• Les "maths" à l'école.....jadis...

                   "Si j'ai 4 bûchettes dans ma main et que j'en enlève 2, combien m'en restera-t-il ? Ouf ! c'était bien difficile ce problème...il obligeait à la réflexion...et il faisait partie de l'arithmétique ou plus simplement du calcul ! Nous avions droit à des calculs de ce genre tous les jours...De plus en plus fort, de plus en plus difficile ! et quand arrivait le problème d'une famille de 4 enfants et du prix de revient mensuel de leur nourriture, sachant que celle-ci coûtait 15 francs par enfant, et que le père gagnait 700 francs par mois, on vous demandait ce qu'il restait pour les autres dépenses de la maison, y compris la nourriture du père et de la mère !!! Oh là là ! l'élève transpirait et regrettait que lui et ses frères aient aussi faim parfois ! Il fallait bien réfléchir (c'était là le principal), et même si ce n'était que du calcul, on était fier quand on trouvait un bon résultat !

                    Les "maths", c'était pour plus tard...6° ou 5° - Algèbre, géométrie remplissaient de joie les "matheux" .... et de honte les autres !

                    Et dans notre calcul, il ne fallait pas oublier les tables de multiplication récitées individuellement ou en commun, comme un air de musique un peu lassant !Entrez vous bien ça dans la tête, tel semblait être le mot d'ordre ! Et pas de calculette à la disposition de l'élève (elle n'avait pas encore été inventée)...Un travail de mémoire, à jamais ancré dans notre cerveau !

                    Petit à petit, l'élève progressait, faisait des problèmes de plus en plus difficiles jusqu'au jour où il avait droit aux trains qui partaient et se croisaient en cours de route (mais à quelle heure ?) et à la baignoire qui fuyait (quelle perte d'eau au bout de 3 ou 4 heures ?) Tous ces problèmes se corsaient et étaient appréhendés par les élèves...

                    Ce calcul...son nom faisait "moins chic" que les maths actuelles. Mais quand on possédait bien cette base, et la lecture des textes sans ânonner, on avait fait un grand pas dans l'instruction !

                    Qu'on appelle le calcul comme on voudra, 2 et 2 feront toujours 4 ! et ça, aucun ministre de l'Education Nationale ne pourra rien y changer !

     

                   

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 21 Novembre 2014 à 16:53

    Je connaissais bien mes tables de multiplication, et je n' étais pas mauvais en calcul mental, mais ça s' arrêtait là !

    Maths, algèbre, géométrie, de l' hébreu pour moi !

    Heureusement que dans les autres matières, je compensais !

     Bonne  soirée

     Bisous

    2
    Vendredi 21 Novembre 2014 à 17:08

    Autant les problèmes d'arithmétique faisaient ma joie, autant l'algèbre m'a rebutée ! La géométrie, ça pouvait aller...mais pour ce qu'on appelait "les maths", je n'étais pas douée ! Pour le français, aucun problème... J'ai un peu peur de ce nouveau langage destiné à "dorer la pilule" .... et quand je vois les enfants sortir leur calculette pour trouver combien font 3+3, ma peur ne s'atténue pas ! cela les mènera au bac qu'ils obtiendront, Dieu sait comment, et à Pôle Emploi....
    Défaitiste moi ? si peu...
    Bonne soirée.

    3
    Samedi 22 Novembre 2014 à 17:50

    Pareil pour moi, calcul, géométrie et problèmes, ça allait dès qu'on a parlé algèbre et pire encore "maths modernes", j'ai décroché mais je savais calculer ce qui était indispensable dans la vie quotidienne : les surfaces pour acheter de la peinture ou du carrelage, calculer mentalement la monnaie à attendre, etc.

    Je m'en suis sortie quand même avec mon bac philo ; j'ai pu faire de la comptabilité car mes bases en calcul étaient solides. Il faudrait revenir aux connaissances de base : lire, écrire et compter.

    Quand j'ai été prof, j'ai vu des trucs impensables ; quand les calculettes ont été tolérées en classe, on les sortait pour 2x3 et même 2x2 et j'ai pu entendre des réponses erronées car "les calculettes se trompaient" (et les élèves ne réfléchissaient plus ; le bon sens commençait à disparaître).

    4
    Samedi 22 Novembre 2014 à 17:53

    Ah, les bûchettes, j'ai connu ça au CP et au CE1. C'était un sacré jeu rigolo. J'aurais préféré des bonbons : "j'en ai 5, j'en mange 2, il en reste combien ?"

    "On peut recommencer, maîtresse ? Un autre exercice, s'il vous plait."

    5
    Samedi 22 Novembre 2014 à 18:08

    oui, mais les enfants "font des maths" dès le cours élémentaire...ça les pose ou ça pose les enseignants...Moi, ça m'énerve !!! Chez nous, c'est Philippe (notre dernier) qui a eu droit aux maths modernes ! bon, il est plutôt "matheux".....

    Quant aux bûchettes, je crois les tenir encore dans ma main...Je vous comprends pour les bonbons....

    Bonne fin d'après-midi.

    6
    COTENTINE
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 16:37

    Nous avions de la chance ,car maintenant ,avec ,le RsA  ,les primes deNOËL  ,les primes de vacances  ,les aides ,nous aurions eu bien du mal à aider ce papa à gérer son budget !  Je n'aimais ,ni les trains ,ni les baignoires !J'adorais ,l'anglais ,la géographie    (les profs étaient de beaux MESSIEURS ) NOUS  n'avions pas de livres ,mais des cahiers ,recouverts en papier peint ou   en journaux ! il fallait écrire ,trouver de la documentation ,coller les images ,écriture à l'encre  S V P  .... pas de patés .... Chaque élève avait à coeur de présenter un travail correcte  il y avait  des redoublements ,mais pas de décrochage ! 

    7
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 17:32

    Oui, mais tout ça, c'était ...jadis !

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