•               Il était une fois...C'est bien dans cette rubrique qu'il me faut classer l'article de ce jour ! Nous étions en guerre depuis le 3 septembre 1939, cette guerre que nous "devions gagner parce que nous étions les plus forts"...suivant les dires de nos dirigeants...Les plus forts, nous ? comment aurions-nous fait pour "être les plus forts" ? L'armée en était restée à la guerre de 1914/1918...Avant-guerre, il fallait démilitariser, nous désarmer (alors que l'Allemagne s'armait au maximum) ! Je me souviens :de la tenue "bleu horizon" de mon père..., de mon frère n'ayant pas de plaque d'identité (c'est mon père qui lui a fait faire)...Un casque ? pour quoi faire ? Et les cartes d'état-major ... absentes... Et pourtant, les soldats étaient partis "gonflés à bloc"... Mais que faire devant...l'incurie ? De septembre à Mai, c'était la "drôle de guerre"...Et le 10 Mai 1940, l'horreur commençait...et l'exode des populations aussi !

                   Après avoir entassé sur tout ce qui roulait (vélos, voitures, voitures d'enfants, charrettes tirées par des chevaux ou charrettes à bras...) matelas, meubles, objets divers...les gens fuyaient de Belgique, du nord de la France, et entraînaient sur leur passage d'autres personnes plus proches de PARIS...Tous, nous fuyions tous devant cette armée allemande qui avançait en "grande vitesse". Ce fut une période horrible ! Combien de morts sur les routes, par les bombardements, les mitraillages par avions, ou pour toute autre raison...Un vrai calvaire...Tout le monde se dirigeait vers le Sud de la France pour échapper à l'envahisseur...Quelle période, quels souvenirs affreux...et cela a duré jusqu'à l'armistice de 1940...La France était perdue...Les français n'avaient plus confiance en rien ni personne...Les soldats se faisaient invectiver par les civils...Tout le monde était meurtri...Et les désillusions étaient nombreuses !

                    Nous ne sommes pas en guerre (enfin...). Mais notre armée semble en être au même point qu'en 1939. Les Officiers supérieurs crient "au secours"...Tout ça me fait peur et me rappelle tellement cette époque ! Et nos dirigeants ? Ils ont le moral ! méthode Coué employée à tous les étages ! Tout va bien...nous devrions nous en persuader ? Il faut pouvoir le faire !

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  •               Quel beau titre ! Je confirme : il était une fois notre pays; il s'appelait la France. Il avait eu bien des misères, mais, il s'en était sorti dignement après quelques années d'occupation. Comme on dit : il s'était remonté et avait retrouvé sa fierté en même temps que sa liberté.

                  Et, allez savoir pourquoi, depuis quelques années, il se débat toujours dans une atmosphère un peu...pas très agréable, c'est le moins que l'on puisse dire. Nous servons quand même à quelque chose, puisque nous arrivons à alimenter les quolibets des autres pays. Nous sommes moqués, ridiculisés et en plus, ça nous coûte cher !

                  Depuis quelques jours, les journalistes de la presse écrite, de la radio et de la télévision, racontent les déboires de la SNCF... En grève une nouvelle fois ? que non pas ! ça, on y est habitués...Mais il est question de travaux qui auraient été mal faits, de mesures erronées, ce qui empêcherait les trains de s'arrêter normalement dans certaines gares. Ce sont surtout les TER qui seraient touchés ? Ce dont on est "sûr et certain" c'est que de nouveaux travaux s'imposent, la largeur des nouveaux wagons n'étant pas en rapport avec la largeur des quais ! Ben, zut alors ! comment peut-on faire pour rattraper le coup ? Raboter tout simplement ! wagons et quais risquent de subir cette opération de mise à niveau ! Et pendant ce temps...non seulement les trains ne peuvent servir, mais notre réputation de "petits rigolos" ne fait que croître ! Nous avons quand même notre utilité : amuser les autres pays ! Certain ça ! les oreilles nous sifflent, c'est un signe ! Et qui nous dira franchement à combien se montent les dégâts et...qui paiera ?

                  Notre pays a été écouté et respecté il y a déjà plusieurs décennies...Ce temps est passé...Nous avons changé d'emploi...Nous sommes les "amuseurs de service"...Monsieur Loyal, comme au cirque ! Et c'est ça qui me fait mal et fait mal à beaucoup...Je n'aime pas qu'on se moque de la France. Ce pays, je l'aime et j'aimerais qu'on le respecte. Oui, mais comment faire ? tout va à vau l'eau ! Pour cette affaire, il y a tout de même des responsables ? Des bureaux d'études ont certainement œuvré, et des exécutants plus ou moins capables. Et surtout des vérifications faites ? bien entendu, on trouvera bien un "lampiste", "ce pelé, ce galeux d'où vient tout le mal"...Si les trains avaient existé à son époque, ce bon LA FONTAINE nous aurait bien concocté une fable à ce sujet....

                   Il était une fois...notre pays. Oui, mais c'était il y a longtemps !

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  •              Impossible de publier l'article que j'avais fait...seul le titre était inscrit ! Alors, le voici en "copier/coller". si ça veut bien fonctionner !

     

                            

                   Il était une fois...

                   C'est ainsi que commencent les histoires, et c'est donc ainsi que commencera mon histoire de "mamie bloggeuse" ! Il y a une dizaine d'années, sur les conseils d'un médecin, j'ai acheté un ordinateur afin d'empêcher les idées noires de me visiter après le décès de mon mari. Je ne connaissais rien du tout à cet outil, mais, confiante, je m'étais dit que puisque des enfants de 6 ans arrivaient à s'en servir, il n'y avait aucune raison pour que moi je ne puisse pas y arriver ! Inconscience sans doute, puisque j'allais alors sur mes 82 ans !

                          Pourvue de cet engin, j'ai pensé que le mieux était de m'en servir... Aidée de ma famille, d'autres personnes de mon entourage, je me suis mise à écrire quelques articles publiés sur un site ami, jusqu'au jour où j'ai décidé d'ouvrir un blog bien à moi, début mai 2008 ! cela fait 6 ans ! Et j'ai écrit tous les jours, des billets d'humeur, des souvenirs...à 85 ans alors, je n'en manquais pas ! Jusqu'à ce jour d'octobre 2013 où j'ai dû m'interrompre "à l'insu de mon plein gré" ! Après deux mois environ d'hôpital, j'ai repris mes activités de bloggeuses mais avec moins de facilité...L'âge et la fatigue aidant, les idées sont un peu plus réticentes !

                           Mais pendant tout ce temps, j'ai été heureuse de vous connaître amis lecteurs, et il semble que vous avez été heureux de me lire et c'est de ça que je veux vous remercier...Vous m'avez apporté beaucoup... Vous êtes des amis, certains virtuels, d'autres réels, et vos commentaires me comblent.

                           Tout me semblait si facile alors...Et maintenant, je ne regrette pas de m'être lancée dans cette entreprise...Si j'ai changé d'hébergeur il y a environ deux mois c'est parce qu'il faut bien faire des expériences à tout âge ! Et je me sens "jeune" ! bon, je n'insiste pas !... Je sais que je peux chanter comme Edith PIAF "Non, rien de rien, non je ne regrette rien"... Et surtout pas de vous avoir connus vous mes amis...Alors à tous, je vous dis un grand :

                           "MERCI"

     

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  •              "Faire et défaire, c'est toujours travailler" suivant un dicton dont l'origine m'est inconnue ! Alors, c'est ce que je vais faire après la disparition de l'article que j'avais écrit hier pour publication aujourd'hui (!) et qui s'est volatilisé après avoir été publié l'espace d'une minute hier dans la soirée ! Ne serais-je pas douée ? Je n'ai pas de copie ou brouillon, alors, je reste seulement "dans le ton" !

                 Aujourd'hui 18 avril, je peux dire "il était une fois...une maison" née en 1934 et disparue dans la nuit du 17 au 18 avril 1944, c'était notre maison, celle où j'avais passé une partie de ma jeunesse avec mes parents et mon frère. Elle était grande cette maison, très confortable pour l'époque, et elle avait un grand jardin garni de fleurs, arbres etc...jusqu'en 1940. Nous y étions heureux avec chats, chiens, et tous les animaux de basse-cour ! Mais voilà...elle était mal placée sans doute, construite pas loin de la gare de triage de JUVISY/ATHIS...(la plus grande gare de triage du monde paraît-il à l'époque de sa construction) !

                 Depuis l'armistice de 1918, on continuait à parler de guerre, tout en parlant beaucoup de celle qui venait de durer 4 ans et qui avait fait tant de morts et de grands blessés...On "anticipait" celle à venir...et qui est arrivée "pour de bon" comme disent les enfants, le 3 septembre 1939 ... Cette guerre a vu le départ de mon frère et de mon père, tous deux mobilisés. Ma mère et moi sommes donc restées seules dans cette grande maison où tout nous rappelait les jours "d'avant-guerre"...:la chambre de mon frère, qu'il ne reverrait jamais ayant été tué en juin 1940 (nouvelle que nous n'avons apprise qu'en 1942 !), les vêtements de nos deux hommes, nos chien et chat et ces cartes "interzones" que nous envoyait mon père, l'armée allemande qui nous occupait, en ayant décidé ainsi ! Tant bien que mal, nous avons pu survivre jusqu'à cette nuit terrible du 17 au 18 avril 1944...Je n'étais pas encore couchée, étant inquiète. Mon patron m'avait recommandé, pour le cas où il y aurait alerte, d'obliger ma mère à quitter la maison et à aller dans un abri...Persuadée qu'il ne me disait pas ça pour rien, en rentrant à la maison, j'avais prévenu ma mère et lorsque nous avons entendu les premiers coups de sirène, nous nous sommes préparées à partir ! Les fusées éclairantes "tombaient" déjà sur notre quartier dans un bruit assourdissant d'avions, de DCA allemande...et des gens courant aux abris et qui s'interpellaient ! Comme nous avions peur ! Ma mère avait voulu aller au sous-sol fermer le compteur à gaz...précaution inutile ! Et moi, je me suis attardée dans ma chambre pour bien m'imprégner de tout. Je pourrais dire encore maintenant, comment je l'ai laissée cette chambre et où tout se trouvait...Je ne peux oublier...En courant, nous avons rejoint l'abri situé à une centaine de mètres de chez nous, au moment même où les bombes commençaient à tomber sur notre quartier ! Et cela a duré pendant une heure environ...Lorsque nous sommes tous sortis de l'abri au bout de ce temps, le paysage qui s'offrait à nos yeux était insoutenable...Et tout de suite, j'ai vu que notre maison n'existait plus...Elle n'avait vécu que dix ans...Comment peut-on s'imaginer ça ? Horrible, surtout lorsqu'en même temps, vous entendez les appels au secours de voisins pris sous les décombres de tous ces pavillons de banlieue.

                  1 heure, il lui aura fallu une heure pour disparaître à tout jamais...avec tous nos souvenirs. Souvent, je me pose cette question :"la maison a-t-elle été touchée au tout début du bombardement ou lui a-t-il fallu vivre ça pour être détruite ?". Je crois que les maisons ont une âme de par tous les souvenirs qu'elles renferment, les joies, les peines...

                  Nous n'avons rien retrouvé hormis des affaires à mon frère...Il n'y avait plus qu'un immense trou rempli d'eau. C'était notre maison, celle à laquelle je pense très souvent, celle de notre jeunesse à mon frère et à moi. Plus rien, il n'y avait plus rien et il nous fallait vivre quand même...

                   Il y a 70 ans aujourd'hui....

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  •             Il fait très beau, tout au moins dans ma région...On "sent" que le printemps est bien là et, évidemment, mon esprit s'évade, mes jambes ne pouvant en faire autant...C'est l'âge ma bonne dame !

                Lorsque mon esprit s'évade, c'est pour me ramener aux années de ma jeunesse, de mon enfance même ! Année 1931...mon père venait d'acheter une voiture ! quelle affaire ! Bien entendu, il avait d'abord passé son permis de conduire, et, celui-ci en poche, tout rose, tout neuf...il avait acheté une "voiture d'occasion" (faut bien se faire la main), une Renault qui avait au moins...quelques années. Elle était bleu foncé...Elle était grande et avec les strapontins, elle pouvait véhiculer notre famille et les amis ! En route donc pour les promenades et les vacances ! Celles-ci nous "emmenaient" dans la baie du Mont St Michel. Nous partions de JUVISY (18 kms de PARIS) vers 4 heures du matin...Et après avoir fait le "ramassage" d'une famille amie, direction JULLOUVILLE (à proximité de GRANVILLE), où nous arrivions vers...15 heures ! Les routes étaient ce qu'elles étaient à cette époque...Pas d'autoroute, pas de routes à quatre voies, des routes cahotantes sur lesquelles notre voiture faisait ce qu'elle pouvait ! Bien entendu il y avait eu un arrêt-déjeuner qui s'imposait pour un tel voyage de 350 kilomètres environ ! Et mon père, content de lui et de sa voiture, nous disait "nous avons fait une bonne moyenne, environ 60 kms-heure ! " Il n'y avait alors pas de limitation de vitesse...on faisait ce qu'on pouvait et...on était content !

                Et il fallait compter sur les arrêts pour remplir le réservoir...Le "pompiste" de l'époque arrivait tout tranquillement et commençait l'opération pompage...Je revois ces appareils qui n'étaient pas automatiques ! il fallait tourner une manivelle et on voyait l'essence monter...au bout de 5 litres, le tout "redescendait" et était transmis par tuyau dans votre réservoir...et on recommençait l'opération 3 ou 4 fois...Pour nous, enfants, nous trouvions ça formidable ! C'était le progrès d'alors !....

                 Cette première voiture a eu une fin "dramatique" ! elle est allée défoncer la grille d'une boucherie...Plus de voiture, mais pas de blessés...la chance était avec mon père sans doute...En remplacement, nous avons eu une voiture neuve, toujours une Renault Vivaquatre. Mais ce n'était pas encore le genre de voiture "à grande vitesse"...Pour ça, il faudra attendre quelques années après la guerre !

                 Souvenirs d'enfance...souvenirs agréables...

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