•                                        Quand c'était laborieux !

                        Je me souviens d'un départ en vacances particulièrement éprouvant quand il fallait concilier la préparation des valises, le travail de la maison, et...le travail tout court ! Je travaillais beaucoup et il fallait absolument que mon travail soit terminé avant mon départ ! Ah ! ces actes, ces dossiers, ces papiers ! Ce qui n'empêchait pas que mes enfants avaient des estomacs qui me rappelaient à l'ordre...et qu'eux, déjà en vacances, auraient aimé être partis dès la sortie de l'école ! Bon, j'avais cette chance inouïe d'être aidée par mon mari qui essayait de me décharger de la routine quotidienne ! Mais...Je n'oserais dire que j'étais indispensable, encore que...

     

                        Nous étions Dimanche et nous devions partir le lundi matin, après être passés à mon étude pour déposer ce fichu dossier sur lequel je suais sang et eau ! Comme le reste de la famille, j'aspirais à ces vacances dans le Jura, belle région où nous retrouvions amis, copains des enfants, et surtout le calme et le repos ! A minuit, je n'avais pas tout à fait terminé et je décide d'aller faire un somme réparateur, jusqu'à 4 heures du matin ! C'était court, mais j'avais préféré cette solution à celle de terminer mon travail le soir, alors que je n'avais plus les idées très nettes ! Mon réveil ne m'a pas oubliée (mon mari non plus) et après un petit café vite avalé, me voici à nouveau plongée dans ces termes de notaires qui ne ressemblent en rien à un roman feuilleton ! A 6h.30, mon mari fait lever les enfants et s'occupe d'eux...Tout était en bonne voie, mais j'étais un peu énervée ! pas le moment de venir me demander quoi que ce soit ! Les enfants n'osaient venir voir où j'en étais, mais les deux aînés, courageusement, ont envoyé le plus jeune, Philippe qui m'a demandé timidement "tu travailles encore ? tu en as encore pour longtemps ?" Le rôle d'estafette n'est pas toujours le meilleur et le pauvre s'est fait rabrouer par la maman au bord de la crise nerveuse :"J'en ai encore pour trois jours, ce n'est pas la peine de revenir me demander "....Retour auprès de ses frère et soeur et j'entends "elle dit qu'elle en a encore pour trois jours" ! Au moins, il me croyait ! Le pauvre....Au bout d'un quart d'heure, ayant ramassé dossier et papiers, et préparé ce que j'avais à déposer, je suis allée leur dire :"Alors, on part quand ? vous n'êtes pas prêts ?" Oh que si ils étaient prêts, ils n'attendaient que le feu vert !

     

                          Tout le monde en voiture et direction PARIS (nous habitions alors la banlieue ce qui n'arrangeait rien). La Nation, les Grands Boulevards et, enfin !!! le panonceau de notaire ! C'était l'ouverture des bureaux, je dépose mon travail en un temps record après un bonjour à droite, un bonjour à gauche, et me voici à nouveau assise à ma place près de mon chauffeur attitré...Tout le monde semblait satisfait et moi, j'étais absolument lessivée ! Je sentais mes yeux qui se fermaient, mais oh bonheur, j'étais en vacances !...et je me suis réveillée dans une ville que je croyais encore être la banlieue...erreur, c'était DIJON ! J'avais dormi tout ce temps et personne n'avait eu le coeur de me réveiller !

     

                          Quel départ en vacances ! ça ne s'oublie pas....

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  •                     Au début du XX° siècle...

                        Les vacances ont commencé et avec elles, l'envie d'évasion et surtout de bon air...Mer, montagne, campagne, notre pays propose un vaste choix...mais surtout en dehors des villes, si ce n'est pour faire une petite incursion et visiter...Mais y rester ? oh que non !

     

                        Jadis, il n'y avait pas besoin d'aller loin de PARIS pour "prendre un bon bol d'air". La banlieue suffisait. C'était l'époque où il y avait encore des fermes, des champs, des vaches, des arbres...tout ça, tout ça ! Et pas de pollution ! Pas de béton, pas de voitures ou presque...

     

                        Je me souviens que mon père racontait qu'il avait été en nourrice à ATHIS-MONS alors qu'il avait à peine trois ans, le médecin ayant déclaré à mes grands-parents qu'il avait..."le terrain scrofuleux" !!! ce qui voulait dire qu'il n'était pas en très bonne santé et prédisposé à des maladies genre rachitisme, tuberculose etc...L'air de PARIS ne lui convenait pas et Athis-Mons était réputée pour ses "nourrices" (voir le site "Carnets de voyage à ATHIS" www.dandylan.ober-blog.com  - Art.intitulé "Le Bon Air d'ATHIS-MONS , publié le 3/03/2007) . Je ne sais si c'est cela qui l'a bien aidé, car il a vécu jusqu'à 84 ans avec seulement des problèmes de santé vers 70 ans...Alors, merci ATHIS. Et j'ai bien connu sa nourrice...elle l'appelait toujours "mon petit" même lorsqu'il était père de famille !

     

                        Oui, la banlieue était saine alors...On y vivait bien...Moitié ville, moitié campagne...Beaucoup de parisiens y avaient une "maison de campagne" et venaient y passer le dimanche. A 20 kilomètres de PARIS à peine ! on croit rêver ! On pouvait pêcher dans la Seine, le poisson était très bon...L'espace nous appartenait...La vie était moins facile ? oui, bien sûr, mais on l'appréciait telle qu'elle était...

     

                         Une banlieue tranquille, un petit coin de banlieue...Un bonheur tout simple...

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  •                         "Si je n'aime, je ne suis rien"...

                        J'avais noté cette "citation" dans un cahier de ...1977 ! Je ressentais déjà le besoin de m'exprimer et comme les ordinateurs n'existaient pas, j'avais alors recours aux bons vieux cahiers. Honnêtement, j'avais inscrit que j'ignorais de qui était cette phrase...Alors, les progrès étant venus, un seul clic sur "google" m'a donné hier la réponse...C'est le titre d'un livre de Berthe Bernage, écrivain du début du siècle dernier...Écrivain "bien-pensant" comme on disait alors et que les jeunes filles lisaient avec passion ! et avec la bénédiction de leurs parents !

     

                        Pour moi, cette phrase est toujours valable...Pourquoi ce besoin d'aimer ceux qui m'entourent, parents, amis, relations...C'est vital...Mon caractère est ainsi fait...C'est vital (de même que la réciproque !). Je me souviens qu'un collègue m'avait dit un jour (c'était mon premier vrai travail) et je ne sais plus à quelle occasion : "Vous, vous avez besoin qu'on vous aime"...Cette réflexion m'est restée en mémoire....Mais, ce n'est peut-être pas si extraordinaire que ça ? est-ce que tout le monde n'est pas un peu pareil...On a tous besoin d'aimer et d'être aimé. Se sentir "rejeté", ne pas avoir la moindre affection pour quelqu'un...combien ça doit être affreux...le vide total...

     

                        Aimer son prochain, on m'a appris ça jadis...Mon prochain comprend les humains, les animaux, tous les êtres qui m'entourent...ça fait beaucoup de monde...Heureusement que les sympathies ou les antipathies me permettent quand même de faire un tri...Nul n'est parfait....

     

                        Un vieux cahier trouvé, quelques annotations en marge, et c'est reparti pour des idées en ordre dispersé...Je trouverai encore bien d'autres choses, ma vie a été assez longue jusqu'à ce jour... J'ai "du pain sur la planche" !

     

                        

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