• Quand cinq centimes...c'était un sou !

                         Des pièces percées...

                         Je me demande pourquoi tout à coup j'ai repensé à ces petits sous de ma jeunesse ! Je préparais tranquillement ma valise pour partir en vacances, et hop ! mon esprit vagabond a "revu" ces images déjà un peu vieillottes ! De là à les prendre au vol pour ne pas les oublier...il n'y avait qu'un pas ! Ma valise attendra et je prends cinq minutes pour vous parler de ce souvenir d'enfance !

     

                          Quelquefois, il nous semblait être riches quand nous avions en mains cette petite pièce (en aluminium sans doute ?), percée d'un trou en son milieu et qui valait...de un à cinq sous ! La plus petite, c'était un sou ou cinq centimes... ensuite, il y avait la deux sous ou dix centimes, puis la cinq sous ou vingt-cinq centimes ! Je me souviens très bien de la pièce d'un sou puisqu'elle nous permettait d'acheter...deux caramels ! Pour ça, nous allions dans une petite boutique se trouvant près de notre école et qui vendait indifféremment des cahiers, des crayons, des ardoises, des bonbons "à la pièce" ! Deux caramels pour un sou...ce n'était pas sous Vercingétorix, c'était au début du vingtième siècle... Quand vous étiez très riches parce que vous aviez été très sages ou que vous aviez bien travaillé, vous pouviez vous en offrir des gâteries dans cette boutique : des sucres-d'orge, des bâtons de réglisse, de la guimauve... sur lesquels étaient attachés bagues, sifflets et d'autres petites horreurs qui...ne valaient pas un sou ! mais que vous achetiez pour un, deux, cinq sous...ou même les jours fastes, pour dix ou vingt sous ! Ces deux pièces n'étaient pas percées et étaient couleur cuivre rouge si je me souviens bien. Mais soyons francs, les parents n'étaient pas si généreux à l'époque : "un sou, c'était un sou"...ça voulait tout dire !

                             Ces sous avec leur contre-valeur en centimes, compliquaient bien un peu la vie à celui ou celle qui ne comptait pas encore très bien. C'est ainsi que mon frère chargé d'aller faire à l'épicerie un achat pour notre mère, achat qui coûtait 1 francs 70 centimes somme qu'il avait reçue, est revenu en disant à ma mère : tu dois un sou, c'est augmenté, ça vaut 1 franc 71 centimes, alors qu'il aurait dû dire 1 franc 75 (1 sou = 5 centimes)...Bon, qu'à cela ne tienne, ma mère allant chez l'épicière lui a rappelé qu'elle lui devait un sou, et s'est étonnée de l'augmentation...L'épicière candidement lui a dit, non ça n'a pas augmenté, mais André a acheté pour un sou de caramels et m'a dit que vous ne lui aviez pas donné assez ! Quelle histoire ! Affaire grave dont mon père s'est occupé, disant à mon frère qu'il n'y avait jamais eu de voleur dans la famille et qu'il ne voulait pas que son fils soit le premier !!! Je m'en souviens encore ! On ne badinait vraiment pas à cette époque ! Tout ça pour un sou ou cinq centimes !

                               Ah ! ces sous ! même maintenant alors que leur valeur a augmenté à vitesse hyper-sonique, on en parle beaucoup, beaucoup trop même ! S'ils ne sont plus percés, ce sont les poches qui semblent l'être ! Ils ne font que passer, ils nous manquent souvent, nous aimerions en avoir beaucoup plus et quand nous en avons un peu, ils ne nous rendent pas heureux...Alors que mes petites pièces percées, qui ne valaient pratiquement rien, ont été le début de quelques fortunes...ramassées une par une...sou par sou . Harpagon va !

                               

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 22 Juillet 2009 à 16:39
    C'est vrai qu'à l'époque ou un sous était un sou, chacun comptait, mais maintenant que un euro est souvent pour beaucoup l'équivalent d'un franc, les gens se font avoir.
    Et puis, les étiquettes ne valsaient pas comme aujourd'hui...
    Merci pour ce souvenir.
    Si j'ai bien compris, tu pars en vacances, alors, je te les souhaite excellentes.
    Bisous 
    2
    Mercredi 22 Juillet 2009 à 16:54
    Il me semble qu'en effet, les prix étaient beaucoup plus stables avant la guerre...Mais à l'époque, je ne m'occupais pas trop de ça !
    Merci pour mes vacances..c'est pour très bientôt maintenant !
    3
    Mercredi 22 Juillet 2009 à 16:56
    Je suis inscrite à ta newsletter, alors quand tu seras de retour, et publieras à nouveau, je le saurai.
    Bisous 
    4
    Mercredi 22 Juillet 2009 à 18:41

    Oh, oui ! Je me rappelle, petit, d’entendre autour de moi cette expression de « cent sous ». Et puis il y avait les sous percés ! Belle époque, enfin pour moi, parce qu’époque de jeunesse, un peu insouciante quand même… Amitiés. Loic

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    5
    Mercredi 22 Juillet 2009 à 18:48
    "Cent sous" c'était cinq francs ! en billets ou en pièces....Pour moi aussi, c'était l'époque de ma jeunesse (bien avant la vôtre !)
    6
    Mercredi 22 Juillet 2009 à 21:23
    Ces pièces percées d'un trou, je m'en souviens bien : ma grand-m-re nous en avait donné une collection pour jouer à la marchande, car elles n'avaient plus cours.
    Bonne soirée
    7
    Mercredi 22 Juillet 2009 à 22:40
    J'en ai peut-être encore une ou deux dans mes "archives" ! mais je crois que nos enfants jouaient aussi avec !
    8
    juvisienne
    Mardi 11 Mars 2014 à 21:09
    un sou.. un bonbon... la récompense qui suffisait à nous rendre heureuses!
    bonnes vacances, Geneviève !
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