• Ma vie "d'écolière"......jadis...

                   C'était il y a bien longtemps ! vers la fin des années 1920 ! Je n'insiste pas !

                   L'école ne ressemblait pas à celle d'aujourd'hui...Les classes étaient dotées d'une estrade sur laquelle était posé le bureau de l'institutrice...Pas de professeurs des écoles à cette époque, mais des personnes qui étaient passées par l'Ecole Normale d'Instituteurs où la formation était très importante...Notre institutrice était aimée et admirée, ses paroles étaient "paroles d'Evangile" ! Nous avions tous une telle confiance en elle, en son savoir ! Nous la respections et l'appelions Madame ou Mademoiselle...Les garçons avaient droit à un instituteur...forcément pour une classe de garçons...On ne nous mélangeait pas (sauf dans des petites écoles de campagne où se trouvaient indifféremment filles et garçons et maîtres ou maîtresses, réunis dans une même salle de classe...mais avec plusieurs "divisions" qui s'échelonnaient de la classe où les enfants apprenaient à lire, à celle du...Certificat d'Etudes Primaires, examen disparu depuis de nombreuses années déjà, mais qui avait bien son utilité...

                  L'école commençait le 1er ou 2 octobre et...en avant pour un trimestre jusqu'aux vacances de Noël - Pas de vacances de Toussaint - Pas de vacances de février, des vacances de Noël, nous passions aux vacances de Pâques, puis, fin Juillet, aux Grandes vacances...2 mois de "liberté" ! Adieu les livres et cahiers...il y avait bien des cahiers de devoirs de vacances, mais ils n'étaient pas obligatoires.... Nos journées d'école étaient studieuses ; on apprenait un peu de tout, mais surtout à lire, écrire, compter...C'est qu'il fallait être rapidement "opérationnel", la vie "active" commençant très tôt ...! Il n'était pas rare de voir des jeunes en apprentissage à 13 ans ou même déjà au travail réel ! Etions-nous fatigués ? A vrai dire, je ne me souviens plus très bien, mais ce que je sais c'est que nous étions couchés de bonne heure (vers 20 heures ou 20h30).Pas de télévision alors, ni même de T.S.F. (qu'on appelle radio maintenant !) Les journées d'école commençaient à 8h30 jusqu'à 11h30, puis reprenaient à 13h30 jusqu'à 16h30...sauf si vous restiez à l'étude le soir jusqu'à 18h et y faisiez alors vos devoirs. Même règle pour tout le monde...Ceux qui partaient à 16h30, faisaient leurs devoirs "obligatoires" à la maison.

                  Nous profitions des vacances pour aller voir la famille...mais ! il fallait pouvoir s'offrir les voyages en train ! Tous les parents ne le pouvaient pas...Ceux qui partaient étaient surtout des employés de chemins de fer qui ne payaient pas de transport ! Mais il était rare que les mamans travaillent à l'extérieur et elles se trouvaient là pour "sortir" leurs enfants, les emmener en promenade, les distraire ! Pas de congés payés à l'époque, pas de R.T.T....le budget "vacances" était des plus réduits !

                  Cette vie d'écoliers ne nous semblait pas anormale...C'était ainsi...Avions-nous des droits ? Beaucoup de devoirs, c'est certain...c'est ce que nous apprenait la Morale apprise tous les jours...Tout le monde n'allait pas jusqu'au Bac, les études après le Certificat d'Etudes, étant relativement chères...On en revenait toujours à cette question d'argent ! Quels sacrifices pour les parents qui désiraient voir leurs enfants "arriver dans la vie". Que de privations !

                   Tout a changé maintenant...En bien ou en mal ? C'est une question que je me pose souvent. Nous avons beaucoup plus de bacheliers, mais qu'elle est leur valeur et quelle valeur a leur diplôme ?

                   

                 

                   

               

                  

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  • Commentaires

    1
    Mardi 17 Février 2015 à 12:45

    Le bac était un bagage qui comptait à ses débuts, mais aujourd' hui, il n' a plus aucune valeur, et ne sert que de tremplin à l' université, que la plupart des bacheliers quittent en cours de première année, incapable de suivre.

     Et un recruteur a tôt fait de voir à qui il a affaire, surtout lorsque  les fautes  pleuvent au fil de l' entretien !

     On obtient rien sans peine, et  il est bien dommage que le mérite soit presque vu comme une obscénité par les socialistes au pouvoir !

    Je n' ai pas de mauvais souvenir de mes instituteurs, même pas de mon service militaire !

     Bonne journée Geneviève

     Bisous

    2
    Mardi 17 Février 2015 à 13:13

    C'était autre chose à l'époque ! Ça commençait par la leçon de morale, je revois mon instit nous dire qu'ainsi nous aurions du 'civisme " !!!! Mon seul problème était lié à mon nom et les enfants, déjà  à l'époque, n'étaient pas tendres, mais merci à la directrice qui savait reprendre les choses en main! 

    Bon mardi

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    3
    Mardi 17 Février 2015 à 13:56

    @ - Trublion - Le mérite ? sait-on encore seulement ce que cela veut dire ? Moi non plus, je n'ai aucun mauvais souvenir de ces institutrices de ma jeunesse. Ni même des professeurs que j'ai eus plus tard...

    @ Josiane33 - Je revois encore ces phrases de morale inscrites au tableau, tous les jours. On les commentait même...
    Oui, Directeur et directrice savaient "reprendre en mains" et on les craignait tout en les aimant !

    Passez une bonne journée...printanière ? Ici, ce matin pluie et maintenant soleil !

    4
    Mardi 17 Février 2015 à 23:49

    Ah oui, tout a changé. J'ai pensé à ça en écrivant, il y a quelques heures, un long billet pour demain sur le 49.3 et j'en suis arrivée à l'école où la démagogie a causé des dégâts. Donner le bac à tout le monde ne fait pas une société plus cultivée ou plus intelligente, ça a juste donné des illusions supplémentaires à quelques-uns et supprimé le goût du travail, de l'effort. 

    Drôle de monde où le mérite ne sert plus à grand chose. Que de constats désespérants à faire... Autant essayer de penser à autre chose.

    Cultiver son jardin me semble une bonne idée. Joindre l'utile à l'agréable : de l'exercice, des fleurs, de la couleur, des parfums et pourquoi pas des légumes dans un potager. Vivre avec ses souvenirs, ça done de temps en temps des coups de blues.

    Bonne nuit, Geneviève.

    Je vous embrasse.

    5
    Mercredi 18 Février 2015 à 08:02

    Moi, j'en suis un peu "aux coups de blues". J'essaie bien de rire de tout, mais il y a des limites !
    La démagogie a causé des dégâts à l'école, sûrement ! Et s'il n'y avait qu'à l'école...Mais c'est là qu'on trompe les jeunes, et c'est grave !
    Bonne journée quand même Françoise. Bises.

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