•                      A nous de juger...

     

                         Préavis de grève à la SNCF avec prévision de la pagaille qui en résultera...Grève des Contrôleurs aériens avec la pagaille qui en est résultée...et pour ces deux grèves, un nombre croissant de mécontents...SNCF qui transporte chaque matin des millions de travailleurs (quand tout va bien)...Aéroports où se sont rencontrés tant de mécontents parce que dans l'impossibilité de se rendre à des rendez-vous importants, ou tout simplement sur un lieu de vacances longuement prévu à l'avance et pour lequel on s'était souvent privé après avoir économisé "sous par sous" comme on disait à mon époque... Faut-il accepter tout ça sans rien dire ? Des grèves, toujours des grèves....

     

                          Et une nouvelle qui ne nous touche pas encore directement, mais qui pourrait peut-être faire des émules ? Arrêt brutal de la Télévision publique en Grèce, qui n'émet plus depuis hier soir...Imaginons que cela se produise chez nous. La Grèce, c'est de notoriété publique (!) n'a plus d'argent et pour elle, supprimer les chaînes publiques lui ferait faire de substantielles économies. J'ai entendu hier soir, sur "notre chaîne publique" qu'en particulier, ce qui coûtait très cher, hormis les salaires des différents corps de métier nécessaires (?) au bon fonctionnement des émissions, c'était la location de tous les feuilletons américains qui sont passés "en boucle" à longueur de journée.Bien sûr, il n'était question que de la Grèce... Est-ce la même chose chez nous ? Devons-nous craindre les mêmes mesures qu'en Grèce ? On ne sait jamais, une idée émise en l'air peut faire son chemin... Nous avons des chaînes privées...Mais les publiques ? remplissent-elles vraiment leur rôle qui serait d'instruire et de divertir ? Et "combien ça coûte" ? Une fois de plus, j'ergote, sans me souvenir que nous sommes un monde à part puisque, même le nuage de Tchernobyl s'était arrêté à nos frontières.... Que craignons-nous ? Rien sans doute...

     

                             Mais il faut bien reconnaître que les nouvelles "du front" ne sont pas bonnes !

     

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  •                                      Et la "vocation" dans tout ça ?.....

     

                         "Vocation" ! que voilà un mot désuet ! décidément, ma pauvre Magitte, tu n'évolues pas ! Qui parle de vocation ? En notre époque où tout doit "rapporter" de l'argent, quelles vocations peuvent être désintéressées ? Les vocations des religieux et religieuses qui ont un idéal, et les vocations de certains chercheurs qui, par amour de la science, veulent découvrir, coûte que coûte, qui un vaccin, qui un remède, qui les secrets d'une maladie inconnue... Jadis, les médecins qui se dévouaient sans compter pour le bien d'une clientèle qui les aimait (sans être toujours reconnaissante pourtant !)

     

                          J'avais écrit, il y a quelques années, un article sur les anciens métiers et professions...J'ai extrait de cet article ce que je rapporte ici en "copier/coller"... 

     

     

                        

     

     

                                  Les médecins -

     

                                  Qu’ils soient de campagne ou de ville, ils étaient aimés de leurs patients  car ils faisaient partie de la famille. Dévoués à l’extrême ils étaient, pour la plupart, venus à la médecine par vocation  et ils ne comptaient pas leur temps . Leur vie n’était pas toujours facile …et les patients non plus qui attendaient le dernier moment pour faire appel à eux et auraient bien aimé être guéris en un temps record ! Mais voilà quand on avait trop attendu par raison d’économie, le pauvre docteur , malgré tout son savoir, ne pouvait pas toujours faire des miracles. Pas de Sécurité Sociale à l’époque… Beaucoup de gens ne pouvaient se permettre de faire venir le médecin pour ce qui n’était peut-être pas grave…

     

                                  Mais ce médecin, on avait confiance en lui. Très souvent, il connaissait chaque membre de la famille pour être intervenu un jour ou l’autre ou même pour l’avoir mis au monde ! Le médecin généraliste était  « omni-intervenant » ! Que ce soit  pour un accouchement, pour une bronchite, pour une blessure, une grippe , un fort mal de ventre…il était là, avec son savoir et son dévouement.  On reconnaissait qu’il avait fait des études longues et difficiles et pour ça, on l’admirait et on le respectait.  Est-ce à dire que maintenant  ça a changé ? Ce sont les mentalités qui ont changé. Beaucoup de médecins sont toujours très dévoués heureusement, mais on a peut-être tendance à trouver tout cela normal. Et puis, et puis…il y a peut-être un peu l’argent qui gâche tout ? Beaucoup de « peut-être » dans ma réflexion et de regrets"

                       

                                  Eh oui, à l'époque, déjà beaucoup de "peut-être" et de regrets...Et maintenant ? A de rares exceptions près, le médecin que vous appelez, "votre médecin traitant", n'a pas beaucoup de temps à vous consacrer...Il est pressé...Il se fixe peut-être un temps par malade : pas plus de....Je n'ose penser qu'il se fixe un montant des honoraires journaliers. Ce qui est certain, c'est qu'il va vite, vous empêchant de parler de ces petites misères qui vous ennuient...On a un peu l'impression qu'il vient "pour une chose bien définie" et, que pour le reste...il reviendra, et vous paierez à nouveau ! Il y a même celui qui arrive chez vous avec son téléphone portable rivé à son oreille, et qui continue sa conversation...C'est une chose que j'admets bien volontiers lorsqu'un malade appelle en urgence, mais pour d'autres conversations...il y a temps pour tout ! Et la savoir-vivre, qu'en fait-on ? 

     

                        J'ai peut-être été mal habituée...Pendant des années, nous avons été suivis, mon mari surtout, par un médecin dévoué, représentant la médecine de l'ancien temps malgré son âge encore jeune ! Le vrai médecin de famille qui vous tranquillisait, était présent dans les catastrophes...vous donnait confiance. Je crois que là, la vocation était bien présente...

     

                         Je sais, la vie des médecins - généralistes en particulier - est une vraie vie de labeur, mais pas au détriment de l'humanité. Les malades, les vieillards, sont des humains...à considérer comme tels. De même que le médecin n'est qu'un homme avec lequel ses patients devraient pouvoir parler...s'ils en avaient le temps.

     

     

     

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  •                      "C'est pas moi...c'est l'autre !"

                        

                         Même pas de responsables, encore moins de coupables ! La crise qui nous empoisonne la vie depuis bien des années, comme tout le monde sans exception, avait pu le constater, serait-elle responsable et elle seule ? Oui en grande partie sans aucun doute, mais le fait est là, inscrit "noir sur blanc", la France est en récession. .Avons-nous su la gérer ? Avons-nous fait les économies nécessaires ? Avons-nous agi au mieux contre le chômage galopant ? Avons-nous fait les réformes nécessaires et surtout utiles ?...Si je dis "nous", c'est plus par gentillesse, pour ne froisser personne ! Mais il ne faut pas oublier que nous avons des dirigeants élus sur leurs promesses (ce qu'ils savent revendiquer suivant les cas). Se sont-ils trompés ? Ont-ils eu trop confiance en eux ?...Que de questions à cette recherche de responsabilités...Bon, d'accord, on a demandé à certains français (dont les retraités, ces "richards") de faire des sacrifices...Demandé ? que non pas ! on leur a imposé ... Les ménages suivent difficilement les augmentations du coût de la vie, des impôts et taxes aussi diverses que variées...Ils ont souvent des petites bouches à nourrir et allez expliquer aux enfants que la France à besoin d'eux et que très bientôt, on leur partagera une cerise en deux (à la condition de pouvoir acheter des cerises). Même les pommes sur lesquelles se rabattaient les mères de famille dans ma jeunesse, atteignent des prix exorbitants ! Et le pain, et le lait et...tout ce qui est nécessaire à la vie et à la croissance des enfants ! C'était juste un exemple parmi tant d'autres...Question "que fait-on ce soir ? on dîne ou on va au cinéma ?" Impossible souvent de faire les deux...

     

                             J'avoue : je ne suis pas fière de mon Pays et pourtant, je l'aime ce pays où se trouvent mes origines. Je l'ai déjà dit, on a besoin d'admirer ceux qu'on aime...Lors de l'occupation, après cette guerre éclair que nous avions lamentablement perdue, il nous a fallu "sauver l"honneur". Ce que bon nombre de français ont fait. Nous avons accepté les privations, les vexations, les déportations, mais des hommes et femmes courageux n'ont pas perdu l'espoir et ont travaillé pour la renaissance de notre pays et notre fierté. Mais c'était la guerre !

     

                             Serions-nous en guerre ? pas encore....Suis-je devenue si âgée pour revoir ça ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  •                      Sur le contentement...

     

                         Qui a dit : "On peut tromper tout le monde un certain temps, on peut tromper un certain monde tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps" ?... Je me souviens que j'aimais beaucoup cette pensée ...Je me demande bien pourquoi elle me revient à l'esprit en ces premiers jours de Mai ? Peut-être parce que je réfléchis beaucoup à ce manque de modestie qui nous entoure, à ce contentement de soi qui l'accompagne ? Contentement de soi ou orgueil démesuré ? C'est "kif-kif mon z'ami"...L'orgueilleux a le culte de sa propre personnalité; il la glorifie, il l'encense...Oh, que de "Moi je" (sous-entendu je ferai mieux que les autres, je ne peux pas me tromper, je suis TRES instruit à défaut d'être très intelligent), et pendant ce temps, la terre tourne, les années s'écoulent...et...rien n'a avancé..."Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"...Si encore c'était en bien !

     

                           Peut-on sans aucun risque, pour soi comme pour les autres, croire vraiment qu'on ne peut pas se tromper ? En plus de l'orgueil, s'ajouterait une bonne dose de bêtise. Entêtement ? "Je persiste"...La voie n'est pas la bonne, mais "tous les chemins mènent à ROME" c'est bien connu...Pas obligatoirement à la victoire...ou alors, il faut se faire sérieusement aider...

     

                            Tous ces sujets de réflexions tournent dans ma tête...et sans m'engager beaucoup, je crois que je peux affirmer que je ne suis pas la seule "titillée" par de tels sujets. Et la question se pose :"Où allons-nous ? qu'allons-nous devenir ? " J'ai déjà connu une époque troublée...c'était juste avant la guerre de 1939...

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  •                        Moi Squirou...

     

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                           Puisque vous troublez mon repos, il faut que je vous dise à quel point je suis déçu ! Je croyais que les humains étaient bons, honnêtes, aimants et surtout qu'on pouvait compter sur eux ! Bien sûr, comme vous le savez, j'ai été un chien très heureux. On m'aimait et j'aimais tout le monde...Je n'avais pas le droit de faire tout et n'importe quoi ... Comme pour tous les hommes, il y avait des règles à respecter...Par exemple, je ne devais pas voler ou "chaparder" ce qui revient au même...Je devais respecter mes maîtres et tous ceux qui venaient à la maison...La tentation me visitait bien parfois, mais je résistais (enfin, je faisais des efforts)... Je réfléchissais un peu et je me disais que puisqu'il y avait des règlements pour les humains, c'était normal que je les suive également...même s'il m'en coûtait !

     

                            Et voilà que je m'aperçois que les hommes écoutent beaucoup plus leurs mauvais instincts que les règlements ! Et c'est pour ça que je suis déçu ! Fâché ? non même pas ! je préférerais être fâché que déçu, ce mot voulant dire, d'après moi, qu'on s'était fait des illusions en croyant que les humains étaient bien au-dessus de nous ! Patatras, "même pas vrai" comme disaient mes petits amis de vacances ! Je m'aperçois que certains hommes suivent leur instinct, et font des choses mal, pour lesquelles on m'aurait puni !

     

                            Regretter...oui bien sûr...mais est-ce suffisant ? Quand on a bien profité de ses méfaits, il est peut-être un peu tard pour regretter ? J'ai bien du mal à comprendre les humains...et pourtant je n'arrête pas de réfléchir...C'est vrai que je ne suis n'étais qu'un chien et que le cerveau des humains est plus perfectionné que celui des animaux ... ça ne semble pas leur être tellement utile pour faire le bien...

     

                            Il y a quand même des êtres qui font partie des exceptions et ceux-là, je les aime !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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