•                     Messieurs...si vous vous étiez vus !

     

                        Et voilà...ils l'ont monté ce Tourmalet, et malgré le temps (pluie, brouillard...) j'ai admiré les coureurs et..le paysage ! J'ai regardé à la télévision la fin de la course et j'ai admiré ces coureurs et leur courage...leur rage de vaincre....Et l'arrivée des deux champions de cette montée...se congratulant réciproquement en descendant de vélo. Ah oui, ils méritaient des ovations...

     

                        Mais ce qui m'a navrée et m'a mise en rage, c'était le comportement d'hommes (peut-on leur donner ce nom), au bord de la route. Mais que voulaient-ils prouver ? qu'ils aimaient le sport ? qu'ils étaient là ? Ils mettaient en danger ces coureurs qui auraient bien mérité de rouler sans voir des gens leur courir autour, leur brandissant des drapeaux dans les jambes au risque de les faire tomber et de réduire à néant les efforts faits pour gagner ...Messieurs les spectateurs (et aussi quelques femmes...) vous ne vous êtes pas rendu compte à quel point vous étiez débiles ? Ce spectacle que vous donniez était d'un triste ! Aucune retenue...vous faisiez "les intéressants" sans vous apercevoir que vous n'étiez pas intéressants du tout...Oui, vous avez été filmés, oui, des millions de téléspectateurs ont pu vous voir...Avez-vous entendu ce que disaient les commentateurs sportifs de vos simagrées ?Non ? c'est dommage !!! Regardez bien les reportages qui vont être diffusés, et vous aurez certainement envie de pleurer de honte ! Moi, j'ai eu honte pour vous et je ne suis certainement pas la seule !

     

                         Le Tour de France est une fête...mais pas une fête où on excite des taureaux...vous vous étiez trompé de spectacle...quel manque de dignité !

     

                         Dommage qu'une poignée d'imbéciles croient toujours, pour leur plaisir, avoir le droit de gâcher le plaisir des autres tout en les mettant en péril. Si vous vouliez vraiment vous donner en spectacle, il fallait prendre un vélo et grimper ! c'était le moment.

     

                         Bravo à ces coureurs et merci à eux pour le spectacle qu'ils nous ont donné et pour leur courage. 

     

                         

                         

                        

     

     

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  •                                        Mais que diable venait-elle faire là ?

     

                        On trouve de tout dans mon 6ème étage ! en pleine ville ! J'ai cru que j'avais des hallucinations...Mais non ! Au plafond, pendant que je regardais la télévision hier soir, j'avais bien vu une sauterelle, mais pas la petite sauterelle des champs, non, une "énorme" ! sauterelle verte ! Comme c'était l'heure d'aller faire dodo, j'ai courageusement tout éteint et fermé la porte de la pièce en laissant la fenêtre ouverte ! Ce matin, plus rien...Je pensais qu'elle était partie et tout à l'heure...émotion...elle était sur un fauteuil ! Ah, on a beau avoir vécu des périodes difficiles, il y a des moments dans la vie où la peur est bien présente... Je n'allais tout de même pas crier au secours ou appeler les pompiers ? Alors, j'ai pris du sopalin et j'ai essayé de le poser délicatement sur cette visiteuse...Elle devait avoir des yeux partout...elle a attendu que je l'approche et hop, d'un saut, elle est passée derrière le fauteuil..

       

     

    Partie de cache-cache...c'est fou ce que ça peut s'amuser ces grosses bêtes  . Mon coeur battait...Enfin, j'ai été la plus rapide, je l'ai attrappée et l'ai posée sur la fenêtre, en refermant bien celle-ci pour éviter un retour intempestif !  

     

                         J'en connais qui en lisant cet article vont bien rire ...Je n'ai pas la réputation d'être courageuse devant...les insectes (surtout certains...).

    Je ne l'ai pas prise en photo, je n'ai pas eu le réflexe, ni le temps? J'ai trouvé celle-ci, qui est l'exacte reproduction sur Internet....

     

                         Mais que diable était-elle venue faire chez moi ?             

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  •                     Quelques mesures urgentes....

     

                        Il fait très chaud en ce moment et les tenues légères ont fait leur apparition...Tenues qu'on achète "pour rien" ou presque en cette période de soldes...Et comme toujours, je me souviens de ces années d'occupation...

     

                        Les tickets les plus divers avaient fait leur apparition depuis fin juin 1940, dont les tickets de textiles ... ce qui voulait dire que pour s'habiller correctement il ne fallait pas être difficile et surtout avoir de l'imagination. Pour ça, les français n'en manquaient pas (surtout les françaises). La coquetterie était toujours présente. On allait montrer à l'occupant que malgré tous les interdits, on pouvait, en toute légalité, rester "sortables" ! Et l'été 1941 arrivait....

     

                        Alors, sus aux armoires, aux fonds de tiroirs, aux vêtements dans les penderies qui dormaient depuis plusieurs années quelquefois ! Ah mais !

    Tout était bon pour se faire un chemisier, une petite robe qui sortait de l'ordinaire et avait fière allure : un bout de tissu restant, une robe qui ne vous allait vraiment plus parce que plus de mode ou qu'on ne l'avait que trop portée avant la guerre, une ancienne robe de votre mère...Tout y passait...On utilisait tout ! Et on a vu des robes en tissu uni, mais avec une jolie bande fleurie dans le bas, des manches longues qui devenaient courtes...Les femmes ont lancé une nouvelle mode ! On utilisait tout, on cousait, on cousait...on inventait ! Et voilà, nous étions élégantes quand même...Les "bons de robes, de manteaux" n'étaient pas légion...Les points de textile étaient comptés...Dans l'immédiat, ce qui comptait c'était la débrouille....Ce qui avait réussi pendant l'été, a été prolongé l'hiver...Je me souviens de ma mère qui avait fait faire un manteau dans un ancien pardessus de mon frère...L'envers des tissus devenait l'endroit et c'était "comme neuf"...Même chose pour les pulls détricotés et retricotés après que la laine ait été mise en écheveaux et lavée...Il n'y en avait pas assez ? qu'à cela ne tienne, on faisait des rayures de plusieurs couleurs...C'est devenu la mode...Et ça énervait tellement l'occupant de constater que les femmes françaises continuaient à être coquettes ! rien que pour ça, on trouvait tout beau !

     

                         Tant que la coquetterie ne perd pas ses droits, le moral peut tenir ! Ce que nous avons fait... C'est peut-être ça qui nous a appris à ne rien gâcher ?

     

                       

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  •                     Quand la chaleur amène un souvenir...

     

                        Parce qu'il fait très chaud, que je me trouvais mal coiffée...je me suis propulsée chez le coiffeur ce matin en lui intimant l'ordre (mais gentiment tout de même !) de me couper les cheveux ! J'ai pourtant besoin de toutes mes forces pour supporter la chaleur d'une part et surtout pour préparer efficacement ce déménagement prévu....Et si j'allais faire comme Samson ? Ma force actuelle résidait peut-être dans mes cheveux ? ça s'est déjà vu ! Tant pis, trop tard pour regretter. Ils sont coupés et j'aurais moins chaud...en réfléchissant bien, si j'ai moins chaud, j'aurais plus de forces ! logique non ?

     

                         Mais pourquoi ai-je repensé à ce jour de mon enfance où j'ennuyais ma mère pour qu'elle m'envoie chez le coiffeur ? J'avais beaucoup insisté, sans succès...Ma mère ne se laissait pas faire et pourtant, quand une idée me tenaillait, j'étais tenace, je ne capitulais pas facilement et revenais à la charge (entre nous, je n'étais pas une petite fille de tout repos...). Pour arriver à mes fins, j'ai cru bon de prendre une paire de ciseaux et de me couper une grosse mèche de cheveux, juste au-dessus d'une oreille ! horrible le résultat ! Encore plus horrible quand on saura que ce jour-là, ma marraine était venue passer la journée à la maison et qu'elle était assez sévère...Elle a repris les ciseaux et sans que j'aie le temps de dire ouf, m'a coupé une autre mèche au-dessus de l'autre oreille, en me disant "comme ça, ça sera symétrique" ! Alors là...personne n'osait rien dire, surtout pas moi ! si j'adorais ma marraine, je la craignais et j'ai accepté la punition...qui a mis un petit moment avant de se faire oublier ! Moi qui avais la réponse si"facile", je crois que ces deux mèches manquantes m'avaient enlevé toutes mes forces ! Elles m'avaient surtout servi de leçon !!!

     

                          Ferait-on ça maintenant ? C'était l'époque où on ne badinait pas avec l'obéissance et l'éducation....Vexée, oui je l'étais. Malheureuse ? pas du tout. Chez mes parents, les récompenses promises arrivaient toujours...les punitions répondaient aux mêmes règles...Pas d'injustice !

     

                          Samson avait eu tort de faire couper ses cheveux...moi aussi à l'époque !

     

     

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  •                     Le monde change...

                        Combien de fois entendons-nous cette phrase "Avant, ce n'était pas comme ça..." Oui, mais c'était quand avant ? Avant cette heure, avant ce jour, avant hier, ou...avant avant ? Avant c'était jadis et jadis c'est déjà un peu éloigné de nous !

     

                        J'ai connu l'avant-guerre, j'ai connu la 3ème, la 4ème, puis la cinquième République ! J'ai connu l'école comme tout le monde, les jeux d'enfants qui n'étaient pas électroniques, la TSF, la télévision, le téléphone à la portée de tous alors "qu'avant" c'était l'objet convoité mais réservé seulement à un petit nombre d'abonnés, l'ordinateur de bureau, le portable qu'on promène partout de même que le téléphone du même nom... Que de progrès de tous ordres, certains pour notre plus grand bien, d'autres...pour une plus grande consommation !

     

                         J'ai connu les hivers très froids avec les genoux gercés, les étés très chauds sans ventilateur ni climatisation, sans réfrigérateur.Comment faisait-on alors ? On vivait quand même. Puisqu'on ne connaissait pas autre chose, on n'était pas tenté ! Etions-nous des sages en puissance ? Non, pas du tout ! Petit à petit, quand les progrès sont arrivés et avec, l'envie d'en profiter, nous avons tout fait pour obtenir le confort, une meilleure qualité de vie...C'est humain ça...

     

                          Et maintenant, quand je dis "avant", je pense surtout qu'avant j'étais plus jeune et que je pouvais faire un tas de choses qui me sont beaucoup plus difficiles maintenant ! Des actions toute bête comme enfiler une aiguille, recoudre un bouton. Je sais encore bien sûr, mais il me faut plus de temps pour enfiler l'aiguille que j'en mettais pour coudre une robe jadis...Avant, je montais facilement les escaliers, maintenant, je prends l'ascenseur...Avant je faisais mes courses et portais des cabas bien remplis, maintenant...je me fais livrer (puisque ça existe !).....

     

                           Avant, les enfants étaient plus obéissants ? Pas forcément, mais on ne leur demandait pas leur avis ! Avant, c'était...avant ! les temps changent, il faut bien l'admettre. Avant j'étais maman, maintenant, je suis arrière-grand-mère ! quand je le disais que les temps changent !

     

                           C'est ça la vie !

     

                          

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