-
Une rencontre....
Au "Paradis des animaux"...
Moi Squirou que vous connaissez déjà, j'ai fait une rencontre en me promenant au Paradis des animaux, là où je me trouve depuis tant d'années déjà
! Et quelle rencontre ! le chat noir dont Magitte a déjà parlé, qui était le compagnon de sa jeunesse et de celle de son frère André. Le hasard fait bien les choses paraît-il...Nous sommes
tellement nombreux que nos routes auraient pu ne jamais se croiser ! Comme deux vieux copains, nous nous sommes mis à échanger nos souvenirs, très anciens pour Mickey (c'était son nom), un peu
moins anciens pour moi.
Il m'a raconté que chez les parents de Magitte, il y avait deux chiens avant la guerre. Une petite chienne Minnie qui était sa copine, et un gros chien Dick, un Malinois qui lui faisait un peu peur...Ils étaient heureux, aimés par Magitte et son frère et aussi leurs parents. Ils étaient leurs compagnons de jeux. A cette époque, les animaux n'étaient pas toujours gâtés...Il paraît que certains chiens étaient attachés et qu'ils couchaient dans une niche...Je n'aurais pas aimé...mois, j'aimais "un certain confort"...Mickey lui, était très gâté paraît-il. C'était un "chat de compagnie"...
Moi, je lui ai raconté ma vie à ROBION. Je crois bien qu'il m'enviait un peu, surtout quand je lui ai dit que les petits-enfants venaient en vacances...Il aurait aimé...Mais nous avons parlé aussi de "l'ambiance en France" avant la guerre, époque que je n'ai pas connue...Tout comme maintenant, on parlait de gauche, de droite, de guerre...Décidément, il semble que les hommes soient faits pour se disputer ! Il paraît que le papa de Magitte grognait continuellement contre tous les gouvernements qui se succédaient...Et on parlait beaucoup de la guerre qui ne manquerait pas d'arriver..Moi, je lui ai raconté "mon temps de paix" pas si calme que ça...Et, j'ai appris cette chose horrible : pendant la guerre, il n'y avait presque rien à manger ! Oh, là, là....Alors, Mickey, il m'a avoué qu'il chapardait un peu parfois, quand il avait trop faim ! Moi, je lui ai avoué que la faim, je ne connaissais pas ! Je me demande comment j'aurais fait si j'avais vécu à cette époque...Et en plus, ce pauvre Mickey, il attendait le retour d'André, son jeune maître...Mais en vain...Et lui-même, il m'a raconté comment il avait quitté cette terre, un soir de bombardement...il n'a pu se mettre à l'abri et...plus de Mickey !
Bien sûr, nous avons parlé de l'époque actuelle...il nous arrive quelques échos de la vie sur terre...Ni l'un, ni l'autre n'aimerions vivre actuellement ! il semble que tout "aille de travers". Ah ces hommes qui n'arrivent pas à s'entendre...Ils n'ont pas les mêmes idées chacun pensant que les idées de l'autre sont mauvaises ! Pourquoi ? Et les gens ne sont pas heureux...il suffirait pourtant de peu de choses peut-être pour que le bonheur arrive...Mais, quand personne ne veut céder, il n'y a plus de bonheur possible ! J'étais vraiment content d'avoir fait cette rencontre...Nous avons pu échanger tant de choses...Et si les humains en faisaient autant ? échanger entre générations ? ça résoudrait sûrement des problèmes...
-
Commentaires
Pour arriver aux postes de commandement, il a fallu jouer des coudes, écraser quelques amis, de sorte qu' on peut dire que tous les présidents ne sont pas à proprement parler, de " braves gens " mais des arrivistes, égoistes, et préoccupés de leur sort avant de celui du pays.
Mais peu à peu, comme sous les rois, la démocratie s' enfonce dans ses travers, les pauvres sont de plus en plus nombreux, tandis que les riches ne l' ont jamais tant été !
Oui, tu as raison, ça sent la guerre, au moins la révolution.
bonne soirée
bisous
Combien de fois pouvons-nous dire : "Il suffirait de presque rien pour que tout aille mieux" ?
Il suffirait d'un peu de bon sens, d'empathie, de temps à offrir à l'autre... mais tant que les Hommes ne regarderont que leur nombril...
Je n'ai pas écouté l'émission de RUQUIER. Mais je crois me souvenir qu'au début de l'occupation, un grand nombre de français se posaient des questions pour savoir qui nous avaient amenés à ça (exode, débâcle et occupation) Et il me semble bien (qu'aidés en cela par le gouvernement de Vichy) certains rendaient responsables les juifs. Il est vrai que la "publicité" d'alors nous matraquait en ce sens ! Je crois qu'il aura fallu attendre 1941/1942 pour changer certaines mentalités...Alors que la défaite de 1940 aurait dû être prévue ! on ne peut prôner le désarmement, la démilitarisation, quand à votre porte, des pays alors ennemis, s'arment à outrance !!! Que de questions à se poser (et de problèmes à résoudre) pour cette époque oh combien troublée...
Ai-je répondu à votre question ? Au moment de l'exode, je n'avais pas 18 ans...Mais je me souviens de la propagande allemande et...vichysoise !!!
La télé étant ce qu'elle est, vous ne perdez pas grand-chose !
J'écouterais tranquillement ce que vous me transmettez. Le téléphone m'a empêchée d'écouter...Merci et bonne soirée.
9PimprenelleMardi 11 Mars 2014 à 20:43Mickey, votre chat voleur était entré en résistance ! Les animaux ont besoin comme l'homme de vivre en sécurité, de manger et de boire, ce qu'on appelle le "cerveau" reptilien. Si nous n'avons pas, ce besoin primaire, nous ne pouvons pas atteindre le niveau supérieur : la sociabilité. C'est ainsi qu'une personne affamée, ne pourra avoir de contacts cordiaux, si sa satisfaction primaire est comblée.
http://www.youtube.com/watch?v=RXO5WyczqVM
Hier soir, nous avons vu chez maman, l'émission de Ruquier. J'ai entendu un témoignage, d'un résistant, compagnon de M.Jean Moulin qui précisait que la France était anti-sémiste à cette époque. C'est la première fois que j'entends cela. Qu'en pensez-vous ? Merci de votre réponse. Bonne journée. Amicalement. Pimprenelle.
10PimprenelleMardi 11 Mars 2014 à 20:43Merci de votre réponse. En fait il s'agit de l'émission du 11 mai 2013 de Ruquier qui était diffusée hier sur TV5Monde. N'ayant toujours pas de télévision, nous sommes peut-être les seuls, dans notre village, mais elle ne nous manque pas, car nous sommes très occupés. J'ai retrouvé le morceau dont je vous parlais. Clic . Merci encore. Gros bisous. Amicalement, Pimprenelle.
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
|
 Créer mon blog |
Créer mon compte |
émue par ce beau texte et qui sait si malheureusement nous avions connu la guerre ce que je ne souhaite pas, on serait peut être en mesure d'apprécier plus la vie