Réservée aux charlatans et autres magiciens...

                     La poudre de Perlimpinpin ! Son nom a été prononcé aujourd'hui par un présentateur TV et immédiatement, il a fait "tilt" dans mon esprit toujours à l'affût...Je glane à droite et à gauche ces expressions, ces mots de ma jeunesse et immédiatement je revois mon enfance ! Facile et pas coûteux !

                     Et je me retrouve avec mes parents et mon frère, alors que nous jouions à des jeux de société...Mon père nous disait qu'il gagnait parce qu'il mettait sur les pions ou les cartes, un peu de poudre de perlimpinpin, poudre magique qui était censée donner un pouvoir aux objets...

                      Cette poudre, il la cachait dans son gousset et en prenait une pincée qu'il dispersait sur le jeu ! Quel pouvoir !

                       D'où vient cette expression ? Peut-être du Nord...elle serait "ch'timi"... D'après wikipédia, une publicité a été affichée sur les murs de la capitale en 1899, pour cette poudre ...

                       On l'emploie aussi pour parler d'un médicament sans effet. Je me souviens de mon père disant "ce médicament m'a fait autant d'effet que si j'avais pris de la poudre de perlimpinpin"...Sans commentaires !

                        Magiciens, prestidigitateurs l'employaient aussi pour réussir leurs tours...Elle servait à tout et gardait bien son mystère. Mais comme nous l'admirions avec tous ses pouvoirs ! Et je me demande si nos gouvernants ne pourraient pas en saupoudrer un peu sur les finances de l'état ? Un bon tour de passe-passe arrangerait peut-être tout...les nôtres ne s'en porteraient que mieux !

                    Toute vérité n'est pas bonne à dire...

                    C'est ce qu'on dit ! Mais quand cette vérité est commandée par l'innocence, on ne peut que pardonner et...rire ! Et en ces temps de rigueur qu'on nous promet, le rire "valant un bifteck", profitons-en !

                     Une de mes arrières-petites-filles, qui, l'âge aidant, essaie de jouer à la petite jeune fille, se mesurait à sa grand-mère l'autre jour. Celle-ci lui dit "tu grandis, c'est bientôt toi qui seras ma grand-mère"...Et la petite répond très gentiment, "ah non, Mamie, je ne pourrai pas, je n'ai pas de rides "!!! Est-ce que c'est vraiment indispensable les rides ? Pour les grands-mères, la réponse est non ! mais pour les enfants, ça fait partie de la panoplie obligatoire pour toute grand-mère digne de ce nom ! C'est une "vérité vraie", mais dite sans aucune méchanceté, en toute innocence !

                      Moralité : pour être de vraies grands-mères, gardez vos rides Mesdames...C'est une "marque" comme une autre qui s'acquiert avec le temps...Nous les autorisons seulement à prendre leur temps...rien ne presse !

                       Simple anecdote pour sourire !

                     Un vrai plaisir....

                     C'est celui que je m'offre ce matin, tout en écrivant....J'écoute des vieilles chansons, de ces chansons que l'on chantait jadis et qui mettaient de la joie dans le coeur ! "C'était du temps où les chanteurs avaient de la voix" comme le chante Charles AZNAVOUR... Est-ce si vieux ? Pas vraiment ... mes chansons sont mélangées par la grâce d'Itunes, enregistrées sur cet ordinateur pour plus de facilité...Tous ces CD, je les ai à ma disposition mais je suis obligée de les passer sur mon lecteur...alors que là...je n'ai qu'à écouter ! moi, je les ai enregistrées CD par CD, mais ITunes me les restitue dans un ordre différent ! Musique classique, chansons très anciennes, chansons beaucoup plus récentes...Il y a sûrement un truc pour que je les remette dans l'ordre, mais je "ne sais pas faire" ! Et puis, j'aime assez ce mélange des genres....

                      Et j'apprécie de me retrouver avec "Les trois ténors", avec André Claveau, avec Henri Garat (ça c'est très vieux !) avec tous ceux qui me rappellent des souvenirs ! Lorsque j'entends des opérettes, il me semble entendre mon père chanter ! c'est qu'on chantait à son époque....Nos anciens étaient-ils plus gais que nous ? Il n'y avait pas de radio, pas de télé...pas de disques (ou si peu)...Il fallait bien se distraire. On chantait dans les réunions familiales, ceux qui avaient une voix agréable "poussaient la chansonnette" comme on disait. J'ai connu cette époque, j'ai connu les nouveaux chanteurs d'après la guerre (André Dassary, Georges Guétary, Bourvil, Luis Mariano et tellement d'autres) puis les chanteurs des années 1960/1970 que j'aimais pour la plupart....Et petit le nombre de chanteurs a augmenté et la force de leur voix a...diminué ! Même en "mangeant" le micro, le son a parfois du mal à passer...Et eux, bien souvent, ne font que passer...Certains surnagent heureusement (Johnny Hallyday) et bien d'autres...Moi, j'ai "perdu le fil"....Et nous avons Charles Aznavour dont les chansons veulent dire quelque chose...J'aime cette poésie des mots...c'est vivant ....

                        Je ne suis pas sévère ni trop rétrograde, mais je le reconnais...j'aime les chansons "qui parlent" et dont il reste quelque chose, paroles et musique !

                         C'était mon quart d'heure de nostalgie....

                    Cahiers et sacs à dos...

                     Certains joyeux, d'autres un peu tristes, ils reprennent tous ce matin le chemin de l'école...Les joyeux sont heureux de retrouver leurs petits camarades de l'année précédente, les plus tristes ont bien de la peine à quitter le giron familial, certains pour la première fois ... Une nouvelle vie commence...Il va falloir obéir à des règles pour vivre en commun, il va falloir travailler pour réussir, apprendre à lire, à compter, à écrire !

                     Moi, je me souviens...J'étais un peu triste de quitter la maison mais...je voulais faire comme mon frère bien sûr ! Il aimait tellement l'école lui, que je faisais contre mauvaise fortune bon coeur..."Quand faut y aller, faut y aller"...J'aimais bien rester à la maison aussi...pas facile à concilier ! Un petit cartable tout neuf vous y aidait et la fierté aussi !

                      Le cartable actuel est un sac à dos...c'est la mode et (parole de grand-mère) je trouve ça mignon ! Nos petits écoliers actuels n'ont rien à voir avec ceux de ma génération...Pour nous, le tablier noir était de rigueur...Lorsque mes enfants ont commencé à aller à l'école, je leur faisais des tabliers de couleur...les temps avaient changé...Y a-t-il encore des tabliers ? Je ne crois pas...Il n'y a plus non plus d'encriers, ceci expliquant peut-être celà ! Avec ou sans tablier chaque enfant mettra tout son coeur et sa volonté à apprendre ? mais bien sûr ! Je me souviens de nos trois enfants, les goûts pour l'école étaient très partagés....Seule notre fille adorait l'école ! nos fils ne détestaient pas mais avaient besoin d'être un peu "boostés" comme on dit maintenant....Notre "petit dernier" nous avait dit "j'aime pas l'école, mais puisqu'il faut y aller, autant bien travailler, on s'ennuie moins"...Toute une philosophie....Nous étions prévenus...

                       Mes arrières-petits-enfants sont trois à prendre le chemin de l'école maintenant...Anaëlle et Léane (déjà bien habituées et qui aiment beaucoup !) et Enzo, bientôt 4 ans...Il aime aussi parait-il...Que le temps passe vite, je me revois encore arriver dans la classe, cette inconnue ! Et c'est pour ça que je pense à tous ces petits écoliers nouveaux ou déjà bien installés dans la vie scolaire.

                        Bon courage à tous !

                    C'était en 1939...

                    Dimanche 3 septembre...Il y a exactement 72 ans ! Non, non, je ne raconte pas encore des souvenirs de guerre, je l'ai déjà fait ! C'est juste une "petite piqûre de rappel" pour qu'on n'oublie jamais cette guerre qui a duré 6 ans et a entraîné tant de malheurs. Ne pas oublier qu'une guerre est toujours néfaste et tout faire pour que cela ne se reproduise jamais...

                     Il y a des dates qu'on ne peut oublier et ces journées des 2 septembre 1939 (mobilisation générale) et 3 septembre 1939 (déclaration de guerre) en font partie. Elles sont ancrées dans les mémoires des survivants à tout jamais. Ces survivants qui n'ont pas eu de jeunesse ou une jeunesse tellement écornée et soucieuse qu'on ne peut lui donner ce nom...

                      En ce jour anniversaire, ayons une pensée pour tous ceux qui sont morts pour la liberté, ou qui ont été déportés, prisonniers, séparés des leurs, victimes de cette barbarie nazie à ne pas imiter...