•                         Où est l'honnêteté ?...

     

                        Dire...colporter une nouvelle dont les sources n'ont pas été vérifiées et revérifiées...Quelle responsabilité ! Et que dire des nouvelles fausses colportées sciemment, dans le but de nuire ?...Cela arrive malheureusement, voici une petite anecdote dont j'ai été témoin, il y a...une cinquantaine d'années, et qui m'avait mise hors de moi !

     

                        J'allais très régulièrement préparer la paie des ouvriers dans une usine qui employait mon père (à l'époque, ça me rendait service, j'avais décidé de me consacrer à nos enfants...mais un petit supplément à l'ordinaire n'était pas à dédaigner !). Il y avait deux patrons, un charmant, honnête, gentil avec le personnel, un "bon patron"...Et un autre...arrogant, distant, avec une conscience que je jugeais "élastique". Je ne l'aimais pas, je ne sais pas pourquoi exactement, mais c'était ainsi ! Antipathie irraisonnée, mais bien présente ! Il vient un jour dans le bureau de mon père et je m'y trouvais. Il se plaint d'un ouvrier, sans raison spéciale, et dit à mon père : il faudrait le renvoyer...Mon père lui répond devant moi qu'on ne pouvait renvoyer quelqu'un sans raison valable...Et la réponse que j'entends, m'a fait sortir de mes gonds "Quand on veut renvoyer quelqu'un, on peut toujours dire que par erreur, il y a eu dans son enveloppe de paie, 1000 francs de trop et...qu'il n'a rien dit " (à l'époque, les salaires étaient payés en liquide et mis dans une enveloppe avec la fiche de paie)......Stupéfaction de mon père et de moi qui sans réfléchir dis à ce monsieur "Mais, c'est malhonnête" ! J'avais osé me rebeller contre cet homme, considéré "comme un homme bien", puisqu'il avait de l'argent !

     

                          Mon père m'a donné raison mais m'a fait le reproche de ne pas avoir respecté son patron ! Et je lui ai alors dit que pour moi, les gens "bien" étaient ceux qui étaient bien moralement, leur fortune ne comptait pas...Un pauvre diable aurait pu se trouver accusé de malhonnêteté, sans raison, avec des preuves fabriquées et incontrôlables...La calomnie peut en faire du mal .!..

     

                          J'ai perdu ce petit travail, ce qui m'était bien égal...La joie que j'avais ressentie en vidant mon sac, compensait cette petite perte ! et à l'époque, il y en avait des petits boulots à faire !!!J'ai besoin de respecter les gens qui m'entourent et là...c'était impossible !

     

                          Pourquoi cette petite histoire m'est-elle revenue à l'esprit aujourd'hui ?

     

                         

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  •                                         Il faut oser...oui, mais...

     

                        Dire ce que l'on pense et se défendre, surtout quand la cause est juste ! Mon père racontait cette petite histoire...peut-être pas si véridique que ça !

     

                        Un contremaître, un vrai meneur d'hommes, critiquait souvent son patron devant le groupe d'ouvriers qu'il commandait et leur disait qu'il ne fallait pas avoir peur de réclamer...Les réclamations allaient de l'augmentation de salaire, à la fourniture de boissons fraîches, en passant par une salle de repos et bien d'autres choses...Il disait qu'il ne fallait pas laisser faire les patrons et surtout se laisser faire par eux...et que lui, il allait en parler...Il ne craignait personne et au fond, ce qu'il réclamait n'était que justice...Les autres ouvriers admiraient son audace et son courage et se sentaient défendus par lui . Un jour, le contremaître est convoqué chez le patron et avant de s'y rendre, il prévient les autres qu'il va y avoir des explications... "Je vais lui dire, moi, je lui dirai...il va m'entendre etc..." Quel homme, on pouvait compter sur lui !

     

                         Quand il revient 1/2 heure plus tard, il trouve l'atelier fébrile, chacun se demandant ce qu'il en était résulté de cette visite ? Dame, le patron, c'est le patron, et tout le monde avait un peu tremblé..."Alors, raconte ... Tu as pu lui parler au patron, ça s'est bien passé ? " Réponse du contremaître "Bien sûr, je n'avais pas peur ! ah mais..." "Et tu lui as vraiment dit tout ce qui n'allait pas, que nous n'étions pas contents ?"..."Oui, oui, j'ai tout dit ...enfin, je lui ai tout dit...en dedans de moi ...mais s'il m'avait laissé parler, je lui aurais tout déballé ... Je ne crains personne moi !"

     

                          A qui peut-on se fier ? C'était avant la guerre...

     

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  •                                         Il y a bien longtemps...

     

                        Vraisemblablement en 1930 ou 1931 ! Mon père avait alors acheté une voiture ce qui, à l'époque, n'était pas une dépense courante ! Et pour les vacances, délaissant la Lorraine où nous allions "depuis toujours", il avait alors décidé de nous emmener à Jullouville, dans la baie du Mont St Michel...La mer...quelle nouveauté pour nous...Mon frère et moi ne tenions plus en place et il y en avait des préparatifs à faire ! Habitant la banlieue, nous voici partis à PARIS avec ma mère dans le but de "faire les magasins"...Il nous en fallait des choses pour être dans le coup et surtout à la mode de l'époque !!!!Mais nous étions aidés par des amis de mes parents qui eux, avaient l'habitude, possédant une maison à Jullouville...

     

                         Je nous revois dans tous les grands magasins où le choix était vaste...D'abord les maillots de bain : ceux pour faire trempette, ceux pour mettre en sortant de l'eau ! on ne séchait pas sur place alors...ça ne se faisait pas ! Ces maillots, on les trouvait très beaux et élégants...maillots une pièce comme il se doit ! Pas trop décolletés pour les filles, les cuisses pas trop dégagées..."ça ne se faisait pas" ! Pas de minis...et des peignoirs en éponge, genre capes, pour sortir de l'eau...et des chaussons en caoutchouc pour aller dans l'eau...et des bérets (blancs pour les filles, basque pour les garçons)...Nous étions uniformisés, mais si heureux. Les vacances n'avaient pas encore été rendues obligatoires pour tous et nous nous rendions bien compte que nous étions favorisés.

     

                          Pour les parents, "uniformes" aussi...Tenues blanches pour la plage...Pyjamas de plage pour ces dames...Il fallait être dans le vent ! Et maillots qui ne laissaient apparaître que peu de chair ! Mais que tous quittaient bien vite après le bain...Pas question de bains de soleil...oh ! vous n'y pensez pas !

     

                          Et j'oubliais, la tenue de pêche à la crevette ! ça, c'était un peu folklorique ! il ne fallait surtout pas avoir l'air apprêté...Alors, vieux pantalons, vieux pulls, grands chapeaux de paille un peu délabrés...et les épuisettes spéciales !

     

                                                 Ne pas oublier les cabines rangées le long de la plage et que nos parents louaient dès notre arrivée. On y entreposait nos jouets pour le sable, les articles de pêche, les peignoirs de bains, les chaises-longues...enfin, tout ce qu'on ne promenait pas tous les jours !

     

                          Et nous étions heureux comme ça...un peu ridicules ? Mais c'était la mode ! que ne fait-on pas pour la mode...Ce qui importait, c'était la mer, les châteaux de sable, les jeux sur cette grande plage de sable fin....et la gymnastique obligatoire sur la plage, le matin....Quelles merveilleuses vacances !

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  •                     Il suffisait d'y penser...

                        Alors que les résultats du bac 2010 sont affichés en faisant des heureux et des déçus...moi, je range (encore et toujours !). Et je retrouve ce petit article de journal qui m'avait été envoyé par mon fils aîné il y a bien des années...Il l'avait découpé dans un journal de sa région en Normandie. Je n'en connais pas l'auteur, mais je le rapporte ci-dessous :

     

                        "Le Saviez-vous ?

     

                        "Plus on étudie, plus on en sait.

                        "Plus on en sait, plus on en oublie.

                        "Plus on en oublie, moins on en sait.

                        "Moins on en sait, moins on en oublie.

                        "Moins on en oublie, plus on en sait.

                        "Alors, à quoi bon étudier ?

     

                        C'est simple, non, il suffisait d'y penser !!! Ce n'est pas très sérieux non plus, mais si ça vous a fait sourire, je n'ai pas perdu mon temps aujourd'hui !

     

     

     

     

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  •                         Ni diamants, ni or, ni argent....

                        Les trésors, ce sont aussi ces petites choses insignifiantes qu'on garde un jour ou qu'on note, sans savoir pourquoi, ni ce qu'on en fera ! Et pour ça, je crois que je suis championne toutes catégories...Et voilà, je les retrouve une à une (le classement a du bon !)...Je me pose alors plein de questions sur mon état mental ! la manie de collectionner, de garder...ça se soigne docteur ? Un peu tard pour moi ! Allez, ne gardons que l'essentiel, non sans avoir relu ces quelques annotations qui à une certaine époque, me semblaient tellement justifiées ! J'étais plus jeune alors...

     

                         Les souvenirs font souvent partie de ces petites choses insignifiantes, mais tellement utiles ! que deviendrais-je si je n'avais pas de souvenirs ? J'ai déjà perdu tous les souvenirs palpables de mon enfance et de mon adolescence et ils me font défaut...Alors, si je ne gardais pas les souvenirs plus récents, je préfère ne pas y penser !

     

                         J'essaie de me donner des excuses pour avoir gardé tant de bazar ! un vrai bric-à-brac...Tiens, je me souviens...ce petit bibelot de "quelques sous", il m'avait été offert par un des miens, un jour de fête des mères...Une oeuvre d'art pour celui qui en était le donateur et un vrai trésor pour la maman...Et cette étiquette ? elle était sur un joli bouquet de fleurs reçu par Interflora  pour une fête ou un anniversaire...

     

                         Mieux que des bijoux, ces toutes petites choses, ni diamants, ni or, ni argent...Des marques de tendresse...Qui donc pourrait y résister ? Courage ! rangeons....

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