• Sans espoir de retour....

                         

                         Quand c'est parti...c'est parti !

     

                        1991...Une fois de plus, mon mari était hospitalisé dans une clinique, suite à une opération qui avait quelque peu été ratée...("n'ayons pas peur des mots" comme disait Thierry Le Luron dans un de ses sketchs)...Rien de grave cette fois, plutôt un contrôle...Dans la chambre, il n'était pas seul...Un patient avait été opéré et était presque sortant. Donc, ces messieurs bavardaient et plaisantaient pour passer le temps.

     

                         Un après-midi, à l'heure de distribution des médicaments,  passe une jeune infirmière, ravissante à vous couper le souffle ! Elle "jouait de la prunelle et des paupières", souriait à tous...Avait-elle la vocation ? C'est un métier sérieux infirmière...Enfin on pouvait supposer qu'elle faisait bien son travail...Elle donne à mon mari (qui ne se plaignait de rien) des comprimés  qui avaient été sortis de leur emballage, donc impossible de voir à quoi ils pouvaient bien servir...et à son voisin de lit, des comprimés qu'elle lui dit être pour la douleur et un suppositoire. Pas d'autres explications...ni pour l'un, ni pour l'autre... Mon mari me dit "je prendrai ça plus tard, avec le goûter, mais j'aimerais bien savoir pourquoi "...Méfiant mon homme...Son voisin, beaucoup plus obéissant et qui lui, avait une cicatrice qui lui faisait un peu mal, avale les cachets et dans la foulée,  fait disparaître le supositoire par la voie normale !

     

                          Notre jeune infirmière revient en courant et dit, sans se troubler qu'il y a une petite erreur et que notamment le suppositoire était pour mon mari...Ben voyons, c'est normal, l'erreur est humaine ! Et nous entendons le voisin de mon époux répondre d'un ton tranquille "C'est trop tard, il est avalé, je ne peux pas vous le rendre"!!!....Nous avons éclaté de rire ! à quoi bon se fâcher ? Mais la peur nous a envahis un peu plus tard...Que se serait-il passé s'il s'était agi de médicaments très forts, trop pour celui qui n'en n'avait pas besoin et indispensables à celui qui ne les avait pas eus ?

     

                           Je me souviens de cette anecdote qui aurait pu tourner au drame...Sans critiquer les infirmières qui font beaucoup avec souvent peu de moyens, je cois qu'il n'y a pas place pour les étourdies dans ce métier.

     

                           Faire attention, ça s'appelle la conscience professionnelle....

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  • Commentaires

    1
    Lundi 15 Novembre 2010 à 19:05

    Les erreurs qui surviennent dans ce secteur d'activités peuvent signifier toute la différence entre vie et trépas. Mais les conditions de travail des infirmières peuvent expliquer ces étourderies et la nature humaine n'étant pas infaillible, mieux vaut toujours se méfier et poser systématiquement des questions.

    2
    Lundi 15 Novembre 2010 à 19:16

    Poser des questions...c'est ce que je faisais toujours...mais en effet, l'erreur est humaine.

    3
    Mardi 16 Novembre 2010 à 10:45

    Travail "à la chaine" ! risible effectivement !

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    4
    Mardi 16 Novembre 2010 à 11:30

    L'erreur est humaine, mais peut être fatale dans certains cas...

    Passez un bon mardi Geneviève

    5
    Mardi 16 Novembre 2010 à 12:04

    ça manquait peut-être un peu de sérieux !!!

    6
    Mardi 16 Novembre 2010 à 15:08

    Bonjour

    Oui hélas des erreurs dans ce travail coûtent parfois la vie des patients...

    Mon épouse dans le métier toute sa carrière peut en raconter...

    Mais courage, et soyons philosophe il faut y aller un jour...

    Amitiés

    Jean

    7
    Mardi 16 Novembre 2010 à 15:22

    "La peur n'évite pas le danger...."

    8
    Mardi 16 Novembre 2010 à 15:58

    Les yeux avaient-ils charmés ces douces potions ? Peut-être… Le sourire et la gentillesse ne peuvent engendrer le malheur. Mais si, parfois et alors, c’est cruel !

    Malgré tout, aujourd’hui, dans les hôpitaux on est bien soigné.

    Avec mon amitié. Loic

    9
    Mardi 16 Novembre 2010 à 16:24

    Avec les yeux de l'infirmière...tout passait !

    10
    juvisienne
    Mardi 11 Mars 2014 à 20:59

    il y a de cela ..35 ans..

    Mon Beau-père était hospitamisé à Avicenne, à Bobigny.

    Il était seuk dans une chambre de 2. Mon fils s'était négligemment allongé sur le lit vacant..

    Arrive une infirmière, avec les thermomètres, c'était l'heure du relevé des températures. Elle en tend un à mon beau-père, puis un à mon fils... nous avons bien ri!!!

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