•                      Quand "non"...c'est "non" !

     

                          Entendu hier soir à la télévision : 75% des parents ne sauraient pas dire non à leurs enfants lorsqu'ils "réclament" quelque chose qui leur fait envie ! Une étude (encore une) serait faite actuellement sur ce problème...Un "psy" est venu dire ce qu'il en pensait et, une fois n'est pas coutume, il a donné clairement tort à ces parents. Il s'agissait de bambins, ceux-ci devenant des adolescents de plus en plus exigeants, qui ne comprennent pas alors qu'on leur refuse ce qu'on leur avait toujours accordé !

     

                          Et bien entendu, mon esprit vagabond m'a transportée quelques dizaines d'années en arrière, alors que nous étions parents de trois enfants !Ah, ce non, qu'il nous fallait dire souvent...Et surtout qu'on expliquait, toute l'importance est dans cette explication ! un enfant peut tout comprendre ou presque, même très jeune...Ce qu'il ne faut pas c'est dire non pour le plaisir d'asseoir son autorité...ce n'est pas une bonne manière...Faire comprendre au "demandeur" que vous ne pouvez pas, pour une raison de sécurité par exemple ou...parce que vos moyens ne le permettent pas ! Dire "non" parce qu'on ne peut pas, le père et la mère en sont malheureux...Ils voudraient bien, mais...pas d'argent pour le superflu ! Nous avons connu ça ! Mais dire non "je ne veux pas", sans donner d'explication, c'est transmettre sa volonté. "Je dis non, parce que c'est ainsi" !!!

     

                             Et j'ai aimé ce qu'a expliqué ce psy : il ne faut pas croire qu'un enfant se trouvera moins aimé si on lui refuse ce dont il a envie dans l'immédiat...Bien au contraire ! l'enfant à qui "on passe tout", ne se sent pas très aimé...il pense que "ses parents s'en fichent"...et que leur tendresse consiste seulement à payer....Éduquez un enfant, il vous en sera reconnaissant. L'éducation, c'est pour le bien de l'enfant...le laxisme, c'est pour la tranquillité des parents !

     

                              Une mère de famille est intervenue également. Quelle éducatrice, faisant comprendre à ses 3 ou 4 enfants, qu'on ne pouvait pas tout avoir tout de suite et qu'on appréciait bien mieux ce dont on avait eu envie pendant un long moment....

     

                              Pour une fois, j'ai apprécié la télévision ! J'espère que bon nombre de parents ont retenu la leçon ! Et si les parents savaient dire NON plus souvent, on verrait peut-être moins de jeunes aigris, désabusés, et un peu "durs" à manipuler il faut bien le dire !


     

     

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  •                     Même s'il pleut....

     

                        Le matin de Pâques reste dans mes souvenirs comme un jour heureux. Il semblait que tout renaissait. On se secouait de l'hiver et on arborait les tenues d'été, neuves...Bien sûr, puisque renouveau il y avait, les vêtements se devaient d'être nouveaux aussi ! Au diable la pluie parfois présente...on l'ignorait, fiers de se montrer en public avec cette nouvelle tenue mise pour aller à la Messe et qu'on quittait au retour pour ne pas l'abîmer ou la salir !

     

                         Et venait l'heure du déjeuner avec la famille venue de Paris profiter d'une journée "à la campagne" à 18 km de Paris ! La banlieue de jadis était accueillante. Ma mère préparait un bon déjeuner, entièrement "fait maison". En bonne Lorraine, elle nous servait une quiche ou la tourte lorraine..."Jamais que c'était bon" comme on dit là-bas...Les enfants jouaient dans le jardin après déjeuner pendant que les grandes personnes discutaient de tout (peut-être même de politique !)

     

                          Et je ne dois pas oublier les oeufs ou poules en chocolat que nous trouvions sur la fenêtre, à notre réveil...Ils avaient été déposés par les cloches qui revenaient de Rome en sonnant à toute volée.

     

                           C'était une belle journée....

     

                           Joyeuses Pâques à tous ! le temps est maussade, mais ça ne fait rien ...

     


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  •                       Après tout...pourquoi pas ?

     

                          Il y aura trois semaines demain que je me débats avec cette jambe dont la plaie ne veut pas guérir...J'ai été obéissante, j'ai tout accepté de mes infirmiers qui, bien qu'avec d'infinies précautions, me font souffrir en me "charcutant" ! J'ai avalé des antibiotiques pendant une semaine pour combattre l'infection et les comprimés étant très gros, j'avais bien du mérite (enfin, c'est ce que je crois)... Et tout ça, pour quoi ? J'ai toujours la jambe "emballée", je dors très mal la nuit, et évidemment je réfléchis quand je suis éveillée ou réveillée par la douleur ! C'est humain ça...

     

                          Alors, un souvenir me revient à l'esprit. C'était en 1943, je travaillais dans une famille comme "institutrice" et j'avais fait une chute de vélo ! mon coude était sacrément endommagé ! Je m'occupais toute seule de cette plaie et un jour la maman des enfants dont je m'occupais, me demande à voir...elle avait été infirmière pendant la guerre de 1914...Pas enchantée du tout des soins que je m'étais faits et surtout inquiète du résultat, elle m'a prise en mains et m'a mis un pansement humide à garder toute une nuit... De la simple eau bouillie...Résultats sensationnels...Ensuite, pas besoin de "grattage" comme on me fait actuellement...la routine tout simplement ! Le remède était simple, à peine douloureux mais efficace...Remède de "grands-mères" ? Oui sans doute....mais très bon remède et je me demande si celui-là, je ne vais pas l'essayer et laisser de côté cette pommade antibiotique...qui "secondairement" me provoque des démangeaisons sur tout le corps...

     

                            Il faut reconnaître que les "anciens" connaissaient un tas de trucs pour soigner...Maintenant, on en est arrivé à la chimie...est-ce tellement mieux ? Je me pose la question, tout en faisant confiance à mon médecin et aux infirmiers...mais la médecine moderne n'a pour eux rien à voir avec la médecine de l'ancien temps...

     

                            Mon médecin me dit "Patience"...c'est justement ça qui me manque !

     

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  •                     La campagne électorale... 

     

                        Elle bat son plein ! Ce n'est pas d'aujourd'hui puisque, officiellement ou pas, elle a déjà commencé depuis un bon moment... Mais, maintenant, nous sommes entrés véritablement dedans...Tous les partis sont "sur le pied de guerre"...les médias aussi...Et moi, je me souviens...

     

                        "Nous les femmes" avons pu voter pour la première fois aux élections municipales d'avril/mai 1945 (droit de vote accordé par ordonnance du 21 avril 1944). Il nous fallait alors avoir 21 ans, âge de la majorité...Nous sortions à peine de la guerre qui n'était pas officiellement terminée...J'habitais en région parisienne et nous avions été libérés en août 1944...Nous étions redevenues françaises à 100%. Les femmes s'étaient pour la plupart montrées courageuses pendant la guerre, remplaçant le chef de famille et rejoignant les rangs de la résistance...Étaient-elles devenues les égales des hommes dans certains esprits ? Sans aucun doute et ce droit de vote était bien mérité .

     

                         Les partis politiques ne manquaient pas et chacun faisait sa promotion...en critiquant l'autre ! De ce côté, rien n'a changé...Ce qui a changé certainement, c'est la façon de voter des femmes. Alors que dès les premières élections, il n'était pas rare de voir la femme "tributaire" de son mari, lui demandant pour qui elle devait voter et...se faisant même aider par celui-ci pour glisser le bulletin de vote dans l'enveloppe...mais oui..., maintenant la femme actuelle sait ce qu'elle veut, sans s'occuper des idées de son mari très souvent ! Elle a appris à diriger sa vie, à avoir ses idées bien personnelles et...à secouer le joug du mari de jadis ! Il a fallu arriver vers la fin des  années 1950 pour voir ce grand changement...

     

                           Ah, quand même, nous étions fières d'avoir obtenu ce droit de vote....La femme "subalterne" il faut bien le dire, avait cessé de vivre ! Vive la femme moderne !

     

                               

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  •                     Journée de la femme...

     

                        Bien des années se sont écoulées depuis....mon enfance ! Et en cette "journée de la femme", je repense à ma mère et à tout le travail qu'elle avait, ce qui, à l'époque, semblait normal à tout le monde...Elle ne travaillait pas "à l'extérieur" comme on disait alors, elle s'occupait de la maison et de ses habitants ! Et ses journées étaient bien remplies, au-delà de tout ce qu'on peut imaginer ! Bien tenir la maison, bien s'occuper de son mari et de ses enfants, c'est pour cette mission qu'elle avait été "dressée" lorsqu'elle était jeune fille. Il s'agissait de travail à plein temps (lever 6h.30 - coucher jamais plus tôt que 22h.30). Nous avions une grande maison, elle n'avait pas d'aide, sauf de temps à autre pour la lessive et la couture...Elle s'occupait de l'intérieur et de l'extérieur et aussi de tous nos animaux...Élevée à la campagne, elle n'aurait pu se passer de cet environnement ! et faire le jardin, récolter des légumes...c'était non seulement un plaisir, mais aussi une source d'économie !

     

                          Ma mère ? mais elle était omniprésente et faisait tout ! Les courses, les repas, la surveillance des devoirs.....Mon père, comme tant d'hommes alors, était chargé de rapporter l'argent nécessaire. Pour le reste, il se faisait servir par ma mère (comme beaucoup d'autres hommes à cette époque) . La femme était asservie, sans récriminer...C'était ainsi...Je me souviens de ma mère lui apportant ses chaussons le soir, après être descendue ouvrir les portes du garage pour que mon père ne descende pas de voiture...Lui trouvait cela tout à fait normal. Mais elle ? Si elle ne disait rien, peut-être pensait-elle ? Mais, c'était ainsi....

     

                           Je dois reconnaître que je n'ai jamais connu ça dans ma vie de jeune femme, mon mari m'ayant toujours aidée à la maison...Mais mon père qui n'appréciait pas, disait alors "ce n'est pas son rôle"...Ce à quoi mon mari répondait "nous nous sommes mis à deux pour avoir des enfants, il est normal qu'on se mette à deux pour le travail !" Je profitais donc de cet humour breton...Et ça me rendait tellement service ! Et, très franchement, je n'ai pas une âme d'asservie ! Et je ne voulais pas faire comme ma mère.

     

                            Et petit à petit, les femmes travaillant hors de la maison, on a vu les hommes prendre conscience que le travail pouvait (et devait) se partager...Est-ce partout ? j'en doute...Il y a bien quelques récalcitrants...

     

                             Je ne suis pas féministe, mais je trouve normal que les femmes "qui ont su se montrer à la hauteur" à l'époque noire de la guerre, ne soient plus considérées comme des bonnes à tout faire logées, nourries, et...si peu payées. Cette Journée de la femme les met à l'honneur; alors, Messieurs, reconnaissez leur valeur, leur courage, leur dévouement et beaucoup plus encore. Et le jour où elles obtiendront "à travail égal salaire égal", ça sera une juste reconnaissance de leurs mérites ...

     

                              Bonne journée Mesdames ! aujourd'hui, vous êtes des reines...enfin presque !

     

     

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