais n'ont jamais cessé de communiquer et d'être heureux de se retrouver. Je ne regrette pas ce temps que nous leur avons donné et ce bonheur qu'ils savent apprécier.  On m'a promis un compte-rendu de cette fête et des photos ! J'y compte bien !

                                             Les grands-parents ont un magnifique rôle à jouer, alors, qu'ils le jouent sans hésiter ! Et si en plus ils ont la chance, comme moi, d'avoir des petits-enfants qui se souviennent et sont si proches....alors...ils seront heureux !  Vive la jeunesse, c'est elle qui nous aide à "bien vieillir".

                                             Et les vacances avec cousins et cousines constituent de si beaux souvenirs !


                                                 

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  •                                       C'était jadis....

                                           J'ai toujours aimé l'automne...Pourquoi, je ne sais pas trop ! pour la couleur des arbres peut-être? pour les températures qui ne sont plus celles parfois accablantes de l'été mais sont encore tellement agréables ? Lorsque j'étais enfant, c'était peut-être pour le changement : changement de classe, d'institutrice, de camarades, de...de....de...difficile de préciser ! Pour simplifier, je dirais : pour tout. Mais il y avait surtout cette "odeur" de l'automne, lorsque je rentrais à la maison et que ma mère avait allumé le premier feu ! La reine de la cuisine, ce meuble tellement utile et si important commençait à ronfler : la cuisinière ! C'est fou ce que j'aimais ça ! Il y avait d'abord l'odeur du bois qu'il fallait faire prendre (pas toujours facile), et ensuite ce rite immuable: garnir ladite cuisinière de gros bois ou de charbon .... Et les repas qui commençaient à cuire dessus car à partir du moment où elle était allumée, elle devait faire faire des économies de gaz ! Chauffer la famille et cuire les aliments, elle en avait des rôles cette cuisinière ! Et souvent, elle était très belle : noire avec des accessoires en cuivre toujours bien astiqués, ou émaillée avec décors variés et toujours du cuivre ou autre métal pour les accessoires. Mais de toute façon, elle était toujours astiquée et faisait la fierté de la ménagère !

     

                                                Et quand on arrivait de l'école, que de l'eau chantait dans une bouilloire pour que nous ne manquions pas d'eau chaude, et que soupe, ragoût, légumes, mijotaient "sur le coin de la cuisinière", c'était un vrai bonheur ! On se sentait bien chez soi, avec une douce chaleur et cette bonne odeur de repas qui vous donnait faim. Et quand, dans le four, cuisait un gratin ou une tarte ou un autre gâteau, c'était l'extase ! Ces cuisinières, elles méritaient bien la place d'honneur qui leur était faite dans les cuisines....Pour la même dépense de combustible, vous pouviez faire tant de choses avec...Et je revois ma mère ouvrant une petite porte sur le devant de la cuisinière et donnant de l'air au combustible avec un tisonnier appelé aussi pique-feu, en grattant bois et charbon au travers d'une grille .... Difficile à décrire....

     

                                                 On était bien alors...Et avant les grands froids et que le chauffage ne soit allumé dans toute la maison, on s'installait  même sur la table de la cuisine pour faire les devoirs. Ah oui, j'aimais cette période...C'était une ambiance chaude, intime, familiale. Il faut dire qu'à l'époque peu de mamans travaillaient "au dehors" comme on disait...Elles avaient fort à faire à la maison et accueillaient les enfants à leur retour de l'école...

                                                 Autre temps, autres moeurs. Dans chaque époque il y a du bon...et du moins bon ! La nostalgie n'oblige pas à regretter tout ce qui a accompagné notre enfance ! Non, on se souvient avec tendresse mais on est bien heureux de profiter des progrès . . Mais la saison d'automne existera toujours et tant que cela me sera permis, je continuerai à l'aimer.

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  •                                       Parachutes dorés -

                                          Je n'y connais strictement rien en finance et ne m'y intéresse pas...et pour cause ! Mais j'écoute et je réfléchis. Et ce que j'entends ces jours-ci me fait dire aux responsables de la crise actuelle : "Un peu de décence s'il vous plaît..." On met les gens dans le pétrin et on s'en lave les mains, pourvu qu'on s'en sorte personnellement avec quelques millions d'euros, juste le temps de "voir venir" et de recommencer une opération similaire dans quelque temps (pourquoi pas ?). Aucune décence, aucune pudeur,...aucune sanction !

                                           Ah ! non, c'est trop simple...Et les dégâts aux alentours ? Le menu-fretin pensent ces administrateurs de banques, compagnies d'assurances et autres établissements financiers....Mais celui qui perd tout, parce que vous, vous n'avez pas vu venir la crise ou pire vous vous êtes empressé de "garantir vos arrières"par des opérations financières mal-venues ou malhonnêtes .... Et le respect de l'autre ? celui qui vous avait fait confiance et qui voit tout son avoir fondre comme neige au soleil et n'a aucun espoir de "parachute doré" pour atterrir ? Moi, les parachutes que j'ai connus, étaient ceux qui venaient nous sauver de l'envahisseur...mais pas ceux qui vous protègent des mauvaises actions que vous avez commises, conscients ou pas. Vous aviez des postes importants qui vous permettaient de vivre décemment (c'était votre droit) et vous donnaient l'obligation de penser au bien des autres, de ceux qui vous avaient fait confiance (ça, c'était votre devoir). Connaissez-vous ce mot ?

     

                                            J'entendais hier à la télévision que des détenteurs de Crédits-relais étaient aux abois : pour ça, je connais bien la question, malheureusement. Mes souvenirs remontent à 1991 quand l'immobilier s'était effondré en très peu de temps....Un appartement que vous avez acheté à l'aide d'un crédit-relai consenti sans problème par votre banque, en attendant la vente de votre maison estimée par agence immobilière et notaire à son prix.....Et tout à coup, en quelques jours, l'immobilier "dégringole". Votre maison perd jusqu'à 40% de sa valeur...Votre crédit-relai court toujours et la banque encaisse les intérêts (très chers).....Je pense à tous ces gens obligés de vivre ça pour le bénéfice de quelques uns....qui seront en plus indemnisés et récompensés ! Mais quand une petite entreprise est déclarée en faillite, est-ce que son patron est indemnisé et récompensé ?

                                             Un peu de décence et un peu de pudeur....Est-ce trop demander ?

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  •                                       Souvenir ineffaçable -

                                          Il était midi aujourd'hui premier mercredi du mois quand je revenais tranquillement de ma petite promenade de santé....Tout était paisible, il faisait très beau et doux...Je suis dans le Sud. Tout à coup, un bruit atroce pour moi et qui m'est familier depuis si longtemps : Une sirène...qui faisait ses essais mensuels je crois et qui est maintenant installée tout près de chez moi...il faudra que je m'y habitue. Et me voici transportée en région parisienne en ce 18 avril 1944, à 23 heures. Toutes les sirènes de Juvisy, Athis-Mons et des alentours hurlaient à fond.... Et presque en même temps, bruits de bombardiers au-dessus de nous, descentes de fusées éclairantes qui nous illuminaient comme en plein jour...Les gens qui partaient de chez eux en criant...Tous, nous savions quels étaient les risques car nous étions à proximité de la gare de triage de JUVISY/ATHIS. Et le bombardement a suivi, pendant une heure avec bombes à retardement pour finir...(www.dandylan.over-blog.com).

                                           Depuis ce jour, je ne peux plus entendre le bruit lugubre des sirènes...Toutes les images redéfilent devant mes yeux comme dans un film que je me passerais "en boucle"... Mon coeur se serre et je partirais presque en courant me mettre à l'abri ! C'est idiot je le sais et ça remonte à si loin ! Mais mon"disque dur" a tout enregistré à tout jamais....Je ne souhaite à personne de vivre ça ....

                                            S'il y a des souvenirs qui reviennent  "à l'occasion", ce souvenir ne m'a jamais quittée. Tout comme les derniers instants passés dans notre maison...C'était la fin de mon enfance, de ma jeunesse, d'une époque ... Non, décidément, on ne peut pas oublier ça, même si on le voulait. Et il suffit qu'une sirène vous offre sa romance (si on peut dire), dans un but qui n'a rien de belliqueux pour que votre subconscient se réveille et vous fasse faire ce petit vopyage dans le temps !

                                             "Les sirènes de midi" n'ont pas pensé à tout ça....Et leur chant est toujours aussi lugubre !

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