• Souriez quand même !....

                  Madame Najat VALLAUD-BELKACEM actuelle ministre de l'Education Nationale, pense - à juste titre - que les enfants manquent de politesse envers leurs maîtres...Et elle veut "relancer" l'éducation à l'école...Il n'est que temps et on ne saurait la blâmer. Et si on relançait, dans la foulée, l'éducation à la maison ? Voilà qui serait bien...Les enfants sont de plus en plus impolis, envers leurs parents, leurs maîtres et tous ceux qui représentent l'autorité.

                  Remettre la Marseillaise dans les programmes ? Mais il me semble que, tout comme les marques de politesse envers les adultes, c'était déjà une obligation ? Bien entendu, ne fréquentant plus l'école depuis bien longtemps, je ne suis peut-être pas très au courant des "us et coutumes" et des règles qui régissent l'enseignement public ! "De mon temps" (il faut bien que j'emploie cette expression qui me rejette à une époque qui semble bien lointaine), la politesse régnait dans les classes. Politesse obligatoire sans doute, mais elle faisait partie intégrante de l'éducation ! On se levait quand une institutrice entrait dans la classe ou lors de la visite de la Directrice ou de tout autre membre du corps enseignant. Il est vrai que, pour faire bonne mesure, on ne les appelait pas par leur prénom ! Rigide l'éducation ? certainement, mais efficace...

                  Ce qui n'empêchait pas les "petites histoires" de circuler. Il me revient à l'esprit une de ces histoires racontées par mon père (toujours lui !) vers les années 1950 ! Tout en recommandant aux enfants qui la liront de ne pas prendre modèle (!), je vous la conte ici:

                  C'était avant la guerre...Toto fréquentait l'école et en "respectait les règles", à son corps défendant peut-être. Pas moyen de faire autrement ! Il tombe malade et manque donc l'école pendant quelques jours...Pendant son absence, et alors que les enfants se levaient de leur banc tous les jours à l'arrivée du maître, en criant "haut et fort" "Bonjour Monsieur l'instituteur", le Directeur vient à passer ... Il trouve que cette phrase n'est plus d'actualité et devient inutile. Il demande donc aux enfants  de se contenter de se lever en gardant le silence, cette marque de respect envers l'enseignant étant grandement suffisante...(les "progrès" éducatifs arrivaient tout doucement)... Or, Toto n'avait pas été prévenu... la chose ne semblant pas importante aux autres élèves. Guéri, il revient à l'école. Le matin, lors de l'arrivée en classe de l'instituteur, tous les élèves se lèvent et dans le silence régnant dans la classe, on entend "Bonjour, tête de lard" ! phrase qui se confondait habituellement, dans le brouhaha avec ce "bonjour Monsieur l'Instituteur" que les autres élèves lançaient ! Ce "bonjour tête de lard" mit la classe en gaîté...Pas l'instituteur...et rapporta à Toto 2 heures de "colle" pour le jeudi suivant....

                  Il n'est pas toujours bon de conserver ses habitudes...

                  Cette histoire "même pas vraie" ? vous a fait sourire ? J'en suis ravie, trop de "nouveautés" nous portent à pleurer depuis quelques années...

                 

    « Quand le temps était "neigeux".......Une "nouveauté" qui fait couler beaucoup d'encre !.... »
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  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Janvier 2015 à 12:05

    Les lois existent  en effet, mais depuis il est interdit d' interdire, ne sont plus appliquées.

    Si on n' apprend pas aux enfants à obéir et  à respecter les adultes, il arrive ce qu' il se passe actuellement !

    Je me méfie de cette ministre qui avait quand même dit qu' elle était musulmane avant d' être française, et qui a tenté d' introduire la théorie du genre.

     Je me méfie aussi  de l' idéologie gauchiste.

    Elle a juste eu une réaction devant le refus de nombreux élèves de respecter la minute de silence !

     Espérons !

     Passe une bonne journée

     Bisous

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    2
    Mardi 20 Janvier 2015 à 14:48

    Confidence pour confidence...moi aussi je me méfie d'elle ! à tous égards...

    3
    Mercredi 21 Janvier 2015 à 14:17

    Ce ne sera pas chose facile !! Il n'y a plus de respect. Où est notre époque où l'on avait le respect de tout et de tout lie monde... Bon mercredi

    4
    Mercredi 21 Janvier 2015 à 16:26

    Le respect ? ça se mérite ! Nos anciens maîtres et maîtresses ne faisaient pas fi des remontrances à faire aux élèves. Ils ne considéraient pas ces derniers comme des "copains"... Est-ce que le non respect ne viendrait pas de là pour beaucoup ? Je me pose la question !
    Bonne soirée.

    5
    Vendredi 23 Janvier 2015 à 06:03

    J'adore votre billet du jour, chère Magitte, d'autant que je suis arrivée en direct à la bonne date, au dernier billet. 

    J'adore parce que, même si ce n'est pas tout à fait vrai, c'est bien représentatif de l'humour potache d'une époque malheureusement révolue et que ce matin j'avais besoin de sourire, encore plus que d'habitude.

    Je vous raconte brièvement et je vous donnerai plus de détails soit par mail soit de vive voix à Toulouse. Cette nuit, la grand-mère de mon gendre a été assassinée chez elle.

    Quand l'horreur se rapproche de vous, la réalité parait encore plus noire. Son mari, nonagénaire, est hospitalisé en soins intensifs de neurochirurgie, ses jours sont en danger. Ils ont été attaqués à leur domicile par deux personnes (un homme et une femme) à coups de barre de fer. C'est leur petit-fils (de moins de vingt ans) qui les a découverts dans une mare de sang. J'ai écrit un billet durant la nuit (je n'ai que peu dormi). Triste époque ! À La Réunion que certains croient encore être un paradis sur Terre, les agressions violentes sont de plus en plus fréquentes et sanglantes. Société à la dérive depuis une trentaine d'années.

    Je vous souhaite une bonne journée malgré tout. Je vous embrasse avec affection.

    À bientôt.

    6
    Vendredi 23 Janvier 2015 à 08:22

    Comme je plains vous et votre famille ! C'est horrible cette nouvelle...A-t-on arrêté les assassins ? Vous m'en reparlerez à TOULOUSE quand vous reviendrez. Mes condoléances  à votre gendre et à sa famille..
    Bises.

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