• Quartiers de PARIS.... Quartier Latin...

                  Ce quartier Latin, j'en ai déjà parlé...Que de souvenirs il me fait "remonter" à l'esprit...Année universitaire 1938/1939...Ma première année de faculté, de liberté, d'insouciance malgré les bruits de guerre...

                  Si j'étais contente d'avoir quitté mon école habituelle, j'étais surtout très heureuse d'obtenir un semblant de liberté ! Cette école que je quittais, malgré son nom "d'Ecole Libre", ne donnait aucune liberté à ses élèves . Et comme je n'en avais pas plus chez moi (mon père étant très strict), ma vie avait changé complètement ! A moi les "grands espaces" ! C'était presque ça ! Habitant en banlieue de PARIS, il me fallait prendre le train pour aller à la fac. Là, je retrouvais des camarades filles et...garçons qui se rendaient à PARIS dans différentes facs ou encore différents lycées ! Et très souvent, mon frère faisait partie de "la bande", se rendant au lycée où il était en classe préparatoire à Polytechnique...Il y en avait pour tous les goûts et nous "refaisions le monde" très sérieusement ! C'est beau d'être jeunes....

                  Les Monômes du Quartier Latin ? je crois n'en avoir manqué aucun au cours de cette année 1939 ! J'arrivais à la gare St Michel et je "remontais le Boul'mich" seule ou accompagnée. J'achetais au passage des marrons grillés pour m'aider à faire le chemin jusqu'à la Place du Panthéon où se trouvait alors la Fac de Droit et la Bibliothèque Ste Geneviève où notre groupe se retrouvait....Souvenirs...souvenirs....C'était le bon temps ! Dès l'arrivée des beaux jours, le Jardin du Luxembourg nous "tendait les bras" ! Cours polycopiés sous le bras, nous laissions la bibliothèque Sté Geneviève pour étudier à l'air et disserter sur les sujets qui nous tenaient tant à cœur : les garçons parlaient de s'engager s'il y avait la guerre et les filles de devenir infirmières !

                  Et les études dans tout ça ? On travaillait "mollement"... en se demandant si les examens auraient lieu et surtout ce que nous réservait l'avenir ... C'était le mystère...On espérait en la sagesse des hommes, mais...Hitler était là et il ne semblait pas être très "sage" ! Ce fut une année un peu bancale...

                  Quartier Latin...Je ne l'ai jamais oublié. Pour moi, il représente le début de mon adolescence et des souvenirs de totale liberté. Et c'est sans doute pour ces raisons que lorsque nos enfants nous ont quittés, l'un après l'autre, mon mari et moi avions pris l'habitude de nous y rendre le Samedi soir, d'y dîner et de nous y promener...J'essayais vainement de retrouver cette ambiance qui m'avait tant attirée jadis...Mais nous n'avons pas la même façon de voir les choses à 50 ans qu'à 17 ou 18 ans ! Le cœur n'y était plus...La jeunesse s'était enfuie !

                 

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 21 Août 2015 à 12:26

    Ma mamé disait "on ne peut pas être et avoir été" !! La vision des choses change avec les années !

    Belle journée

    2
    Vendredi 21 Août 2015 à 14:03

    Il est bien certain que dans les années 1970, je ne retrouvais rien de mes 17 ans ! tout avait tellement changé...et l'insouciance n'était plus là !

    Bonne journée.

    3
    Vendredi 21 Août 2015 à 16:32

    déjà, c' était une époque où le  baccalauréat avait de la valeur, et il fallait avoir travaillé pour le réussir.

    L' université, c' est l' enseignement donné à des élèves qui veulent réussir !

    Je ne connais le quartier Latin, que par  les petits restaurants en sous-sol, avec  de petits orchestres de jazz, où j' emmenais des clients souper !

    Hier, il y avait Hitler qu' on avait laissé tranquillement s' armer, aujourd' hui c' est l' invasion musulmane qu' on laisse faire sans  réfléchir aux conséquences !

     Passe une bonne soirée Geneviève

    Bisous

    4
    Vendredi 21 Août 2015 à 18:04

    Ce quartier me rappelle les balades avec une copine de lycée, car je vivais dans l'oise donc en été une fois on y allait et comme on aimait lire beaucoup on passait chez joseph GIBERT, puis ensuite suis allée souvent m'y promener avec mon mari (fiancé à l'époque) et on y est retournées à deux en amoureux et aussi en famille et pour nos 30 ans de mariage qui seront en septembre, on prévoit mais au printemps de faire une semaine à PARIS en amoureux comme avant, bises à vous et je m'absente de la blogo jusque vers début septembre pour profiter des amis et de la famille

    5
    Vendredi 21 Août 2015 à 18:33

    @ - Trublion -

    Similitudes....Nos dirigeants (et les autres pays idem) avaient peut-être été trop confiants en l939 ...La suite, nous l'avons vue et subie...
    Je suis bien de votre avis, il semble que l'histoire se répète...et que faisons-nous ?
    Il y a de quoi avoir peur....
    Les petits restaurants du quartier Latin sont innombrables ! C'est là que j'ai, pour la première fois, mangé asiatique...C'était en 1939 !
    Bonne soirée et bonne fin de semaine.

     

    6
    Vendredi 21 Août 2015 à 18:43

    @ - Fabymary -

    PARIS est la ville des amoureux, c'est bien connu ! J'espère que vous y passerez un bon séjour.
    Ce quartier latin, je ne peux l'oublier; il est tellement vivant et j'ai "monté " le boulevard tant de fois que j'y ai des souvenirs. Il était "grouillant" avant la guerre avec tous les étudiants ! Et ces monômes qui nous faisaient circuler "en foule" sur le trottoir de gauche en montant le boulevard. Pour rien au monde, nous aurions pris celui de droite, car c'était, depuis "la nuit des temps", le trottoir des "cocus" ... On était jeunes alors et un rien nous faisait rire !
    Passez de bonnes vacances avec votre famille et vos amis. Je vous embrasse.

    7
    Vendredi 21 Août 2015 à 19:27

    hihi marrant ce côté des cocus et je vous embrasse aussi

    8
    Vendredi 21 Août 2015 à 20:35

    Nous trouvions ça "très drôle" ! il nous en fallait peu pour nous amuser ! nous étions jeunes alors !

    Bonne soirée.

    9
    Samedi 22 Août 2015 à 08:34

    Bonjour Geneviève, j'ai vraiment connu Paris quand je suis devenue étudiante, et je l'ai vraiment découvert par la suite. En fait chaque fois que je fais des emplettes ou des ballades je découvre. Paris est inépuisable, avec ses parigots, ses gars des quartiers. En effet Paris vaut bien une chronique. Jusque dans les année 50, il n'était pas rare de rester plusieurs jours dans le même arrondissement, tant les gens y travaillaient, y habitaient, ne le quittaient jamais. Ma grand-mère qui habitait aux Buttes Chaumont racontait que certains n'avaient jamais vu la Seine. La stabilité à l'époque l'emportait sur le déplacement, et l'espace l'emportait sur le temps. Aujourd'hui, c'est l'inverse. A Paris, on travaille à l'Ouest et habite à l'Est. Bonne journée Geneviève. 

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    10
    Samedi 22 Août 2015 à 10:05

    Née à PARIS, j'ai bien entendu un "petit faible" pour cette ville que j'ai quittée en 1978 (retraite oblige...). Le PARIS de ma jeunesse n'était peut-être pas le même que le PARIS actuel ? et on a toujours tendance à "enjoliver" ses souvenirs... Mais, pour moi, PARIS restera toujours PARIS. Le parisien semble trop pressé, il court toujours après quelque chose (métro, bus etc...) Mais, se "balader" dans PARIS ressemble à une récompense. C'est vrai que le Parisien connaît très mal sa ville et ses monuments ! mais il reste attaché à certains quartiers...pour moi, c'est...le champ de Mars, le quartier latin et le quartier NATION/REPUBLIQUE où nous avons vécu pendant 20 ans ! Votre grand mère vivait aux Buttes Chaumont ? Mon fils aîné y résidait aussi avec femme et enfants... Souvenirs...Dommage que la vie soit si chère dans PARIS, notamment l'immobilier, surtout à l'Ouest....

    Je vous souhaite une bonne journée et une bonne fin de semaine.

     

    11
    Dimanche 23 Août 2015 à 18:17

    Pour une fois, les temps changent mais les émotions se transmettent. Mon fils cadet à pas mal arpenté le Boul'Mich' et Ste Geneviève il y a quatre/cinq ans. J'ai bien compris et ressenti qu'il y semblait particulièrement heureux ... de ne plus " nous avoir dans les pattes ". Aujourd'hui, il est le plus parisien de nous.  Mis à part mon mari, qui est un vrai (mais sans l'accent : ouf ! Quoi que ... je me suis peut-être habituée ? ... )

    12
    Dimanche 23 Août 2015 à 22:49

    Et il y pensera toujours ! Ai-je un accent parisien ? Je ne sais même pas comment il est cet accent !!!
    La liberté ... c'est peut-être ce que votre fils ressentait ? Mais "ne plus avoir ses parents dans les pattes..."
    , vous lui manquiez peut-être un peu quand même ? et ça, les jeunes ont du mal à l'admettre !
    Encore une fois Bonne soirée et surtout bonne nuit !

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