• Le grand gâchis....

                          Constaté lors de mon séjour involontaire en milieu hospitalier...

     

                           J'y pense encore et j'y penserai longtemps encore je crois ! Les "Restos du coeur" viennent d'ouvrir leurs portes et ont de plus en plus de clients. Et moi, je pense à toute cette nourriture jetée à la poubelle à chaque repas dans les hôpitaux et cliniques, et qui pourrait nourrir des familles entières ! La nourriture de l'hôpital, je l'ai connue pendant 6 jours au terme desquels j'ai été "transférée" dans une clinique. Cette nourriture est loin d'être acceptable. Elle arrive directement de sites industriels où on lui donne des noms qui pourraient vous mettre l'eau à la bouche...Oui mais, seuls les noms peuvent faire illusion ! Les barquettes repartent entières...Mais, ce n'est rien comparé à ce que j'ai constaté par la suite, lors de ma période de rééducation...Rééducation, quel grand mot !

     

                             Je passerai donc sous silence pour l'instant, cette période , ne m'en tenant qu'à la nourriture qui, si elle ne remplissait pas les estomacs, remplissait les poubelles de l'établissement ! Lorsque j'ai pu aller prendre mes repas à la salle à manger, j'ai été horrifiée par tout ce qui était jeté : nous avions tous les jours en arrivant, chacun un petit pain dont la plus grande partie allait "aux ordures". Pourquoi ne pas mettre des morceaux de pain plus petits ? Les affamés pourraient en reprendre ... La viande et les légumes, qui auraient été heureux d'être un peu plus "travaillés" prenaient dans leur presque totalité le même chemin que le pain, accompagnés des fruits pour la plupart... Le matin, au petit déjeuner, petites portions individuelles de confitures et de beurre pour ceux qui le voulaient. Si vous ne le mangiez pas, même non ouverts, ça allait à la poubelle ! Et je pourrais citer dans la foulée bien d'autres choses (pain, biscottes etc...)

     

                              Notre Pays traverse une époque difficile. Peut-être serait-il bon d'en prendre conscience ? Il y a des malheureux, des sans abris, des jeunes qui partent à l'école avec le ventre vide...Et on jette ! On ne connait pas la "redistribution" ? Peut-être parce que j'ai vécu la guerre et les restrictions ai-je cette réaction ? Mais non, bien avant la guerre, on nous apprenait qu'il ne fallait pas gâcher, cela faisait partie de l'éducation par les parents et par les enseignants.

     

                               Décidément, ce séjour prolongé en milieu hospitalier m'a marquée de différentes manières. Et je pense que tout ça a un coût et qu'il faut bien que quelqu'un paie.

     

                               "Sous par sous" comme on disait jadis, essayons d'économiser ... Et si l'exemple nous venait de plus haut ? C'est ça qui serait bien.

     

                                Suis-je en rébellion ? peut-être un peu ! Je recommence mes billets d'humeur et je réagis au 1/4 de tour !

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 16:20

    et de plus le personnel soigna tn'a pas le droit non plus de consommer les plateaux pas utilisés, on préfère les jeter!!!

    2
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 16:44

    Je suis parfaitement d'accord avec toi sur le principe de "ne pas gâcher", mais j'ai vécu, il y a un mois, l'expérience inverse de la tienne :

     

    J'ai passé 3 jours dans un hôpital assez spécial : c'est un centre anticancéreux à Nantes (ce n'est pas pour un cancer que j'y étais, mais pour un traitement hautement radioactif). 3 jours d'isolement.

    Et bien la nourrirure y était délectable et variée !

    Je l'ai même fait remarquer au personnel en partant. Explication : ils ont des cuisiniers attenant à l'institution.

    Je t'assure qu'il ne restait pas grand-chose dans mon assiette à la sortie ! Par contre, une fois, ils m'ont apporté un truc dont j'avais dit "non, je n'en veux pas, je ne supporte pas" (subjectif) et là, hélas, pour cause d'irradiation, la fille n'avait pas le droit de le récupérer ! Un ratage quoi.

    Mais sinon... A vous donner envie d'avoir un cancer !!

     

     

    3
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 16:50

    Exact ! si encore on le leur donnait !

    4
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 16:56

    Stupidité certainement ! On s'en fiche....Moi, je suis diabétique, j'avais des pommes de terre et des pâtes, mais pas de légumes verts ! Une dose supplémentaire d'insuline et...le tour était joué !!! Double gâchis !
    Mais comme l'insuline m'obligeait à manger, c'était un cercle vicieux !
    Les enfants ne sont pas mieux lotis dans les cantines...

    5
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 16:57

    Et on ne pouvait rien dire !

    6
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 17:01

    Dans ma clinique de rééducation aussi il y avait des cuisiniers (enfin de nom !). La nourriture aurait pu être bonne, les produits l'étant. Mais, ce n'était pas appétissant et les patients n'avaient pas trop d'appétit. Pour tous, mêmes portions....

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    7
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 17:33

    Je vais compléter mon commentaire précédent même si ce que je vais dire est plus en rapport avec ton article précédent.

     

    Mais d'abord : mon 1er jour, en sus des diverses tâches administratives, j'ai rencontré une aimable personne qui est venue composer avec moi les menus des jours à venir ! Il y avait le choix...

    Tiens deux exemples :

    un rôti de porc avec une délicieuse sauce aux champignons accompagné de pommes "de l'air" (ça, ça date de ma toute 1ère hospitalisation il y a une 50aine d'années : appendicite. La bonne soeur me décrivant le menu "ceci avec des pommes - des pommes ? fis-je étonné, mais des "pommes de terre" ou des "pommes de l'air" ? C'était des pommes de l'air, je ne savais pas qu'on pouvait en faire un légume : délectable d'ailleurs).

    autre exemple : un gratin de blettes au thon. Quand la fille m'a dit ça, j'ai écarquillé les yeux : ça faisait plus de quarante ans que je n'avais pas mangé de blettes. J'ai sauté dessus et me suis régalé.

     

    Passons au négatif. Moi, personnellement, je n'ai pas eu à me plaindre de mes diverses hospitalisations, mais je confirme ce que disait Geneviève hier sur un exemple.

    Il y a quelques années, mon père (de l'âge de Geneviève) fut hospitalisé suite à son 2ème ou 3ème AVC, dans le même hôpital quer moi l'autre jour, mais dans un tout autre service. Pour la nourriture je n'ai pas testé, mais pour le personnel, si. Personnel que je n'accuse de rien d'ailleurs, la plupart des infirmières, aide-soignantes, etc. étaient fort aimables et même patientes (quand on connait mon père !). Mais elles n'étaient pas assez nombreuses...

    J'ai vécu, lors d'un WE, la catastrophe de ce point de vue : les filles exténuées courant d'un bout à l'autre du service et arrivant toujours trop tard au goût du malade.

    Pire peut-être, mon père "faisait sous lui". Donc, le changer et changer les draps. Oui mais, ce fut de justesse la dernière fois : il n'y avait plus de linge propre en réserve après son cas !

    Ce manque de moyen est absolument scandaleux.

     

    Tiens un autre exemple, aux urgences de St Nazaire cette fois, mon père à nouveau, là ça devait être son premier AVC. J'ai passé presque toute la journée dans les locaux (c'est lent les urgences), mais ça m'a permis d'assister à une chose assez abominable si on y pense :

    A l'arrivée, vers 10h du matin, la jeune toubib en charge était gaie, aimable et empressée. Et j'ai vu son humeur changer tout au long de la journée. Vers 18/19h le soir, elle était à bout. A bout de fatigue, de stress, de nerf, etc.

    Manque de moyens : là où il aurait fallu au moins deux toubibs (se relayant peut-être), il n'y en avait qu'une pour tout faire et tout assumer. Toute la journée.

     

    Mais rappelons-nous cette docte pensée :
    "Il faut réduire les dépenses publiques !".

     

     

    8
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 21:28

    Ne rien jeter, telle était la devise. Ce n'est plus le cas !

    9
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 21:38

    Peut-être y a-t-il des coupes à faire, mais pas dans les hôpitaux ! Le personnel est surchargé et "fait avec"...
    Personnellement, je n'ai pas eu à me plaindre des urgences. J'ai été prise en mains dès mon arrivée et très bien traitée. Et les jours suivants, je n'ai eu que du bon personnel. Pas comme à la clinique où les personnes de mon âge étaient un peu "infantilisées". J'ai dû demander qu'il en soit autrement ! et mes enfants s'en sont mêlés également...
    réduire le gâchis reviendrait à réduire les dépenses il me semble !

    10
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 23:00

    Ah comme je vous retrouve fidèle à vous-même, Geneviève. Dénoncer le gaspillage et l'incurie, vous avez vu l'hôpital mais c'est partout pareil ou peu s'en faut.

    Vous avez vu le gaspillage, je l'ai vu aussi mais j'ai découvert  en plus le vol à grande échelle à l'hôpital : détournements de produits alimentaires (yaourts, fruits, compotes...) et de produits, petits matériels divers par des agents de service. Choquant ! Quand, hospitalisée en service "gastro", j'ai fait la remarque à un employé qui partait avec un sac de yaourts alors que je n'avais pu en avoir à midi, il m'a regardée, a haussé les épaules et il s'en est allé sans vergogne. Or gaspillage et vol ont un coût et nous savons qui paie.

    J'ai lu le commentaire de Faby.Poppins et je suis étonnée. Interdit de consommer les plateaux non utilisés. Y a-t-il des surveillants et des délateurs ? Ceci dit, le personnel n'a pas forcément le temps et l'envie de manger des plateaux non utilisés.

    C'est vrai qu'il faudrait économiser et récupérer tout ce qui est intact : beurre, biscottes, pain, confitures... pour les plus démunis. Nous fonctionnons toujours comme des trop riches en jetant. Les périodes difficiles ont été oubliées et  parmi les plus pauvres d'aujourd'hui, quelques-uns ont aussi des exigences. Je m'éloigne du sujet mais ça me fait penser à la liste des produits de première nécessité établie à La Réunion au moment des manifestations sur le pouvoir d'achat, le pendant du LKP antillais, nous avions le COSPAR et sa liste avec ketchup, boissons gazeuses et sucrées, assiettes en carton, plats cuisinés et toute la panoplie de biscuits, crèmes desserts, protège-string noir, etc. Pas de trace du savon de Marseille. ni de Javel. Pourquoi ?

    Quant au personnel soigant, j'y reviens, il y a de tout : des bons et des mauvais ;  des services qui fonctionnent mieux que d'autres parce que les chefs sont plus humains, le personnel plus motivé, les moyens plus grands et surtout des employés qui ont  vraiment la vocation car reconnaissons le pour travailler en milieu hospitalier, il faut vraiment aimer son métier et ne pas compter ses heures car les 35 heures sont souvent dans la théorie et non dans la réalité des plannings infirmiers.

    Beaucoup de directeurs (de plus en plus de chefs) mais de moins en moins de travailleurs.

    Je m'arrête, le sujet et le débat sont passionnants et passionnés. On ne comprend bien les problèmes que lorsqu'on les vit. 45 minutes d'attente pour l'intervention du SAMU en juin dernier à Saint Gilles à La Réunion à cause d'un manque de véhicules. Médecin urgentiste  efficace et même aimable, je ne peux que remercier l'équipe qui est intervenue pour sauver mon mari victime d'un infarctus mais les 45 minutes  d'attente ont été très longues...

    Je vous rappelle cet article  (http://www.francoisegomarin.fr/2013/04/24/economies/) dans lequel je précisais que La Réunion ne trouve pas 25 000 € pour financer et maintenir la survie de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Sainte-Marie de La Réunion.

    Vous voyez, je vous attendais pour m'emballer encore... À dire vrai, j'ai eu une petite contrariété au téléphone ce soir : une hypocrite qui refuse de reconnaître qu'elle l'est. M'en fous, moi je suis en paix avec ma conscience. Pas elle avec la sienne sans doute.

    Bonne nuit à vous, chère Geneviève.

    J'attends le prochain épisode avec impatience.

     

    11
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 23:51

    Et encore, je me suis "retenue" ! Comme Anne Roumanoff "Je ne vous dis pas tout" ! Samedi, je suis retournée aux urgences où il n'a pas été possible de me véhiculer en fauteuil roulant...il n'y en avait qu'un dans le service et il était déjà pris. J'ai dû marcher alors qu'on me recommandait de ne pas poser le pied par terre ! J'étais complètement "délabrée" quand je suis revenue à la maison ! Pauvre France....

    12
    Vendredi 29 Novembre 2013 à 08:49

    il ne faut pas prendre les distributeurs pour des philantropes !

    Tout ce qui est volé ou jeté, est dans les prix de vente, et c' est le consommateur qui au final est victime de ces aberrations.

    C' est peut être ce qui explique, que parmi ceux qui n' ont d' autre choix que de fréquenter St. Vincent de Paul ou les restos du coeur, on trouve de plus en plus de travailleurs, qui une fois  leurs factures payées, n' ont plus de quoi acheter de quoi se nourrir.

    IL est déjà anormal que ce ne soit pas le gouvernement qui fréquente les grands restaurants, qui veille à ce que chaque français puisse vivre décemment, parce qu' il fau bien le dire, sans les associations, peu serait fait !

     bonne journée

     bisous


    13
    Vendredi 29 Novembre 2013 à 08:51

    Oui mais...pourquoi ce gâchis à l'hopital ?

    14
    Samedi 30 Novembre 2013 à 05:38

    C'est à Pimprenelle que s'adresse ce commentaire. Cette fois, je vous trouve bien innocente, Pimprenelle. Naïve, portée de bonne volonté, crédule... je ne sais comment vous qualiifier après lecture de votre commentaire. Je vous apprécie beaucoup mais je crois que la réalité des faits est bien loin des vœux pieux et des rêves de l'administration.

    J'ai bénéficié de soins à l'hôpital de Saint Denis de La Réunion à plusieurs reprises (j'ai réussi à en réchapper), je parle d'expérience. J'ai rencontré des infirmières et infirmiers dévoués, aimables, des médecins humains, du personnel de service souriant, et d'autres qui étaient tout le contraire.

    Au moment des repas, c'était l'horreur chaque jour. Le médecin avait bien donné ses consignes (j'étais en service gastro, c'est bien là qu'il faut faire le plus attention), la diététicienne était venue me voir et avait conseillé un programme et des menus, mais jamais, jamais, c'est-à-dire pas une seule fois je n'ai eu ce qui était indiqué sur la fiche. Il y a loin de la théorie à la pratique.

    "On" me servait ce qu'il y avait de disponible avec des consignes qui ne correspondaient pas à mon cas : sans sel par exemple. À tel point qu'un jour je n'ai eu qu'un bol de bouillon sans sel : de l'eau chaude vaguement colorée. C'est là que j'ai "agressé" un agent de service en demandant un yaourt sinon... Je ne pouvais entendre raison puisque "ventre affamé n'a pas d'oreilles" et c'est ce jour-là que j'ai vu un agent partir avec un sac plein de packs de yaourts.

    Comme ma meilleure amie travaillait à l'hôpital, j'ai pu avoir une nouvelle visite de la diététicienne et du médecin auxquels j'ai expliqué ce qui se passait mais ils ont répondu qu'ils n'avaient aucun pouvoir sur les cuisines de l'hôpital. Donc leurs recommandations ne servaient à rien.

    En France, on blablatte, c'est tout.

    Je veux vous rappeler un article que j'avais écrit en août 2012 http://www.francoisegomarin.fr/2012/08/20/désertifier la campagne française/ dans lequel j'attirais, à la fin, l'attention sur un problème récurrent en France, on hypertrophie la tête et on coupe les mains : "combien de directeurs et de sous-directeurs dans les C.H.U.. À la Réunion, il y a plus d’une douzaine de directeurs par établissement". Par contre on manque d'infirmiers à qui on inflige des horaires de fous.

    Je vous le dis, Pimprenelle, c'est l'incurie généralisée. Je suis vraiment sincèrement désolée de vous enlever vos illusions.

    Bonne journée quand même à tous.

    15
    Samedi 30 Novembre 2013 à 15:13

    A l'hôpital j'avais un menu pour diabétique...pas bon, mais la cuisine venait de "l'industrie" ! Je mangeais quand même. Mais à la clinique dans laquelle j'ai été transférée le 7ème jour, pas de menus spéciaux diabétiques : la diététicienne qui était venue me voir, m'avait dit que c'était inutile ! Et comme les repas étaient constitués en grande partie de pommes de terre, pâtes et riz...et qu'il fallait quand même que je mange...c'était à moi de faire attention. En compensation on m'avait augmenté ma dose d'insuline !!! Tout est rentré dans l'ordre depuis mon retour heureusement.
    Je pense en effet à l'augmentation des dépenses pour la Sécurité sociale...toute cette nourriture qui est jetée...et des doses de médicaments qui n'auraient pas lieu d'être si...

    A part ça, j'irais mieux si je n'avais eu un ennui depuis une semaine avec ma jambe opérée. Hématomes paraît-il.... J'ai donc quitté ma canne et repris un déambulateur...ce sont les progrès à l'envers...J'attends avec impatience la fin de mes dix jours de traitement "médicamenteux".

    Etes-vous retournée aux USA ? Je vous croyais en France...le temps passe... Nous n'avons en effet pas les mêmes horaires.

    Merci pour commentaires que j'ai retrouvés avec plaisir. Amitiés.

    16
    Samedi 30 Novembre 2013 à 15:16

    Je viens de lire ce commentaire qui ne m'était pas destiné, mais auquel j'adhère totalement ! Tout va mal dans les hôpitaux et cliniques.

    17
    Samedi 30 Novembre 2013 à 18:01

    Mais que oui, ce commentaire vous était destiné aussi. Je l'ai écrit pour répondre à Pimprenelle mais il est destiné à tous vos lecteurs et bien sûr à vous la maîtresse des lieux.

    Bonne soirée, Geneviève.

    Bisous.

    18
    Samedi 30 Novembre 2013 à 21:33

    Je l'avais bien compris comme ça ! La maîtresse des lieux vous remercie !
    Bises.

    19
    Dimanche 1er Décembre 2013 à 07:44

    Merci tout d'abord à vous Magitte  de nous laisser débattre dans vos pages. Je m'adressais à Pimprenelle en particulier, mais aussi à vous et à vos lecteurs sans vouloir être agressive. Puis-je continuer à m'expliquer ? 

    Ne vous méprenez pas, Pimprenelle, je ne voulais pas vous agresser mais je me demandais réellement si vous faisiez de l'ironie ou non. (J'ai écrit "naïve, crédule pas incrédule, cherchant un adjectif convenable.) Vous parlez des hôpitaux de Paris, j'ai compris, mais les hôpitaux de Paris jouissent-ils de privilèges et d'attentions particulières, d'un régime exceptionnel ? Les Parisiens seraient-ils des nantis, des Français à part ? Possible mais inégalitaire alors.

    Moi, je témoigne de ce qui se passe au CHU de La Réunion et qui ne doit pas être un cas unique en France. Notre CHU fait partie des bons centres hospitaliers.

    Pour avoir vécu personnellement les dysfonctionnements de l'hôpital, non seulement au plan de l'alimentation mais des "oublis" de malades, de l'irrespect et même des erreurs de diagnostic ou de médication (je vous assure qu'il faut avoir toute sa tête et être vigilant). Je ne pouvais que réagir et vous raconter ce que j'ai constaté qui est loin du tableau idyllique auquel vous semblez croire.

    Il y a diététicien et tout et tout à La Réunion, comme à Paris, mais ça ne marche pas. Pourquoi ?

    Je sais aussi qu'un patient peut écrire, je l'ai fait mais les courriers restent sans réponse quelle que soit l'administration. Le je-m'en-foutisme serait-il purement ilien ?

    J'ai compris que l'hôpital fonctionne par métiers indépendants oubliant qu'ils sont au service les uns des autres et des patients. Chacun défend son bout de gras et que, de plus, le profit et surtout la rentabilité sont devenus les maîtres-mots. À Paris (et ailleurs), les services maternité jugés peu rentables ferment petit à petit. Où doivent accoucher les futures mamans ? Chez elles ? Elles ne restent plus qu'une journée à l'hôpital s'il n'y a pas de complications apparentes. Un progrès ? Juste une histoire d'économie.

    Faut-il rappeler qu'un bébé est mort en février dernier à la maternité Port-Royal du groupe hospitalier Cochin, etc  faute de place pour accueillir sa maman qui avait pourtant prévu d'accoucher là, sans présenter de problèmes médicaux particuliers ?

    J'apprécie généralement vos commentaires mais là, je vous ai trouvé rellement trop "rêveuse". Oui, Pimprenelle, j'insiste : la réalité des hôpitaux n'est pas belle ; j'admire le courage, l'abnégation de celles et ceux qui œuvrent avec patience dans ce milieu difficile et j'insiste sur le fait que le respect du malade n'est pas encore entré dans les mœurs.

    Il est vrai qu'une discussion de vive voix est plus simple mais faisons avec les moyens dont nous disposons.

    Bon dimanche à vous, Pimprenelle, Magitte et les autres qui auront eu envie de lire.

    20
    Dimanche 1er Décembre 2013 à 13:37

    Moi, j'ai signalé ce qui n'allait pas !!! Je ne crois pas avoir bien fait...
    J'ai parlé surtout de cette "clinique" où l'hôpital m'a envoyée au bout de quelques jours...Mais je me suis promis d'écrire au Directeur de cet établissement, puisque je n'ai pas voulu remettre, lors de ma sortie, le "questionnaire de satisfaction".....Si je ne l'ai fait jusqu'à ce jour, c'est bien parce que ma santé m'en a empêchée ! Mais, il n'est jamais trop tard....
    Amicalement.

    21
    Dimanche 1er Décembre 2013 à 13:41

    Vous me remerciez de vous laisser débattre....Mais je rappelle que mon blog n'est pas un "forum de discussion", mais un blog, tout bêtement, . J'accepte les commentaires bons ou mauvais. Mais j'aimerais que ce blog reste "bon enfant" ! Merci à tous et toutes.

    22
    Eulalie
    Mardi 11 Mars 2014 à 20:40

    Je n'ai pas connu les restrictions de la guerre et pourtant je suis choquée tout autant que vous. La nourriture dans les hôpitaux est stupidement préparée. On oublie que l'on a à faire à des malades qui veulent manger simple, sans complication... et en petite quantité. Donc, les gens laissent.... Je connais le problème, mon père puis ma mère gravement malades étaint nourris n'importe comment. Par exemple, mon père souffrait de diarrhées et on s'obstinait à lui donner des aliments "qui font aller" comme nous a dit l'infirmière ! Jusqu'à ce que ma mère pique une colère et prépare du riz blanc à la maison pour le lui donner. Là, ils ont commencé à comprendre.... Si on analyse les cantines scolaires, c'est le même phénomène : on fait des plats en sauce, des trucs trop salés et trop gras pour les enfants... qui laissent. Quant aux éternels fruits, que l'on propose en dessert, ils devraient être bannis des fins de repas : ils irritent les intestins ! Et pour des enfants, cela ne tient pas au corps.... Et en fin de filière, on jette..... Ne serait-ce pas finalement de la stupidité ?

    23
    josiane
    Mardi 11 Mars 2014 à 20:40

    iL Y A VRAIMENT DE QUOI ËTRE EN REBELLION !!

    24
    cotentine
    Mardi 11 Mars 2014 à 20:40

    Comme vous avez raison !!!! je viens de gôuter avec du pain rassis ,passé au congélo (maison )! il faut ^etre fou pour absorber cette nourritureà 17H! oui mais avec une bonne confiture faite avec des pommes tombées ,du pamplemousse et du gingembre ,c'est un régal ! Vous évoquéz les repas hospitaliers ,c'est  à la limite du mangeable ,mon vieil ami a refusé cette "nourriture carcérale " ,je pense que celà  a contribué à son déclin . Dans  ce milieu ,les repas devraient être un moment d'oubli des douleurs et des soucis ,et bien ,non c'est une corvée ,toutes ces odeurs ,de friture ,de sauce ,coupent l'appétit ,ce qui explique les perfusions !Quant au gâchis ,je pense que tout celà doit être revendu à des éleveurs de porcs.L'éducation ,je ne sais pas ,grande différence entre mes deux filles ,l'une jette et l'autre économise la moindre miette ...Vous ,parlez des restos du coeur ,,des gosses qui ont faim ,je ne sais pas ,MAGITTE  ,nous aurions pû être comme eux ,la guerre nous a forcé à calculer autrement ,glaner ,le blé ,les pommes deterre ,ne rien jeter,   nourriture ou vêtements et n'en étions pas plus malheureux ,ma ration de chocolat ,partait vers le stalag (je me suis rattrappée depuis !)Trop de monde dans cette FRANCE accueillante,trop d'aides de toute sorte ,font que les gens ne se battent plus , et que les collectivités ,utilisent ,leur budget ,pour être sûre d'avoir le même (majoré ) l'année suivante .Ma grand mère ,nous racontait ,qu'à PARIS  pendant la grande guerre ,une foule de gens faisait la queue ,à la sortie des restaurants pour acheter les reliefs des repas,celà s'appelait ,les "ortolans ".

    25
    Pimprenelle
    Mardi 11 Mars 2014 à 20:40

    Bonsoir Geneviève. J'ai lu attentivement votre billet, et les commentaires de vos ami(e)s, concernant ce gaspillage alimentaire à l'hôpital. D'une part je suis surprise qu'il n'y ait pas de diététicen(ne), qui contrôle les requêtes des patients concernant leurs aversions, leurs désideratas en fonction de leurs antécédents médicaux. Je sais que dans les hôpitaux parisiens de l'assistance publique, un contrôle est effectué auprès des prestataires, concernant la qualité des repas. Qu'en fonction de l'IMC du patient (rapport poids/taille), des repas sont ajustés; qu'un bilan nutritionnel (bilan sang) est calculé à l'arrivée du patient. Il est évident qu'une personne nourrie correctement, pourra cicatriser plus rapidement, et sortir plus rapidement. D'où un gain d'argent, pour la sécurité sociale. Oui, on peut faire des économies relatives, si une prise en charge alimentaire est réévaluée au quotidien, pour chaque patient. A part vos indignations, çà va mieux ? Bonne nuit, car il doit être tard chez vous. Amicalement, Pimprenelle.

     

    26
    Pimprenelle
    Mardi 11 Mars 2014 à 20:40

    La naïve et l'incrédule voudrait avoir son droit de réponse par rapport au commentaire N°10. Je crois qu'on ne me lit pas ou peut-être je m'exprime mal. J'ai parlé des hôpitaux de l'assistance publique des hôpitaux de Paris(APHP) et de son mode de prise en charge et non des autres hôpitaux. De plus l'innocente que je suis, vous précise qu'il y a toujours possibilité d'écrire à la direction de l'hôpital pour signaler un évènement indésirable. A bon entendeur, bonsoir. Amicalement, Pimprenelle.

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