• Parents et instituteurs, jadis....


                              Main dans la main !

                              Cette éducation de jadis que certains trouvent trop rigide, me fait revenir à l'esprit une petite histoire que mon père racontait...Histoire vraie arrivée à un de ses cousins qui allait à l'école à JUVISY, bien avant la Grande Guerre....

                              Lorsqu'un instituteur avait des problèmes en classe avec un élève, il n'était pas rare qu'il mette un mot sur le cahier de l'élève en lui demandant de "faire signer par son père"! Ça, c'était une punition double ! en effet, en plus de la punition attrapée en classe, il y avait celle que ne manquait pas de donner le père ! Pas question à cette époque de critiquer le maître et d'aller le trouver pour lui faire des remontrances et encore moins de lui administrer une raclée ! ça ne se faisait pas ! Et le respect alors ? C'était d'ailleurs la même chose quand j'étais jeune !

                              Un jour, le cousin Albert qui avait été particulièrement  turbulent (ou qui ne savait pas ses leçons) est revenu chez lui avec son cahier annoté de la belle écriture du maître et racontant ses méfaits ! Aïe, l'oncle de mon père (c'était un "défaut" familial) était très sévère et Albert se rendant compte que ça irait sûrement mal pour son matricule, a décidé de ne pas soumettre le cahier à la signature de son père et de "faire comme si"...Alors, il a crû bon d'inscrire, sous le"mot" du maître, cette phrase courte qu'il croyait suffisante : "Punissez-le"...et pour en terminer, il a imité la signature du paternel !C'était court en effet, mais l'instituteur qui connaissait très bien le père, a trouvé cette injonction peu commune, et il s'est posé des questions...Il s'est alors dérangé lui-même et est venu aux nouvelles, directement à la maison d'Albert ! La suite ? Quand j'ai connu ce cousin, il avait déjà 25 ans environ et...il parlait encore de la fessée qu'il avait reçue de son père !

                               C'était jadis, quand parents et instituteurs marchaient "main dans la main" et que le métier d'enseignant n'était pas devenu dangereux !

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 15 Juillet 2009 à 11:43
    cela se passé exactement comme tu le décris si bien chez nous aussi.
    En tous cas il la bien mérité le petit Albert.

    Je pense que ce système devrait refaire surface. surtout que les instituteurs n'ont plus les mêmes possibilité de punir comme avant. Il pourait y avoir ce truc de communication avec les parents.
    Je pense que les parents de nos jours trop occupés cherchent a jeter l'éducation de leurs enfants sur les profs.
    Belle journée.
    2
    Mercredi 15 Juillet 2009 à 15:58
    J'imagine la correction qu'il a eu, je n'aurais pas aimé être à sa place
    Moi c'était bien plus tard, mais ça marchait comme ça aussi
    Bon après-midi
    3
    Mercredi 15 Juillet 2009 à 16:04
    L'éducation des parents ! Il y a bien du boulot en perspective ! Entre trop punir et pas assez punir, on pourrait peut-être trouver le juste milieu !
    4
    Mercredi 15 Juillet 2009 à 16:06
    A cette époque, la fessée était réputée "fouetter le sang" !
    5
    Mercredi 15 Juillet 2009 à 16:08
    Le problème est peut-être là, on se décharge un peu trop sur les enseignants.
    6
    Jeudi 16 Juillet 2009 à 11:06
    Les parents ne disaient jamais aux enfants que leur maître avait eu tort...question de principe et de respect ! Maintenant, le laxisme est entré dans les moeurs, un peu trop peut-être...
    7
    Jeudi 16 Juillet 2009 à 21:13
    Je ne devrais pas rire, ce n'est pas bien de se moquer du malheur des autres, mais j'ai ri quand même ! ah il a cru s'en sortir comme ça le cousin ! il a cru berner son instit ! mal vu ! il m'est arrivé quasiment la même mésaventure Geneviève, j'ai donc le droit de rire.Amitiés.
    8
    Jeudi 16 Juillet 2009 à 23:01
    J'ai raconté cette petite histoire car il faut bien rire un peu ! objectif atteint !
    9
    Véro
    Mardi 11 Mars 2014 à 21:10
    Bonjour Geneviève,

    Une fois de plus, rien à ajouter.....tout est juste. Mais à l'époque, les valeurs étaient identiques dans tous les foyers, les divorces étaient rares, les parents ne courraient pas après la surenchère affective ou arpès le laxisme. Comme vous le dites, parents et professeurs marchaient main dans la main et les enfants étaient ainsi bien éduqués, même si l'on peut reconnaitre l'excés fréquent de sévérité.

    Bien des taloches se sont perdues depuis et aujourd'hui, c'est l'éducation des parents qu'il faut refaire avant celle de leur progéniture...
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    10
    juvisienne
    Mardi 11 Mars 2014 à 21:10
    eh oui! auparavant, si l'enfant avait de mauvaises notes, les Parents savaient que c'est parce qu'il n'avait pas fait assez d'efforts.
    Maintenant, c'est parce que l'instit est incapable ou injuste.
    y aurait il du Mai 68 mal assimilé la-dessous ?
    et c'est pour tout comme ça : d'un excès à un autre excès!
    Bonne journée.
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