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Etonnement.....et questions...
Un petit fait de société ?...
Que de questions je me pose depuis quelques jours ! Ayant besoin d'une aide ménagère et les diverses associations ou entreprises d'"Aide à la Personne" que j'ai contactées et utilisées (!) ne répondant absolument pas à mes besoins, je me suis décidée à passer une petite annonce pour trouver la personne que j'aurais moi-même choisie et qui me conviendrait, et ce en utilisant les chèques emploi-service.
Et j'ai été étonnée, tout d'abord du nombre de coups de téléphone reçus et aussi de l'âge de mes correspondantes...45/55 ans (une seule avait 25 ans). J'ai même reçu (ou répondu à) des personnes déjà en retraite, mais dont la retraite était très insuffisante et permettait tout juste de vivre...Si les revenus n'augmentent pas et que la vie augmente, c'est bien certain...le pouvoir d'achat diminue ! Le calcul est simple...CQFD (formule que j'ai conservée de l'école où pourtant je n'étais pas une "forte en maths" !) . C'est la logique pure. Pour les personnes de 45/55 ans et même un peu plus parfois, elles voient approcher l'âge de la retraite avec crainte et cherchent à augmenter leurs revenus actuels....Donc, pour toutes ces personnes, il s'agit d'un revenu complémentaire, soit qu'elles ne soient pas très bien rémunérées, soit qu'elles n'aient qu'un travail à temps partiel, ce qui arrive de plus en plus souvent...Soit...que les cotisations qu'elles ont versées toute leur vie de travail et qui devaient leur assurer une vieillesse tranquille, aient fondu comme neige au soleil ! Quelle que soit la raison, celà me rend triste...ça devient vraiment compliqué de "devenir vieux"...L'espérance de vie augmente, ça pourrait être très beau...oui mais, comment faire pour vivre ?
Si j'ai, comme tous ceux de ma génération, connu des jours difficiles par suite de la guerre et de...l'après-guerre pas toujours drôle, je vais vous faire une confidence :
"Je suis drôlement contente d'être née en...1922 !". Mais je suis "drôlement fâchée" de constater que la vie actuelle et des générations qui vont suivre, ne soit pas plus sécurisée...Et pourtant, nous sommes abreuvés de belles paroles ! Le "social", voilà un bien grand mot pour de si petits effets !
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Commentaires
J'ai trouvé...j'espère que tout ira bien. 55 ans, je me dis que ce n'est vraiment pas vieux puisque moi j'en ai beaucoup plus ! Drôle de monde quand même !!!
Bonne journée Françoise..Je partage votre avis : pour les générations à venir, la vieillesse sera encore plus difficile, malgré l'allongement de l'espérance de vie.... Je suis encore en activité mais quand je vois tout ce qu'il faut mettre en place pour mes parents (nés en 24 et 29) et le coût financier, je me demande bien comment je vais faire, moi....
Bon courage.
Oui, ça ne sera pas drôle ! Notre génération a profité des "30 glorieuses"...Mais tout est si cher qu'il nous faut compter...mais pas comme devront le faire les générations suivantes. Ainsi que vous le dites, combien de choses à mettre en place pour les personnes qui atteignent 80 ans (parfois même avant). Etles retraites ne suivent pas.....
Bon courage à vous aussi !Il faut toujours prendre des risques dans la vie ! Et je trouve que faire confiance n'est pas très difficile...il faut se fier à son "instinct" ...Il est plus difficile de s'habituer à de nouveaux visages !
Bonne journée,Effectivement, l'on est arrivé à un point où même la retraite ne suffit plus. Triste mais c'est la vie! Espérons qu'on sortira bientôt de ce long tunnel.
Nous avions la chance d'avoir un grand jardin d'où presque tous les massifs fleuris avaient été supprimés ! Place aux haricots verts, pommes de terre, etc....A l'époque, des gens cultivaient même sur les trottoirs devant chez eux...Je suis d'accord avec vous pour les jardins familiaux...Mon beau-père qui n'avait pas un grand jardin, en avait loué un et cultivait de tout ! C'est du travail bien sûr, mais tellement enrichissant. Mais à notre époque, les supermarchés semblent plus pratiques...
Je crois vraiment qu'un nouveau monde reste à inventer...monde que je ne connaîtrai pas...à moins de me "cramponner" encore bien des années !
Bonne journée à vous. Avec mes amitiés.Un petit rajout : j'aimais le goût des rutabagas (!) ...les flocons d'avoine PAS DU TOUT !
Un grand merci pour ce partage : je suis heureuse de découvrir cet endroit "hors du temps", encore dépourvu dans les années 1960 de cables éléctriques et télégraphiques.
Je crois que votre commentaire s'applique à mon article intitulé "de merveilleux souvenirs", parlant de la ville de PEROUGES. Oui, c'est un endroit hors du temps et qui fait rêver...
11cotentineMardi 11 Mars 2014 à 20:47si ,si la loi sur le retour de la retraite à 60 ANS ,est votée ,je vais perdre mon aide ménagère ,en fevrier ! votre expérience me sera précieuse. Mais que c'est difficile de faire confiance à des inconnues! Bonne journée ,MAGITTE ,la chaleur est de retour et la mer est superbe et les estivants sont partis.
12PimprenelleMardi 11 Mars 2014 à 20:47Allons-nous manger du rutabaga, du bouillon au flocon d'avoine, comme il y a un peu plus de 70 ans ? Mon père et ses frères avaient crevé de faim, pendant la guerre 39-45. N'ayant plus de père, pour améliorer le quotidien, ils avaient cultivé un jardin. Ce moyen était une source de revenu non négligeable pour leur mère, qui travaillait la journée chez un notaire comme secrétaire et la nuit comme couturière. Mon père m'avait inculqué l'art du jardinage et m'avait dit qu'un jour peut-être, ce jardin pourrait me sauver. Il me semble que l'on pourrait dans ces moments de crise, ouvrir des jardins familiaux afin de permettre à la population qui le désire de cultiver ses propres légumes. C'est un moyen simple, d'améliorer l'ordinaire et de passer un bon moment, loin de la T.V et des ordinateurs. J'ai l'intention de demander au maire, l'ouverture de nouvelles parcelles. Cette année j'ai mangé de la salade tous les jours, quand j'étais chez moi. Les doryphores étaient absents cet été (peut-être en vacances), ce qui a permis une belle récolte de pommes de terre. Votre génération et la mienne ont été et sont confrontées à une crise qui nous secoue. Si nous vivons une crise, au sens plein du terme, aucun retour en arrière n'est possible. Il faut donc inventer du nouveau. Or, le nouveau nous submerge. En agriculture, transports, santé, démographie, informatique, conflits, des bouleversements gigantesques ont transformé notre condition comme jamais cela n'était arrivé dans l'histoire. Seules nos institutions n'ont pas changé. Et voici l'une de ces ruptures profondes : notre planète devient un acteur essentiel de la scène politique. Qui désormais représentera le monde, ce muet ? Et comment ? Sommes-nous encore les acteurs de notre avenir ? Ce nouveau monde reste à inventer. C'est passionnant ! Bonne journée, Geneviève. Amicalement, Pimprenelle.
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Chère Geneviève,
Comme aide, vous choisirez celle qui vous plaira le plus, c'est mieux de traiter directement.
Finalement une jeunette de 45 à 55 ans souriante et en bonne santé, c'est peut-être elle qui vous conviendra. Drôle de monde quand même. Nous nous rejoignons sur le sujet des cotisations et des "reversions" mais je crois que les femmes ont un handicap supplémentaire à surmonter : le divorce tardif. Combien de femmes de 50 ans se retrouvent avec de maigres revenus ? Un autre sujet d'article.
Bisous et bonne journée.