• En rire ? pourquoi pas ?.......

                        En période de restrictions....

                        En 1944, après ce bombardement qui nous avait laissées, ma mère et moi, absolument démunies de tout ...encore plus que ça !

     

                        Si voisins et amis qui avaient été épargnés, se sont montrés solidaires, il n'en n'a pas été de même pour les services officiels ! Sinistrés en avril 1944, nous avons reçu nos premiers bons (et les seuls) de textile en...novembre 1944 ! Et, là aussi, nous avons senti les restrictions ! Une fois de plus, moi qui ne savais pas "comment on faisait", je me sers du "copier-coller" en reprenant un article que j'avais écrit en 2007 et publié sur le site de "dandylan.over-blog.com" (ancien temps) . Le voici donc ci-dessous....

     

                        

        "Un vêtement pour deux…qui sort aujourd’hui ?…..

    Les lendemains du 18 avril 1944 - Plus de vêtements ni autre chose d’ailleurs…

    Comme je l’ai déjà dit, la solidarité a été présente. Heureusement car les services officiels ont été débordés et pas très à la hauteur.

    Moi, j’étais partie à l’abri tout habillée puisque je n’étais pas encore couchée. Ma mère était en combinaison sous son manteau ! Pour avoir d’autres vêtements, il nous fallait obtenir des « bons de textiles ». Le bombardement ayant eu lieu le 18 avril 1944, nous avons touché des bons de textiles….à l’automne 1944. Je ne suis pas certaine que tout ceci soit bien logique, mais le plus triste (ou risible, c’est comme on veut), pour ma mère et moi, nous avons touché, pour toutes les deux (à nous partager vraisemblablement):

    - 1 bon de robe

    - 1 bon de manteau

    - 1 bon de chemise (à l’époque on en portait)

    - 1 bon de combinaison

    En résumé, nous ne pouvions pas sortir ensemble ! « Prête-moi ta chemise, je te prêterai ma combinaison… »

    Dans quelle tête une idée pareille avait-elle pu germer ? Heureusement que nous avions de la famille et des amis.

    « S’empresser de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer »…

                     C'était un peu triste, mais nous avions ri quand même. Heureusement que le ridicule ne tue pas, il n'y aurait plus eu de responsables dans ce service qui se voulait...social (7 mois après le bombardement) !



                    

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 26 Novembre 2009 à 19:31

    La guerre est illogique jusque dans ses conséquences les plus inattendues.La bureaucratie y trouve un terreau fertile.A l'époque, on ne songeait même pas aux téléphones portables (ça, c'est une allusion aux malheureux lycéens qu'on voudrait priver de sms pendant les cours).
    Votre article me rendrait davantage réceptif aux civils qui subissent des bombardements, si c'était possible de l'être.
    Bonne soirée Geneviève. 

    2
    Jeudi 26 Novembre 2009 à 19:41
    C'était tellement idiot, que nous avions préféré en rire. ! La bureaucratie s'en donne souvent à coeur joie et interprète les textes de façon particulière !
    3
    juvisienne
    Mardi 11 Mars 2014 à 21:06
    oui.. il y a de quoi rire ... jaune!
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