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    Sur un air d'opérette...

                        "Amusez-vous...Prenez la vie par le bon bout..." Est-ce un bon conseil contenu dans cette chanson tirée de l'opérette "Florestan 1er, Prince de Monaco"...? Ce n'est pas d'aujourd'hui ça, mon père la chantait quand j'étais enfant ! Etait-ce au moment de la crise de 1929 ? Peut-être bien !!! c'est une façon comme une autre de résoudre le problème des crises...les ignorer et s'amuser ! Encore faut-il pouvoir !

                         Ce matin, dans ma "provision" d'opérettes de jadis, j'ai entendu ces conseils : "amusez-vous,...comme des fous... faîtes les cent coups...prenez la vie par le bon bout"...Oui mais voilà, où se trouve le bon bout ? Faire "comme si"..ne me semble pas une bonne solution et même si on le voulait, il faudrait pouvoir...Pour s'amuser, il faut dépenser et c'est là que le bât blesse...On ne peut dépenser que ce qu'on a et on a peu ... et encore, on ne connaît pas la suite ! Surprise, surprise....Suis-je devenue pessimiste ? Pas vraiment, mais je sais compter et je trouve qu'actuellement, un compte se vide plus facilement qu'il ne se remplit !

                          C'est pour cette raison que, sans mettre en pratique les conseils donnés par les joyeux lurons de l'époque, je suis très heureuse d'écouter ces vieux airs qui redonnent, à défaut de moral, un peu de tonus et de joie de vivre !

                           Chantons, rions, conjurons le sort....et surtout essayons d'y faire face sans trop de morosité ! Excellent conseil...oui mais....prudemment quand même !

     

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  •                      Une âme d'enfant...

     

                         C'est vraiment ce que je voudrais garder ou plus exactement ... retrouver ! Quand j'entends les nouvelles à la radio, à la télévision...je me dis que j'étais vraiment heureuse quand j'étais enfant ! Un peu inconsciente peut-être, je me laissais vivre tout tranquillement...Les soucis ? ils n'étaient pas pour moi...Je continuais mon "petit bonhomme de chemin", bercée sans doute par la chanson de Maurice Chevalier "Dans la vie faut pas s'en faire...".Et je ne m'en faisais pas beaucoup, ce que mes parents me reprochaient un peu...

                         Et puis, les années ont passé, la guerre est arrivée et avec elle bien des soucis et des peines. Le temps de l'insouciance était terminé.

     

                         Maintenant, au fil des années et il y en a pas mal...je prends la vie au sérieux et suis plutôt devenue anxieuse. J'ai perdu cette âme d'enfant que je regrette tant ! Comme je voudrais pouvoir me dire que tout va bien, que tout s'arrangera pour le bonheur de tous les habitants de la terre ! Mais ce n'est qu'un rêve...On nous parle de crise, de pauvres, de gens sans emploi, de grèves,de conflits un peu partout dans le monde, de changement de climat, de sécheresse, de...de...de...sans compter les "affaires" politiques et politico-sexuelles....Mais dans quel monde vivons-nous ? Innocente toujours, j'avais pensé que la guerre de 1939/1945 aurait servi de leçon au monde entier ...Pas du tout !

     

                          Puisque nous ne sommes que le 1er décembre, et qu'il est encore temps de faire une lettre au Père Noël, je lui demande instamment de me rendre mon âme d'enfant...Il n'a qu'à la déposer à La Poste, un facteur se chargera bien de me l'apporter...Ah non, j'oubliais, il me fera descendre mes deux étages pour que j'aille la chercher moi-même ! Les temps ont changé que voulez-vous ? Il m'arrive encore de me croire "jadis"....


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  •                     Le temps passe....

     

                        Mais oui le temps passe et même assez vite ! Je m'aperçois que mon blog reste orphelin depuis plusieurs jours déjà ! Abandonné ? oh non ! laissé de côté provisoirement serait plus exact...Entre les coups de fils aux différentes administrations, les visites aux différents médecins que je vais abandonner après leurs bons et loyaux services, le coiffeur, le pédicure, et aussi, il faut bien l'avouer, quelques heures de repos, vous savez, ce qu'on appelle "sieste" dans le midi et qui est sacré (!!!), la lecture des différents blogs...et tant d'autres occupations, "magitte.com" est au repos forcé ! Les idées qui se bousculent dans ma tête, n'ont rien à voir ou presque avec l'écriture agréable pour moi d'articles sur tout et rien ...

     

                         Et pourtant, il s'en passe des choses dans le monde et en France en particulier...L'humeur est morose...J'écoute un peu les actualités à la télévision et cela me désespère...Pas de bonnes nouvelles ou presque...Je coupe...je sais, ce n'est pas courageux, mais trop, c'est trop...J'ai supporté beaucoup de désagréments à une certaine époque, mais on gardait l'espoir et cela nous faisait "tenir le coup". Nous avions la foi dans l'avenir alors qu'à cette époque le présent était si triste et incertain. Qu'en est-il maintenant ? Vais-je regretter ces années noires ? Non, je n'en suis pas là, mais je ne peux m'empêcher de penser. Pour moi, tout est joué, mais pour les plus jeunes générations qui sont dans l'incertitude pour tout, qu'en est-il ? Ces jeunes qui s'agressent les uns les autres (hier encore un garçon de 17 ans a été agressé et est dans le coma), qui agressent leurs enseignants, leurs parents...Je trouve cela très triste. Et je le dis timidement, si c'était une question d'éducation tout bêtement ? A l'époque de ma jeunesse, les parents riches ou pauvres, chefs d'entreprises ou ouvriers, éduquaient leurs enfants dès leur plus jeune âge...Combien d'enfants, même très jeunes, sont impolis actuellement ? J'en reviens toujours à cette même comparaison, les animaux éduquent bien leurs petits...pourquoi pas nous ? Certes, il y a encore des enfants très polis, Dieu merci....Mais c'est peut-être difficile pour des parents de tenir la barre quand, autour d'eux, la plus grande liberté est laissée aux jeunes. Apprenons-leur à vivre avec les autres, en les respectant, en les aimant...et surtout, en leur donnant le bon exemple...

     

                          Je crois bien que je pourrais écrire sur ce sujet pendant des heures ! ça ne serait peut-être pas apprécié...

     

                          Alors, à un autre jour...je dois bien avoir en réserve un souvenir amusant...

     

                       

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  •                                         "Tout fout le camp"...

                        Je reviens d'aller déposer un bulletin de vote dans l'urne, et en voyant le peu de monde qui participait, cette chanson de Léo Ferré m'est revenue à l'esprit !...Peu de votants, peu de personnes qui ont conscience que si on nous a donné le droit de vote, il y était attaché un devoir, celui de se rendre aux urnes...Les droits ont toujours un devoir attaché à leurs basques...l'un de va pas sans l'autre. C'est ce que je croyais....Tout fout le camp....

                         Quand, en 1945, on a donné le droit de vote aux femmes, elles se sont précipitées aux urnes, il y avait foule...Même si elles ne savaient pas toujours pour qui voter et copiaient un peu sur leurs "hommes" qui eux, avaient eu l'habitude, elles se dérangeaient...elles faisaient l'effort nécessaire, c'était un devoir...

                          Quand j'étais très jeune, avant la guerre, je me souviens des jours d'élection. Alors que mon père avait horreur de la politique et des politiciens, il n'aurait failli à ce devoir pour rien au monde ! Un devoir, c'était sacré... Puis, pendant ces années noires, nous n'avions plus qu'un droit, celui de nous taire et...d'exécuter...Plus de vote, plus de liberté, plus de droits....Pour retrouver le tout, certains ont donné leur vie et enfin tout est revenu "comme avant"...Personne ou presque ne manquait à l'appel les jours d'élection...Triste constatation maintenant, "tout fout le camp"...

                           Est-ce que les électeurs-votants font partie d'une "espèce en voie de disparition" ????

                           Comme mon père, je n'aime pas la politique...mais je veux pouvoir dire ce que j'ai à dire, critiquer, approuver, discuter...Pour ce droit, il me faut prendre part au vote, c'est le prix à payer.
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  •                                        Il y a environ 50 ans....


                        La guerre, bien que terminée, on en parlait encore...tant de choses étaient à remettre en ordre...Il fallait tout relancer, le commerce, l'industrie, la construction...Tout était à refaire. Oui, mais voilà, s'il fallait tout relancer, il ne fallait pas que ce soit dans le désordre !

                        Je me souviens qu'alors, j'avais travaillé dans un bureau où on s'occupait de "compensations"...Vous vouliez importer ? D'accord, mais en échange (en compensation) il fallait exporter. Il y avait un équilibre à garder pour les finances de la France. Alors, la société dans laquelle je travaillais mettait en relations importateurs et exportateurs...Le quota de chaque ? je ne m'en souviens plus. Tout dépendait du matériel à importer... Nous préparions des dossiers qu'il fallait présenter à l'Office des Changes, après avoir fait des calculs qui, à l'époque, me passionnaient ! Je me souviens que dans nos clients exportateurs se trouvaient des fabricants de skis, des fabricants de moulinets de pêche,des fabricants de montures de lunettes en provenance directe de MOREZ,... et bien d'autres. L'industrie française avait le vent en poupe, mais elle était bien encadrée...et cela a duré plusieurs années. La politique n'était pas politicienne alors, mais avait en vue le bien de notre pays....ça fait rêver, non ?

                          On ne délocalisait pas alors...Tout le monde avait mis "la main à la pâte"...industriels, employés, ouvriers...Les trente glorieuses ? vous connaissez ? Chacun avait à coeur de réussir...bien entendu pas uniquement pour le plaisir...on cherche toujours à gagner sa vie, à faire prospérer son entreprise. C'est "de bonne guerre". Mais pas à n'importe quel prix en se moquant des conséquences pour bon nombre d'hommes et de femmes.

                           Je crois que les "compensations" n'existent plus...On importe "tous azimuts", pourvu que ce soit rentable...La qualité reste parfois à désirer, mais s'il fallait s'arrêter à ça, où irions-nous ? Et la rentabilité ? bof...
                          Je sais, je ne connais rien à l'économie, mais ce que je vois autour de moi me fait souvenir de cette époque au cours de laquelle "ça se passait comme ça !" C'est une époque révolue, hélas ! Et je le regrette...

     

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