• En ce temps-là.....

                          Comment vivions-nous ?

     

                           Qu'on ne se méprenne pas...ce n'était pas à l'époque préhistorique, mais tout simplement au temps de mon enfance ! dans la première moitié du 20ème siècle ! C'est déjà un peu lointain....

     

                           Je revois ma mère fourbue le lundi, jour de lessive, alors que tout se faisait "à la main". Comme elle était occupée pour la journée entière, elle mettait sur le feu des cuissons longues avec lesquelles on se régalait (haricots secs, lentilles, jambonneau etc...) ça cuisait tout seul, mijotant "sur le coin de la cuisinière" ! Et ça sentait bon....Pendant ce temps, elle lavait, brossait, rinçait, étendait tout le linge et elle était aussi heureuse que fatiguée ! Tout était en ordre ! C'était toute une organisation...

     

                            Mardi, jour de repassage et les petits points à faire avant de ranger le linge. Aucun vêtement avec "repassage superflu"..ça n'existait pas. Tout y passait. Mercredi, c'était le jour de marché...important celui-là. Il avait double utilité : on y achetait tout ce dont on avait besoin, et si on voulait connaître les dernières nouvelles, il était indispensable d'aller les récolter sur place ! "Le dernier salon où on causait"... Puis venait le jeudi, jour des enfants. Les mamans alors étaient pour la plupart disponibles pour les visites à la famille et les conduites aux divers cours...Et il ne fallait pas oublier le dentiste et éventuellement le médecin ! Le vendredi était très souvent réservé au ménage à faire "à fond"...astiquage en tous genres ! Et à nouveau le Samedi, le marché...pour préparer le dimanche...Et voilà ! Je précise que si ma mère ne travaillait pas à l'extérieur, bien des femmes allaient au bureau ou à l'usine ou exerçaient une profession hors de chez elles. Lorsque je me suis mariée en 1946, j'ai connu tout ça et...je n'en suis pas morte !

     

                            C'est la raison pour laquelle, lorsque la guerre a été enfin terminée, nous avons apprécié les progrès qui se sont présentés ! Un aspirateur, une machine à laver le linge, un fer à repasser électrique...vous ne pouvez vous imaginer ce que ça nous faisait rêver ! Et le réfrigérateur...et enfin tout !

     

                             Mais, comment vivions-nous avant ? Assez bien, puisque nous ne connaissions pas autre chose ! La femme notamment, acceptait son rôle (celui de l'homme était de gagner de quoi faire vivre sa famille...) Nous nous trouvions heureux, nous allions piqueniquer le dimanche assez souvent, mais avec les moyens de transport en commun ou mieux...les jambes et pieds ! Puis sont venues les voitures, réservées alors à quelques privilégiés...

     

                              La vie d'avant ? je ne regrette pas de l'avoir connue. Elle m'a aidée à apprécier tout ce qui nous aide maintenant et dont je ne saurais plus me passer...je l'avoue ! Et puis, si je ne l'avais pas connue cette vie, je me demande ce que je pourrais bien vous raconter ?Et tout ça grâce à cet outil qu'on nomme ordinateur et à Internet....Tout est lié...

     

                             

     

                          

     

            

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 16 Janvier 2013 à 11:06

    je remarque que lorsqu' il pleut, par exemple, comme chez moi, pendant des mois, les sorties, ou travaux de jardinages sont exclus, et la conséquence est qu' on s' ankylose !

    donc, ce n' est pas si mauvais de travailler

    Je souris en te lisant !

     je vois encore maman  faire exactement ce que tu décris.

    Le jeudi, il y avait aussi le patronage, avec la séance cinéma .

    Comme toujours, le modernisme a certes des avantages, mais trop, c' est trop.

     d' ailleurs avons nous vraiment gagné du temps pour les loisirs ?

     bonne journée

     bisous

    2
    Mercredi 16 Janvier 2013 à 22:02

    "Le travail, c'est la santé" !
    Je crois que toutes les femmes avaient à peu près les mêmes emplois du temps et les mêmes horaires de travail !

    Bonne soirée.

     

    3
    Jeudi 17 Janvier 2013 à 05:53

    Pourquoi ai-je envie de dire tout à coup que le bon vieux temps me manque ? Snifff !

    4
    Jeudi 17 Janvier 2013 à 06:39

    Je me souviens qu'on disait : "gros lundi, petite semaine" !

    Bonne journée.

    5
    Jeudi 17 Janvier 2013 à 08:43

    Effectivement, les progrès ont davantage profité aux femmes en les libérant de tâches ménagères ingrates et très fatigantes ! Quels souvenirs cette lessiveuse ! et le repassage avec des fers qu'on faisait chauffer sur un poêle ou même dans l'âtre !...
    Rien n'est encore totalement acquis, mais les femmes ont prouvé qu'elles pouvaient être égales aux hommes dans bien des domaines. Et pendant la guerre, elles l'ont prouvé doublement !
    Bonne journée.

    6
    Jeudi 17 Janvier 2013 à 08:44

    Mais, il me manque aussi parfois !!! Il y avait du bon alors et du moins bon. Il ne faut pas le renier !

    7
    Jeudi 17 Janvier 2013 à 08:45

    Le lundi...réservé en principe à la lessive et à...la grosse fatigue !

    8
    Vendredi 18 Janvier 2013 à 16:52

    Souvenirs, souvenirs... C'est ma grand-mère qui "se collait" à toutes ces tâches ménagères.

    Les machines ont en effet allégé le travail domestique mais les femmes ne s'en sortent pas aussi bien qu'on voudrait nous le faire croire, elles assurent un travail à l'extérieur et une deuxième journée à la maison. Le partage des tâches n'est pas encore équitable. Cependant vos souvenirs sont un peu les miens et je vous remercie de me les avoir fait revivre.

    A bientôt.

    9
    Vendredi 18 Janvier 2013 à 19:41

    Le partage des tâches, c'est comme le monstre du Loch Ness...on en parle, mais on ne voit rien ! Je ne devrais pas dire ça puisque j'avais un mari qui en prenait sa part !

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    10
    Pimprenelle
    Mardi 11 Mars 2014 à 20:45

    Que les temps ont changé ! Ne trouvez-vous pas, Geneviève que le modernisme ait profité davantage aux femmes ? Je me rappelle quand j'étais jeune, que maman faisait bouillir son linge dans une grande bouilloire en alu dans laquelle se trouvait au centre un tube de la hauteur de la bouilloire, chapeauté d'un bec verseur, qui sous l'effet de l'eau en pression, arrosait le linge. Les journées étaient interminables ! Et puis les prouesses techniques et sanitaires ont permis de libérer les femmes. Elles ont laissé les tâches mineures grâce au modernisme, pour vaquer à d'autres occupations plus lucratives, plus motivantes. Certes rien n'est acquis, pour nous les femmes. Il nous faudra toujours jouer des coudes et travailler davantage. Mais désormais en médecine, dans la recherche, dans l'enseignement, il y a de plus en plus de femmes, qui excellent dans ces domaines. Merci au progrès ! Bonne nuit, Pimprenelle.

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