J'ai pu garder mon mari à la maison et celà m'a consolée un peu. Les hôpitaux sont souvent des mouroirs en ce qui concerne les personnes âgées. Concernant mon père, s'il était aveugle, il pouvait constater ce qui était une déchéance et il en souffrait (nous aussi ). Quel manque de respect ! et ça, ce n'est pas une question de sous...

il est grand temps que la médecine  passe du client au patient !

Lorsque nous passons par la case hôpital, nous sommes forcément un peu perdu et à la merci du personnel !

 c' est donc la moindre des choses, que soit respectée l' intimité de chacun, surtout, lorsque  par une fille infirmière, j' ai appris ce qui se dit comme plaisanterie, sur l' hospitalisé !

 bonne soirée

 bisous

Passer du client au patient...je crois que tout le problème est là ! et pourtant, un client ça se respecte...si on veut le garder !
Bonne soirée.

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La perte de dignité que l'on peut ressentir dans des situations comme celle vécue par votre père et vécue chaque jour par nombre de personnes, est terrible. Je pense souvent à ceux qui n'ont personne de proche et d'aimant  pour s'occuper d'eux à l'hôpital ou en maison de retraite. La dignité passe par le vêtement. Elle passe par la manière dont on s'adresse à vous, dont on vous manipule.....Le sujet que vous soulevez est très sensible. Beaucoup de chemin à parcourir encore pour certains établissements !!!!

Je ne critique personne, je ne fais que rapporter ce que j'ai vu...Mon mari a fait en 2001 un long séjour à l'hôpital. Nous avons pu apprécier les soins donnés par certaines infirmières et d'autres, les médecins n'étant pas exclus. Il ne suffit pas d'être bon médecin pour être humain...Je crois que c'est le "système" qui est un peu à revoir ! Quant à mon père, j'avoue avoir été horrifiée à l'époque...et sachant ce qu'il ressentait, je le suis encore !
Bonne journée.

Je pense que petit à petit on y arrivera, mais il y a eu un tel laxisme depuis des décennies (même chose pour les élèves envers leurs professeurs !!!) que le chemin sera rude !

Il y a eu vraiment un changement des mentalités depuis bien des années...Le manque d'humanité dans les hôpitaux est devenu courant. Je comprends que de voir votre mari ainsi dévêtu était terrible !
Mon mari avait fait en 2001 un long séjour à l'hôpital...dans l'ensemble, le personnel infirmier (à part quelques exceptions) faisait bien son travail et avec gentillesse. Je ne peux en dire autant du médecin chef de service, un être d'une inhumanité que je n'avais jamais rencontrée et n'ai pas rencontrée depuis ! Par contre, un professeur de cardiologie de ce même hôpital, était gentil avec les malades et leur famille...Après le décès de mon mari, il m'a écrit un petit mot presque affectueux...(je l'ai gardé) !
Il serait temps que l'hôpital se ressaisisse !

Bonsoir Brigitte,
J'ai pu voir le lien que vous avez envoyé sur ma boîte mail. Merci. Oui, ce sujet est très important puisqu'il s'agit du respect du malade. C'était à l'hôpital Henri Mondor que mon père avait été installé "presque nu" sur un fauteuil....A l'époque, il y avait un manque certain d'humanité dans cet hôpital, tout au moins dans le service où était mon père...J'y pense encore.....
Il fait "plus que chaud" ici à Toulouse ! 38°aujourd'hui ...
Bonne soirée .

Pas seulement aux malades...Je me souviens d'une commerçante sur un marché de Montpellier, me demandant "et la mamie, qu'est-ce qu'elle veut" ? J'avais alors à peine 70 ans...J'en ai 20 de plus ou presque...comment m'appellerait-elle maintenant ? ...

Elle est bien triste ,votre histoire ,mais combienvraie ! Lorsque ,nous allions voir nos beaux parents"en maison ",j'étais horrifiée par le nombre de personnes se promenant nues dans les couloirs, alzenhmer...... C'est affreux MAGITTE ! Certains peuples  ,dits ,sous développés ,vénèrent   leurs "VIEUX " et les entourent de tendresse,jusqu'à leur dernier soupir.  Avec notre progrès ,le conseil donné est "ne gardez pas vos malades en fin de vie à la maison". je regretterai.; toujours d'avoir suivi ce conseil!! et j'ai l'impression d'être coupable Cest là,qu'il faut donner des sous !!!

Vous avez trouvé le mot exact, auquel tout le monde a le droit : le respect. En effet le respect doit-être le fondement d'une relation acceptable entre individus. C'est pourquoi la charte des droits des malades existe, pour rappeler à nos soignants que les patients dont ils ont la charge, sont des personnes qui ont des droits, et pas seulement des corps malades. Les relations humaines peuvent être difficiles, du fait que l'on a du mal à accepter une situation inopinée , être malade, et dépendre d'une équipe soignante rodée à gérer un service et multiples choses à la fois. Certes la pudeur du malade doit être améliorée, mais la sécurité des hôpitaux aussi ! Il n'est pas rare de voir des policiers dans les hôpitaux et particulièrement aux urgences. Certains patients s'en prennent aux soignants en toute impunité. Si la durée moyenne professionnelle d'une infirmière est de douze ans, je ne suis pas étonnée, car ce travail requiert beaucoup de dévouements au delà des compétences techniques et humaines. L'hôpital est en pleine mutation, espérons qu'il sera plus humain, pour des compétences optimales (avec des chemises pudiques). Bonne nuit. Pimprenelle. 

Bonsoir Geneviève
Votre sujet est si important,et vous n'etes pas la seule à vous en préoccuper.Je viens de recevoir ce lien à ce sujet et que je vous envoie sans tarder....zut ça ne fonctionne pas,je vais essayer dans votre boite mail !
Il me semble toutefois avoir vu à l'hopital Henri Mondor de Créteil ces blouses avec un lien afin d'éviter ce désagrément.
Bonne soirée même s'il fait un peu trop chaud,et continuer à nous raconter vos souvenirs.Brigitte

ces horribles chemises courtes et ouvertes par derrière! A l'Hopîtal; lors de son premier séjour... j'ai vu une infirmière, pleine de bonne volonté, aider mon Mari a marcher , ainsi vetu, ou plutôt dévêtu, avec un déambulateur dans le couloir.. où passaient des tas de gens...

Un autre séjour, alors qu'il avait vraiment perdu tous ses moyens... j'arrive au début de l'après-midi et le trouve, complètement nu, allongé sur son lit, la porte ouverte. l'homme de service l'avait ramené de la radio et l'avait déposé là, sans même avoir l'idée de le recouvrir. j'en ai fait part à l'infirmière responsable, cela n'a vraiment pas eu l'air de l'émouvoir..

Y a t'il une habitude qui s'instaure, qui fait que, pour une partie du Personnel infirmier, le corps humain qu'il manipule n'a pas plus d'importance que... le dossier qu'il traite pour un employé de bureau ?.

Je suis d'accord avec vous. Les hôpitaux laissent les gens nus sous une chemise qui arrive aux genoux. Celle-ci se noue vaguement dans le dos. Autrement dit : elle reste ouverte. C'est encore pire pour les femmes. Et, c'est vrai, le personnel hospitalier n'appelle pas les gens "monsieur" ou "madame". Pour ma mère, j'ai entendue une kiné dire "bonjour mamie".... Elle devait croire que c'était plus sympa, sans doute. Vu que ma mère était inconsciente, j'ai pensé qu'elle ne devait pas comprendre. J'ai hésité à aller voir l'infirmière en chef et lui expliquer que quelque soit son âge, une personne se nomme "madame" ou "monsieur" mais compte tenu de mon état moral, je n'en ai pas eu la force. Cette attitude qui consiste à bétifier quand on parle à un/e malade est inadmissible.