• Encore un mois de vacances....

                         Oui...mais c'était jadis !  

     

                          Quand la rentrée des classes ne se faisait que le 1er octobre ! Nous avions quitté l'école le 31 juillet, les derniers jours étant plus reposants puisque nous n'avions plus de livres, donc plus de cours ... C'était alors l'avant-goût des vacances.... Le mois de septembre commençait à voir l'effervescence dans les librairies-papeteries (pas de supermarchés à cette époque). Des sacs neufs, des trousses neuves ? vous n'y pensez pas ! on reprenait ceux de l'année (ou des années) précédente, après les avoir bien astiqués et garnis de crayons neufs, porte-plumes, gommes, etc... Nous y mettions tout notre coeur et...la force de nos bras ! 

     

                           Pendant le mois d'août, les chanceux avaient pu partir quelques jours en vacances, dans la famille en général...et les plus favorisés avaient eu de vraies vacances...Mais ce n'était pas courant ! Et le premier octobre, en route pour tout un trimestre, les prochaines vacances étant celles de fin d'année. Pas de vacances de Toussaint.... Puis plus tard, les vacances de Pâques et les grandes vacances....C'était immuable et pour tout le monde pareil. Etions-nous moins fatigués que les enfants de maintenant ? Oui peut-être...il n'y avait pas de télévision et on se couchait relativement tôt ! En semaine, congé le jeudi simplement. 

     

                            La vie actuelle est tout à fait différente. Nous avions beaucoup d'heures de cours, plus ou moins qu'actuellement ? je ne m'en rends pas vraiment compte ... Nous apprenions les matières principales qui permettaient à beaucoup de se débrouiller dans la vie, munis de ce Certificat d'Etudes tant convoité et bien difficile il faut le reconnaître, pour des enfants ! Ah! ces trains qui se croisaient, ces robinets qui fuyaient etc...ce qu'on pouvait nous compliquer la vie avec l'arithmétique (si loin des "maths" !!!)...Mais, quelle formation ! Instituteurs et instutrices, qui n'étaient pas encore "professeurs des écoles" savaient tout et transmettaient tout leur savoir...

     

                             C'était une autre époque..Les progrès sont venus...les vacances aussi et je pense que c'est un grand bien. Il faut vivre avec son temps...Courage à tous ces jeunes qui vont reprendre le chemin de l'école, du collège, du lycée ces jours prochains...Le chemin de la vie est parfois un peu rude.

     

                              C'était un souvenir d'enfance....   

    « Un nouvel "art de vivre" ?.....Nos amies les bêtes.... »
    Google Bookmarks

  • Commentaires

    1
    Lundi 29 Août 2011 à 20:01

    Quels jolis souvenirs que ceux de la rentrée des classes.

    Je me souviens des marronniers, des vitrines des magasins de chaussures, pourquoi ceux-là en particulier ? Je me souviens des affaires qui devaient "faire profit", le cartable en faisait partie. On respectait les achats de nos parents en ce temps-là. L'argent avait plus de valeur, on devait penser aux efforts qui étaient faits pour en avoir... Dieu, que je me sens vieille en écrivant cela. Je me sens réellement très proche de vous. Pas de télé jusqu'à mes dix ans, le jeudi de congé pendant toute ma scolarité...

    Quant au nombre d'heures de cours, nous en avions plus, aucun doute la-dessus. Pour moi, c'était 8h-11h et 14-17 plus une heure d'étude jusqu'à 18 heures, samedi compris sauf l'étude. C'était 30 heures, sans l'étude, maintenant 24 heures.

    Pour ce qui est du contenu des programmes, nous savions lire et compter. Nous avons pleuré sur l'absence de plombier, la fréquentation des lignes de chemin de fer, les plantations de platanes (et les intervalles), les cyclistes qui se faisaient doubler par des voitures qui devaient se croiser, des courses avec des oeufs à la douzaine... de la monnaie à rendre... C'était pratique, on savait de quoi il retournait. Et l'orthographe, les conjugaisons... Heureusement, il y avait dessin, poésie et musique (beurk, l'harmonium), gym entre les platanes de la cour et horreur  (à cette époque, je n'aimais pas): couture !

    Bien sûr, l'histoire posait quelques problèmes aux enfants des colonies qui apprenaient que leurs ancêtres étaient Gaulois.  Mais nous avons tous survécu.

    Nos instituteurs ou institutrices avaient la vocation et la foi : le goût du travail bien fait. Il faut reconnaître qu'en ce temps-là, les parents épaulaient les enseignants. Aujourd'hui, rien n'est facile, pas plus pour les élèves qui ont rarement des parents qui les attendent à la maison pour leur parler, que pour les enseignants qui croulent de plus en plus sous les tâches administratives.

    Drôle d'époque où l'école fait peur, non pendant les cours mais pendant la récréation.

    Autres temps, autres moeurs. J'avoue que ça me fait un peu peur à moi aussi.

    Bonne fin de journée et merci de ranimer les souvenirs.

    A bientôt. Bisous à vous.

    2
    Lundi 29 Août 2011 à 21:13

    Je suis heureuse de vous voir égrener vos souvenirs en lisant les miens ! Au fond, c'est mon but en écrivant tout ça ... ranimer les souvenirs des anciens et "aiguiser" la curiosité des jeunes qui ne se rendent certainement pas compte de ce qu'était NOTRE école et tout simplement NOTRE vie ! (Ceci dit, ne vous sentez pas vieille, vous ne l'êtes pas du tout !!!)

    Merci pour ce long commentaire si intéressant.

    Bisous et...bonne nuit !

    3
    Lundi 29 Août 2011 à 23:03

    Tout à fait d'accord en ce qui concerne le rôle que devraient retrouver les parents (et qu'ils avaient jadis), concernant l'éducation. Ce n'est pas aux enseignants de se substituer à eux.
    Heureusement, je n'ai jamais connu le bonnet d'âne à l'école...c'était déjà dépassé ! Mon père en parlait...Le juste milieu est toujours difficile à trouver.
    Merci pour cette visite.

    4
    Lundi 29 Août 2011 à 23:48

    Les vacances terminées, j'aimais reprendre le chemin de l'école. Et le cartable n'était pas toujours neuf !
    Tout a bien changé dans les cours d'école. C'est comme ça ! Mais j'ai le sentiment que ce n'est pas forcément en bien ! Et pour cotoyer des enseignants, je constate que tout est loin d'être rose dans le monde de l'Education Nationale et que les choses ne vont pas aller en s'améliorant.

    Cela fait plaisir de vous retrouver bien présente sur le Net, Geneviève.

    Je vous embrasse et à bientôt. Bonne semaine à vous sous le ciel toulousain.

    5
    Mardi 30 Août 2011 à 08:59

    J'ai eu en tout 3 cartables pendant ma vie d'écolière !  un pour entrer "à la grande école", un à mon entrée en 6ème et un en 3ème.....Et je n'en suis pas morte et surtout j'ai pu travailler quand même ! mais c'était il y a bien longtemps...C'était ainsi. Tout a changé...pour le bien ?
    Le ciel toulousain est bien agréable ces jours-ci et la chaleur est supportable !
    Amicalement je vous embrasse.

    6
    Mardi 30 Août 2011 à 12:08

    Nous sommes dans une période de consommation !

    le problème n' est pas évident, puisque si comme dans le passé, on pouvait garder bien des choses, il n' en n' est plus de même, la qualité faisant défaut, malgré des prix malgré tout prohibitifs.

    Pour l' éducation, il me semble qu' on a fait le choix de la quantité de savoir, plutôt qu de privilégier la base qui permet  de persévérer.

    bonne journée

     bisous

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    7
    Mardi 30 Août 2011 à 12:36

    Est-ce que le choix est bon ?

    8
    Pimprenelle Des Hèch
    Mardi 11 Mars 2014 à 20:54

    Très beau billet. J'ai beaucoup apprécié ma scolarité au point de pleurer, de regrets, de nostalgie à la fin de mes études universitaires. Vous dites à juste titre que les progrès sont venus supplanter une époque. Après 1968, un dépoussiérage s'imposait. Il n'était pas rare que les enseignants frappent les élèves, ou utilisent des moyens humiliants comme le bonnet d'âne, pour des raisons injustifiées. A l'heure actuelle, c'est l'inverse qui se produit : les enseignants sont fragilisés par des élèves peu respectueux en manque de valeurs morales. Un juste milieu s'impose. Les parents sont responsables de l'éducation de leur progéniture et l'école ne devrait pas se substituer à leurs devoirs.

    Belle soirée à vous Geneviève. Pimprenelle Des Hèches de l'Ic

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :