•                       Pour ne pas en pleurer ?

     

                          Il me revient à l'esprit une phrase du film "Les tontons flingueurs" je crois : "Les cons, ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît"....Et ce matin, je me disais en regardant les actualités à la télévision, que cette définition était exacte ! Il était question de "la reprise" qui est poussive ! Une solution a été avancée par un personnage à la tête de l'état :"Alors, poussons" ! Etait-ce de l'humour ? Bof...il semblait un peu noir ...et pas très intelligent...

     

                          Il faut croire que nous n'avons pas assez poussé, puisque la reprise prévue pour fin 2013 (et nous y sommes)...se fait attendre... Nous sommes dans le pétrin et la pâte n'est pas encore assez levée sans doute. Que devons-nous faire ? rire ou pleurer ? Optimistes et pessimistes, à vos réflexions ! Comme Figaro, il nous faut "rire de tout, de peur d'être obligés d'en pleurer". Oui, bien sûr, mais avec quelques limites...L'avenir de notre pays est en jeu et ça devient grave ! Nous ne pouvons vivre que sur des promesses, c'est inconfortable et ça mène où ?

     

                           J'aime l'humour et je suis de caractère optimiste, mais, est-ce dû à ma santé actuelle, je n'ai pas apprécié au maximum, ce qui se voulait sans doute destiné à nous rendre "combattants" ! "Faut ce qu'il faut", mais pas plus .Je redis une fois de plus que je n'y connais rien à la politique...mais il me semble qu'on ne peut tout transformer en humour, surtout au 1er degré ! Et le respect des français, où était-il ? Il semblait bien absent.

     

                           Suis-je "poussive" au point de ne rien comprendre ? Alors, poussez-moi ! Je veux comprendre.....

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  •                       Tous les espoirs sont permis...

     

                          Plus que quelques jours avant que les chaussures des enfants se retrouvent groupées au pied de chaque sapin...ou comme jadis devant la cheminée ! Ces chaussures que nous avions bien astiquées, le Père Noël ne déposant pas de cadeaux sur des chaussures sales...Elles étaient accompagnées de tous nos espoirs concernant la réalisation de tous nos désirs...Quelle époque merveilleuse ! Quand tous les espoirs sont permis, on peut attendre ! Bon, il y avait bien quelques petits cas de conscience qui vous faisaient poser cette question "Ai-je été assez sage ?" . Notre lettre était bien partie et arrivée puisqu'elle n'était plus sur la fenêtre où nous l'avions déposée, c'est une preuve ça !

     

                          Et le Père Noël ne pouvait rien vous refuser...quoique...Il n'aimait pas ceux qui demandaient trop de choses, il fallait être raisonnable ! Rien de changé à notre époque ? pas certain ! Les tentations sont là, à chaque coin de rue, dans chaque supermarché. On a envie de tout ! Tant pis si ce n'est pas raisonnable ! C'est Noël et...tout est permis, même les espoirs insensés ! Les adultes font des rêves aussi et ils espèrent qu'ils se réaliseront. On dit que "l'espoir fait vivre", alors, vivons ! Il y a même des adultes qui aimeraient redevenir des petits enfants et...jouer avec un train électrique que bien sûr le Père Noël apportera à leur fils, quel que soit son âge ! Moqueuse moi ? même pas ! Combien de mamans aussi aimeraient rejouer avec une belle poupée qui raviverait leurs souvenirs ? Et les dinettes ? et le Méccano pour les garçons ? Tiens, j'en ai entendu parler à la télé ces jours derniers...il aurait la cote celui-là actuellement et pourtant il n'est pas jeune...

     

                            Allez, petits et grands, rêvez et espérez puisque c'est Noël ! Je sais, beaucoup rêvent à des jours meilleurs, aux situations qui se dégradent et assombrissent l'avenir...Des enfants n'auront pas ce qu'ils désirent...Y a-t-il un père Noël pour eux ? Je le souhaite.

     

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  •                                 Que je ne vous ai pas rendu visite...

     

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                            Quand on a beaucoup à dire, il semble qu'on a rien à dire ! La vie est bien compliquée. J'ai observé depuis le paradis des animaux, ce qui se passait sur terre ces derniers mois ! Rien de bien réjouissant...J'ai entendu parler d'impôts...J'en ai même beaucoup entendu parler. J'ai cru comprendre que les gens n'aiment pas le mot ou ce qu'il représente ! Je ne me souviens pas en avoir payé (il est vrai que Patou et Magitte payaient tout pour moi..J'étais déchargé de tout souci). Ah par exemple, j'en ai eu du souci quand Magitte a décidé de prendre des vacances ! à son âge, était-ce bien raisonnable ? Et qui avait raison ? Moi bien sûr ! quel retour et quelle peur elle a fait aux siens !

     

                              Pourquoi vouloir prolonger un séjour agréable par un séjour à l'hôpital ? Décidément, je ne comprends pas les humains ! Je me souviens toujours du jour où partie faire quelques courses, elle avait glissé sur un gâteau et s'était cassé le pied ! C'était il y a 20 ans déjà...ça lui avait gâché l'été ! impossible de profiter de la piscine à ROBION, le grand plâtre qu'on lui avait posé l'empêchant de se déplacer facilement ! Décidément, elle n'a pas de chance avec ses jambes ! Cette fois-ci, il parait qu'on lui a mis des vis pour tout réparer...Elle va finir par être rafistolée de tous côtés...Mais cette fois, "ils" l'ont gardée à l'hôpital. C'était sans doute plus grave je crois...Et moi qui ne pouvais rien faire pour elle...J'aurais bien voulu l'aider, même encore maintenant il m'est pénible de la voir se déplacer avec cet engin fait pour déambuler ! quel mot ! ça n'a pas l'air trop pratique, mais il paraît que c'est nécessaire !

     

                               J'aurais aimé vous parler d'autre chose, mais j'ai été très peiné. Moi, le docteur (vétérinaire ça s'appelle), m'a souvent soigné, mais on ne m'a mis ni plâtre, ni vis. Je tenais tout seul ! J'étais "costaud" moi !

     

                               Pauvre Magitte ! elle essaie de se distraire en regardant la télévision ou en lisant les journaux...Mais elle dit que les nouvelles sont "désespérantes" ! de quoi m'aider à ne pas regretter d'avoir quitté cette terre depuis longtemps déjà ! Comme je dors beaucoup, je me repasse tous mes souvenirs "en boucle" et je pense à tous ceux qui furent les miens : enfants, petits-enfants et mes maîtres. Je n'oublie personne !

     

                                A une autre fois...

     

     

     

     

     

     

     

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  •                       Petite conversation...

     

                          C'est dimanche, jour de relâche, notamment pour les soucis, les ennuis...Mais de quoi pourrais-je vous parler ? J'ai "remisé" mes petites misères qui semblent si peu importantes comparées à toutes nos misères d'habitants de cette France que nous aimons malgré tout ... Malgré tout ? c'est-à-dire malgré tous ses défauts, les dits et non-dits de ses dirigeants, les idées concernant son avenir, idées rapidement démenties (heureusement pour certaines) et qui prouvent que nos têtes pensantes ne sont pas à l'unisson !

     

                           L'unisson ! que voilà un grand mot qui semble bien désuet...Qui est à l'unisson et de quoi ? Avons-nous un exemple venant de plus haut et que nous pourrions suivre ? Chacun parle comme il veut, quand il veut...Les paroles s'envolent c'est bien connu, mais il en reste toujours quelque chose. Comment suivre une voie quand elle vous indique des chemins erronés ? Entre les "non je n'ai pas dit ça" et les "moi je veux", comment pouvons-nous nous y retrouver ? La vie n'est pas facile...Qui croire ?

     

                           Nous jouons sur une corde raide, trop tendue...Et cette corde-là pourrait bien se rompre ! Et j'en viens à mes souvenirs...toujours eux ! Il fut un temps horrible pendant lequel nous avons essayé de survivre, portés par l'espoir qui nous était apporté par un homme. Et nous avons survécu grâce surtout à l'Unité qui s'était révélée à l'époque...alors qu'il y avait "ceux qui croyaient au ciel" et "ceux qui n'y croyaient pas". Tous ensemble nous pouvons y arriver, telle était la pensée de chacun alors...Et le résultat a été magnifique...Si on pouvait laisser de côté les luttes de partis, les couleurs des uns et des autres, et ne penser qu'à la France, à sa continuité, à ses origines, à sa culture et essayer de la rendre plus belle, plus attirante, sans rien renier de ses racines !

     

                            C'était une conversation à "bâtons rompus", conversation d'un dimanche d'hiver...

     

     

     

     

     

     

     

     

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  •                       Celui du début du 20°siècle !...

     

                           Mais oui, "je vous parle d'un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître"...C'était le temps de ma jeunesse lointaine...Est-ce à dire que c'était le bon temps ? Tout est relatif... La vie était dure, les gens travaillaient beaucoup, les femmes, bien que "restant à la maison", étaient surchargées de besogne : ménage, lavage, raccommodage et couture, tout cela sans appareils ménagers autres que balais, serpillières etc...Et surtout, il leur fallait s'occuper du mari et des enfants, ce qu'elles faisaient par amour ! C'est que la femme l'aimait sa famille et aussi "son homme" ! L'amour des enfants était inné. Pas besoin pour elle de leur dire dans le creux de l'oreille "je t'aime"...Leur dévouement, leur abnégation étaient présents. Combien de mères n'avaient justement pas très faim quand le repas était un peu juste et que les bouches à nourrir réclamaient ? Je n'exagère rien, j'ai pu constater ça "de visu"...L'amour des parents pour leurs enfants ne ressemblait pas à celui du 21°siècle... Ce qui ne veut pas dire que les parents actuels n'aiment pas leurs enfants ! Eux veulent ce qui leur semble le mieux pour eux : la joie, la liberté en tout ! Sont-ils pour autant préparés à la vie future ? A la moindre déception, les petits sont "déboussolés".

     

                             Noël approche...Bien des enfants, très aimés par leurs parents, ne pourront avoir les cadeaux dont ils rêvaient. Ils seront malheureux et leurs parents aussi. Faire comprendre à un enfant qu'on aimerait bien lui faire plaisir, mais que "celà n'est pas possible", parce que Papa a perdu sa situation, qu'il faut se nourrir, s'habiller et essayer de faire durer les revenus 31 jours, n'est pas chose facile et peut être dramatique ! Dire "non je ne peux pas", n'a rien à voir avec le "non je ne veux pas". D'un côté, il y a la constatation d'une situation désespérante, et de l'autre la volonté de ne pas céder ! Nuances....

     

                             Mais il ne faut pas s'imaginer que tout était mieux jadis ! Tous les progrès qui ont déferlé sur nous depuis la guerre, n'existaient pas. Pas d'appareils électriques pour améliorer la vie de tous les jours...Les lois sociales n'existaient pas non plus qui ont aidé les familles à consulter un médecin en cas de besoin...Combien de gens mouraient d'avoir "économisé" une visite de docteur et les médicaments prescrits ! Il y aurait tant à dire sur ce sujet !

     

                              Tout en déplorant le laxisme actuel dans l'éducation, je suis bien obligée d'admettre que tout n'était pas extra jadis ! Deux mondes tout à fait différents qu'on a voulu séparer à tout jamais, sans garder ce qui pouvait être bien dans l'un ou l'autre...Améliorer sans détruire, tel aurait dû être le "maître-mot"...Née dans le premier quart du siècle précédent, je me sens une femme du siècle actuel...Je regarde en arrière avec une certaine nostalgie, mais je regarde "en avant" avec espoir...Je me trouve bien compliquée !

     

     

     

     

     

     

     

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