•                      N'est plus ce qu'il était !

     

                         Toujours ces souvenirs qui me harcèlent...Souvenirs anciens, souvenirs d'enfance...Commençons par l'enfance...A la maison, pour ce congé de la Pentecôte, il y avait toujours du monde. Nous avions la chance, comme je l'ai déjà dit (!) d'habiter en banlieue de PARIS, d'avoir un jardin et une grande maison ! De quoi attirer les parisiens pour ce qu'on appelle maintenant un "week-end". Et, cerise sur le gâteau, c'était la fête de JUVISY...une grande fête foraine qui s'installait pour 15 jours ou 3 semaines, près de chez nous et également aux bords de la Seine. Les distractions étaient donc garanties...et pour parfaire le tout, ma mère cuisinait très bien....

     

                         Comme je m'en souviens de cette fête (qui existe encore je crois). Rien n'était laissé au hasard : la musique municipale, les différents mouvements de jeunes et sportifs, participaient à le retraite aux flambeaux, suivis par les habitants et..les enfants qui n'auraient laissé leur place pour rien au monde ! Manèges, balançoires, jeux de massacre, loteries diverses, sans oublier les stands de gaufres, barbe à papa, glaces et confiseries diverses, tous étaient bien présents et attiraient enfants et adultes également...         

     

                         Mon père nous "donnait des sous" pour la circonstance et ça, ce n'était pas courant ! Nantis chacun d'une belle pièce que nous avions le droit de dépenser comme nous voulions, nous nous sentions les maîtres de la terre ! Par exemple, il ne s'agissait pas de venir réclamer un petit supplément...il n'y en avait pas et même, la moindre réclamation nous attirait un cours de morale....Là, je sens bien que je vous parle d'un temps tellement ancien que nos jeunes doivent trouver cruel...Et pourtant, c'est vrai...Pas de pleurs, pas de récriminations, telle était la règle que nous acceptions, trop contents de cette exception annuelle.

     

                           Et le lundi de Pentecôte si mes souvenirs sont exacts, il y avait le feu d'artifice ... Que ça nous semblait beau...

     

                            Et il y a eu la guerre. Arrêt obligatoire de toutes ces distractions.

     

                            En quelle année les festivités ont-elles repris ? je ne m'en souviens plus très bien. Fin des années 1940 certainement. Ouf...on respirait. L'ambiance n'était plus la même, il y avait trop de manquants, trop de mauvais souvenirs...Mais la vie reprenait petit à petit.

     

                            Le lundi de Pentecôte qui était "de tradition" chômé, a été, bien des années plus tard remis dans le rang des journées travaillées mais non payées, pour des raisons un peu "nébuleuses"...Il paraîtrait que l'argent provenant de ces journées "offertes" par tous les travailleurs, contribuerait au bien-être des personnes âgées...Ah bon ?....Et puis, et puis, petit à petit, les entreprises ont appliqué d'autres méthodes de récupération de l'argent, permettant ainsi à leurs employés de "chômer" le Lundi de Pentecôte ! Retour au point de départ...la boucle est bouclée...Un vrai casse-tête a été instauré et...on ne sait absolument plus qui travaille, qui chôme....Fermé, ouvert ? c'est selon...A nous de nous renseigner ! 

     

                             Moi, je repense à mon enfance...c'est plus gai ! 

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  •                       Au "Paradis des animaux"...

     

    IMG_0004.jpgMoi Squirou que vous connaissez déjà, j'ai fait une rencontre en me promenant au Paradis des animaux, là où je me trouve depuis tant d'années déjà ! Et quelle rencontre ! le chat noir dont Magitte a déjà parlé, qui était le compagnon de sa jeunesse et de celle de son frère André. Le hasard fait bien les choses paraît-il...Nous sommes tellement nombreux que nos routes auraient pu ne jamais se croiser ! Comme deux vieux copains, nous nous sommes mis à échanger nos souvenirs, très anciens pour Mickey (c'était son nom), un peu moins anciens pour moi.

     

                         Il m'a raconté que chez les parents de Magitte, il y avait deux chiens avant la guerre. Une petite chienne Minnie qui était sa copine, et un gros chien Dick, un Malinois qui lui faisait un peu peur...Ils étaient heureux, aimés par Magitte et son frère et aussi leurs parents. Ils étaient leurs compagnons de jeux. A cette époque, les animaux n'étaient pas toujours gâtés...Il paraît que certains chiens étaient attachés et qu'ils couchaient dans une niche...Je n'aurais pas aimé...mois, j'aimais "un certain confort"...Mickey lui, était très gâté paraît-il. C'était un "chat de compagnie"...

     

                          Moi, je lui ai raconté ma vie à ROBION. Je crois bien qu'il m'enviait un peu, surtout quand je lui ai dit que les petits-enfants venaient en vacances...Il aurait aimé...Mais nous avons parlé aussi de "l'ambiance en France" avant la guerre, époque que je n'ai pas connue...Tout comme maintenant, on parlait de gauche, de droite, de guerre...Décidément, il semble que les hommes soient faits pour se disputer ! Il paraît que le papa de Magitte grognait continuellement contre tous les gouvernements qui se succédaient...Et on parlait beaucoup de la guerre qui ne manquerait pas d'arriver..Moi, je lui ai raconté "mon temps de paix" pas si calme que ça...Et, j'ai appris cette chose horrible : pendant la guerre, il n'y avait presque rien à manger ! Oh, là, là....Alors, Mickey, il m'a avoué qu'il chapardait un peu parfois, quand il avait trop faim ! Moi, je lui ai avoué que la faim, je ne connaissais pas ! Je me demande comment j'aurais fait si j'avais vécu à cette époque...Et en plus, ce pauvre Mickey, il attendait le retour d'André, son jeune maître...Mais en vain...Et lui-même, il m'a raconté comment il avait quitté cette terre, un soir de bombardement...il n'a pu se mettre à l'abri et...plus de Mickey !

     

                            Bien sûr, nous avons parlé de l'époque actuelle...il nous arrive quelques échos de la vie sur terre...Ni l'un, ni l'autre n'aimerions vivre actuellement ! il semble que tout "aille de travers". Ah ces hommes qui n'arrivent pas à s'entendre...Ils n'ont pas les mêmes idées chacun pensant que les idées de l'autre sont mauvaises ! Pourquoi ? Et les gens ne sont pas heureux...il suffirait pourtant de peu de choses peut-être pour que le bonheur arrive...Mais, quand personne ne veut céder, il n'y a plus de bonheur possible ! J'étais vraiment content d'avoir fait cette rencontre...Nous avons pu échanger tant de choses...Et si les humains en faisaient autant ? échanger entre générations ? ça résoudrait sûrement des problèmes...

     

     

                                         

                              

     

     

     

     

     

     

     

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                         Objet de nos douleurs...

     

                          Fer à repasser, comme vous nous donnez de soucis à nous, "pauvres femmes"...et même à nos maris ! Mais si...Bien sûr, nos raisons ne sont pas les mêmes...mais les soucis sont bien là ! Une fois par an, les maris se demandent ce qu'ils pourront bien offrir à leur épouse pour la Fête des Mères, dûment mandatés par leurs enfants voulant faire un beau cadeau à cette Maman si dévouée...Un objet bien personnel que personne ne lui empruntera...En un mot, l'objet intouchable par d'autres que la mère de famille ! Que voilà une bonne idée, d'autant plus que d'année en année le fer s'est vu doté de perfectionnements que les femmes de ma génération n'auraient même pas imaginés jadis !

     

                           "Quand on aime, on ne compte pas", c'est bien connu ! En route donc pour l'achat de ce nouvel objet qui "épargnera du travail à la pauvre maman" et aussi des douleurs ! Samedi, dimanche, Maman ne travaille pas...sauf à la maison ! Elle a "des tonnes" de repassage à faire en plus du ménage qu'à la rigueur elle peut faire faire par sa petite famille, mari compris...encore que... Mais on voit de plus en plus d'hommes mettre la main à la pâte, ne serait-ce que... pour  mettre la vaisselle sale dans le lave-vaisselle et "éventuellement" ranger la propre...N'exagérons rien ... Mais le repassage ? alors ça, c'est un travail de femme et qui devrait faire partie des travaux dits "de force" ! Parce que ça la fatigue cette pauvre Maman...son dos n'est pas insensible, oh que non ! Toujours mes souvenirs....

     

                              Messieurs, manquez-vous d'imagination à ce point ? Toujours un fer à repasser (alors même qu'on l'appelle souvent Centrale vapeur), ça devient un peu commun ! Ou alors, offrez-lui des fers de collection, comme les bons vieux fers en fonte que j'ai connus...Vous pouvez en trouver dans une brocante...ils sont en fonte et chauffaient sur la cuisinière ou sur le gaz et, pour apprécier leur chaleur, on les approchait de son visage...Il y avait même eu avant ceux-là des fers contenant des braises rouges...J'en ai vus chez ma grand-mère ! Ceux en fonte sont ceux que j'ai le plus connus et dont je me suis servie le plus longtemps, avant de recevoir en cadeau (par mon mari) un fer électrique ! ça c'était le progrès...mais mon dos était toujours aussi douloureux ! 

     

                               Le fer à repasser est donc un objet typiquement féminin... au même titre que les colliers, bracelets et boucles d'oreilles ?...Encore que... bien des hommes portent maintenant ces accessoires. Alors, tout espoir n'est pas perdu !

     

                               Je suis honnête...J'avoue donc qu'à notre époque, bien des hommes aident à la maison pour les travaux ménagers, ce que mon mari a toujours fait, mais ce qui faisait dire à mon Père, très rétrograde, "Ce n'est pas à lui de faire ça, ce n'est pas son rôle" ! Et mon époux, humour breton aidant, répondait :" Nous nous sommes mis à 2 pour avoir des enfants, nous nous mettons donc à 2 pour tout faire "!  Pauvre papa...il n'avait jamais vu ça !                                                             

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  •                      Une nouvelle semaine...

                        

                         Est-ce un lundi au soleil aujourd'hui ? Pas encore tout à fait, mais il veut bien se montrer un peu . Alors, espérons que la semaine qui débute sera plus clémente que celle qui vient de s'écouler. Nous en avons bien besoin...A tous égards...Mon Dieu, si les rayons du soleil voulaient bien disperser quelques bonnes nouvelles, nous lui en serions reconnaissants ! Nous ne sommes pas exigeants, nous voudrions seulement vivre en paix, que les gens soient heureux, honnêtes, et désintéressés dans leurs actions ! Je m'aperçois que je rêve encore ...

     

                          Pour accompagner pluie, neige et froid de la semaine passée, nous avons eu droit à un scandale et quel scandale ! Une honte qui rejaillit sur tous les français...J'avais connu il y a très, très longtemps (!) l'affaire Stavisky...J'étais enfant, mais je m'en souviens très bien, surtout des émeutes qui s'en étaient suivies le 6 février 1934...Mon père ne décolèrait pas...les gouvernements qui se succédaient étaient corrompus ! Cela m'avait beaucoup marquée alors...Et voilà qu'à la fin de ma vie, on parle à nouveau de scandale et de gouvernement qui tremble sur ses bases...Des éclaboussures seulement, mais qui font mal au moral de notre pays.

     

                           "Ah ! lève-toi soleil"...Nous serions si heureux de constater que le beau temps revient vers nous...au sens propre comme au figuré ! Il me semble que mon optimisme en "prend un coup" ces temps-ci ! Je voudrais avoir des souvenirs amusants à raconter, mais ce qui me revient à l'esprit ressemble tellement à ce que nous vivons actuellement que je ne veux pas abattre le moral de tous !

                            Espérons en des jours meilleurs...

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  •                      Oeufs, poules, lapins, cloches, poissons et autres... 

     

                         On en parle, on les admire dans les super-marchés et dans les vitrines des pâtissiers, tous ces animaux et objets en chocolat qui seront déposés sur les fenêtres ou dans les jardins chez les enfants "sages" ! Mais bien entendu, ils seront tous sages et ils se préparent à récupérer ce que les cloches, revenant de Rome, déposeront pour eux Dimanche matin, jour de Pâques. Tel le veut la légende...

     

                          Lorsque mon frère et moi étions enfants, les cloches, lors de leur voyage de retour, posaient une de ces friandises sur la fenêtre de la cuisine...et nous allions les récupérer le matin de très bonne heure ! Nous étions heureux de cette arrivée de Pâques, non seulement pour les chocolats, mais aussi pour les nouveaux habits "du dimanche" que nous étrennions ce jour-là ! Pâques marquait la fin de l'hiver et même s'il pleuvait ou s'il faisait froid, on sortait les affaires d'été ! Et les vêtements neufs ! c'était de tradition....Partir à la messe sous la pluie, mais avec une tenue neuve semblait formidable ! Tout était à l'unisson, vêtements et "âme"...C'était un renouveau total...

     

                           Le printemps était en nous, mes parents invitaient la famille , la joie était dans la maison. Et ma mère préparait de bons petits plats...ça sentait bon...quelque chose se passait. Le dimanche matin, les cloches de toutes les églises sonnaient à toute volée, entraînées par de jeunes garçons qui en profitaient pour s'amuser un peu en tirant les cordes et en se laissant remonter avec ! Pas de cloches électroniques alors....Tout était "fait main" !

     

                           C'était encore un souvenir de jeunesse...             

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