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Un souvenir de...1963...
Déjà 47 ans !....
Inimaginable ! le 20 novembre 1963, je venais de subir une grave opération qui me laissait un peu fatiguée ! Et même un peu plus que ça ! A vrai dire, depuis deux mois je vivais avec une fatigue intense et l'opération subie ce jour-là m'a redonné "un coup de fouet" en me rendant la santé ! ouf ! j'avais eu très peur avant et je n'étais pas la seule...Et je me souviens de mon séjour dans cette clinique parisienne...Pas un mauvais souvenir d'ailleurs, j'étais très bien soignée, dorlotée, protégée par les miens qui se faisaient tant de soucis ! Je me sentais bien pour la première fois depuis plusieurs mois ! Et mon mari m'avait apporté un petit poste de radio pour me tenir compagnie en écoutant de la musique...
Le 22 novembre vers 22 heures, l'infirmière de nuit arrive et constate que je n'écoutais rien du tout à la radio ! j'avais eu des visites et ça me suffisait comme distractions pour la journée. Alors, elle me demande timidement si je peux lui prêter mon poste, me disant qu'elle croyait avoir entendu, en passant dans une chambre de malade, qu'on annonçait la mort du Président KENNEDY...La voici donc partie avec cette radio qu'elle me rapporte le lendemain matin très tôt, avant de quitter son service et me confirme que le Président avait été assassiné à Dallas ! Je ne pouvais le croire ! Quelle nouvelle épouvantable ! toutes les rédactions de la radio, de la télé et des journaux étaient sur les dents ! On ne parlait plus que de cet attentat sur les ondes et je me souviens avoir eu beaucoup de peine...Un assassinat pourquoi et par qui ?
Je repense à ces faits, je revois les images vues et revues depuis...Mon opération passait au second plan ! Etdans ce même temps, une chanson de Charles Aznavour passait "en boucle" à la radio..."Elle va mourir la Mamma"....Je n'avais pas besoin de ça...
Il y a comme ça des souvenirs attachés à des faits historiques...Lorsque mon plus jeune fils est né, j'étais encore à la clinique pour apprendre...la mort de STALINE...Serait-il dangereux pour les chefs d'état que j'entre en clinique ?...
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Commentaires
Je me souviens très bien pour Edith Piaf et Cocteau, au moment où on me faisait tous les examens médicaux !
C'était une mauvaise série..La vie côtoie la mort des autres et l’on n’y prête pas attention, la plupart du temps. Mais, parfois, vie et mort se croisent dans l’un de ces couloirs particuliers aux murs desquels sont accrochées les images fortes de notre existence, alors l’association se fait car elle est indélébile.
Avec mon amitié.
Loic
Oui il y a des souvenirs tenaces...
C'est à la mort d'édith Piaf que je n'appréciais pas d'ailleurs, toute la nuit nous avons eu droit à ses chansons et j'étais de garde avec mon chien dans un dépot de l'armée à Folembraie !!!! (flûte je ne me souviens plus de l'orthographe du nom de ce bled !!!)
Amitiés
Jean
Est-ce que votre chien appréciait? Mon hien n'aimait pas du tout "Maurane" !!!il secouait ses oreilles....et sortait !
je ne pense pas, dommage peut être !
Mais il est sur que de ne pas penser à sa douleur, aide à la supporter.
Je ne suis que moyennement touché par la mort des personnages connus, autour de moi, il y en a suffisemment que je connais bien mieux.
Par contre, celle d' un Kennedy, assassiné, où celles des deux tours, perturbent beaucoup !
bonne journée
amitiés
15BrigitteMardi 11 Mars 2014 à 20:59Bonjour Geneviève. Moi aussi j'étais jeune,mais je me souviens plus du décès de son frère Bob et d'avoir pleuré,car je pensais à leurs parents qui venaient de perdre deux enfants en de tragiques circonstances.
Et j'étais à la maternité lorsque Brel est parti......
Bonne fin de dimanche.Brigitte16ta filleMardi 11 Mars 2014 à 20:59OUf j'ai cru que tu allais raconter que je t'avais amené la moitié de ma classe en visite..;pensant te faire plaisir! bisous
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Il est étrange que un enchaînement de circonstances successives se produise. Mais cela arrive souvent !
J'étais au Collège dan les petites classes quand le Président Kennedy a été assassiné. Mauvaise période, puisque quelques jours auparavant Cocteau et Piaf nous quittaient en même temps.
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