•               Terrible constat !

                  Je viens de lire qu'au Lycée Montaigne à PARIS, des élèves de 6ème (11 à 13 ans) ? Venaient de passer en conseil de discipline et avaient été sanctionnés pour avoir lu des revues pornographiques et procédé à des attouchements sur des copines de classe ! On aura tout vu ... Les sanctions (exclusion pour certains je crois) sont à la hauteur de la faute commise par ces "gosses" ! Mais quels sont les responsables ?  Depuis plusieurs années on a fait "entrer le sexe" à l'école ! Peut-on laisser toucher impunément à l'innocence de nos petits ? Les enseignants sont là pour "enseigner" les matières principales (lecture, écriture, calcul) et cela leur cause déjà bien des problèmes ! Et ils doivent surveiller les enfants...Est-ce que ça enlève pour autant une part de responsabilité aux parents ? Eux aussi ont un devoir de surveillance !

                   Je le répète, je suis d'une époque où les enfants, pas plus niais que ceux de maintenant, savaient que garçon et fille étaient différents ! Mais, cela n'allait pas plus loin. Et si je déplore en trouvant ça dangereux, qu'on tienne alors les filles en dehors des histoires de naissance et autres, il y a un juste milieu à respecter. De mon temps, c'était trop d'inconnues notamment pour les filles, actuellement, les enfants très jeunes, en connaissent beaucoup trop ! De là à vouloir faire quelques expériences...On nous apprenait à être "convenables" devant la famille et les amis, de ne pas se promener en "tenue légère" . Et on ne voyait pas de parents prendre bain ou douche avec leurs enfants. En résumé, on se respectait l'un l'autre...

                   Le grand problème était :"comment avait-on les enfants" ? J'avoue que j'ai trouvé très bien les cours d'éducation sexuelle qui ont été donnés (et sont devenus obligatoires je crois) il y a quelques décennies dans les écoles. Mais il y a un âge pour tout. Et surtout, ne laissons pas les enfants "apprendre seuls" via Internet ou des revues...

                  Je sais que jadis, nous n'avions pas tous ces outils modernes (ordinateurs etc...) qui, s'ils sont tentants pour les enfants, peuvent être si néfastes ! "A manipuler avec précaution" et...en présence d'adultes...

                  Je ne sais si je suis arrivée à faire comprendre mon désarroi devant cette nouvelle ? Je pense avant tout à ces enfants  qui font des expériences qui ne sont pas de leur âge... Et "avant" ou "de mon temps" ou "jadis", ce n'était pas comme ça ! On restait enfant....

                 

    Google Bookmarks

    6 commentaires
  •               Si la surprise était totale à l'arrivée, ce (ou cette) petit enfant était attendu avec tant d'amour ! Nos voisins anglais viennent d'en faire la démonstration avec la naissance de cette petite Charlotte... Bienvenue à elle ! En règle générale (il y a malheureusement des exceptions), parents, grands-parents, famille et amis, attendent la naissance avec impatience. C'est la même chose chez "le commun des mortels" ! Il n'est pas nécessaire d'avoir des parents de sang royal, pour trépigner d'impatience et faire des projets pour ce petit, avant même son arrivée...et la découverte de son sexe : féminin ou masculin...peu importe ! Je me souviens de la naissance de mes enfants !

                  A cette époque, l'écographie n'existait pas encore et si la future mère préparait la layette du futur nouveau-né, les prénoms possibles étaient cherchés par les futurs parents ... C'était une affaire sérieuse, de même que la couleur du trousseau : bleue pour garçon ou rose pour fille. Il paraît que ces couleurs avaient eu leur origine dans les années 1920 ! Lorsque j'ai donné naissance à mon fils aîné, dans l'ignorance qui était alors la mienne, j'avais tricoté de la layette blanche en me disant que ça irait pour garçon ou fille ! Je me représentais mon (ou ma) petit, bien rose et dodu ! Mais, mon fils ne pesait qu'à peine 5 livres et il était blanc comme un linge...Alors, comme les mamans à cette époque, restaient 10 jours en clinique, je me suis hâtée de tricoter une autre layette rose cette fois qui lui donnait des couleurs ! Je n'avais pas suivi la mode !

                  Quand nous avons commencé à avoir des petits-enfants, il fallait encore attendre le jour de la naissance pour "savoir"...Mais on a vu arriver des layettes de couleur jaune pâle ou autres couleurs pastel...C'était joli ... Je ne me souviens plus quand il a été possible de connaître le sexe du futur bébé...Il est vrai qu'à cette époque, j'étais "hors circuit"... Mais il me semble que si c'était à refaire, je préférerais ne rien savoir...J'adore les surprises !

                  Chercher et surtout trouver des prénoms a toujours été un passe-temps agréable pour nous. En essayant de ne pas affubler le nouveau-né d'un prénom trop difficile à porter ! Plus tard, à l'école, les autres enfants ne lui "feront pas de cadeau"...Ils sont terribles entre eux les enfants et ne laissent rien passer !

    Google Bookmarks

    8 commentaires
  •               Mais, c'était quand jadis ? à une certaine époque ? oui... mais laquelle ? Je me rends compte que ce mot, je l'emploie souvent, ma date de naissance expliquant sans doute cet emploi fréquent !

                  Soyons honnête ! si "jadis" représente pour moi mon enfance lointaine, ce mot représente le plus souvent mon époque "jeune maman" c'est-à-dire après la guerre, avec ses joies et ses peines ! Et les joies nous sont arrivées par la naissance de nos trois enfants et aussi, il faut bien l'admettre, tous les progrès qui se succédaient, rendant la vie des femmes un peu meilleure ! Ah, mon premier aspirateur, mon premier réfrigérateur, mon premier lave-linge...comme je les ai appréciés...Les peines ? n'en parlons pas...elles s'oublient au fil des ans, sauf en cas de disparition d'êtres chers...Revenons aux progrès...alors que tout était si cher....et que tout vous faisait envie ! On rêvait alors....à ce qu'on pourrait faire "si on était riche" ! Mais avant, il fallait "élever les enfants", leur donner une bonne instruction, une bonne éducation, en faire des adultes responsables...Les crédits ? ils n'existaient pas encore. On a vu "fleurir" les sociétés de crédit, dans les années 1950. Avant d'acheter "Jadis", on mettait de côté...ce qui fait que très souvent, quand vous aviez la somme désirée, l'objet avait augmenté !!! Actuellement, les vacances elles-mêmes peuvent être organisées "à crédit" ! Est-ce bon ou pas ? 

                  Bien sûr, le "jadis" plus ancien n'a rien de comparable à celui des années 1950. Dans ma prime jeunesse, comme un tas de choses n'existaient pas, on ne pouvait les envier !!! On se contentait de ce qui existait et c'était très vivable. Je me souviens de mon enfance avec parfois un brin de nostalgie, mais surtout avec tendresse...L'amour de nos parents...leur dévouement à toute épreuve, le dévouement de nos instituteurs et institutrices étaient "tranquillisants"...Notre éducation un peu rigide peut-être était acceptée sans grognements de notre part !

                  C'était ainsi "jadis" !

    Google Bookmarks

    12 commentaires
  •               Vous qui "ronchonnez" quand vos parents vous envoient à la douche (ou au bain)....mais si, mais si, je vous entends d'ici (!), auriez-vous été heureux de vivre à cette époque bénie de ma jeunesse ? P't'être ben que oui, p't'être ben que non ! Il y a ceux qui ne sauraient s'en passer et...les autres ! Ce n'est même pas une question d'âge...De l'enfance à la jeune adolescence, les avis sont partagés !

                  Alors, je vous raconte...Tout d'abord, il n'y avait pas d'eau courante dans toutes les maisons (ou appartements) ! Il fallait aller la chercher avec des brocs jusqu'aux bornes fontaines à la disposition des usagers...première corvée dont les jeunes n'étaient pas exclus...Et on la ménageait cette eau...au maximum ! De là à la ménager pour ses ablutions...il n'y avait qu'un pas. Il n'était pas rare de prendre un bain (ou une douche) uniquement le dimanche matin, dans un grand baquet placé au milieu de la cuisine, avec de l'eau chauffée sur la cuisinière ! Tout le monde n'avait pas la chance d'avoir une salle de bains ou même un simple "cabinet de toilette"  pièces réservées uniquement à la toilette des habitants ! On pouvait aussi "aller aux douches municipales" existant alors dans chaque ville (?)...d'où chacun ressortait "tout beau, tout propre, bien astiqué pour...une semaine ! Les autres jours, vite un petit coup sur la figure, sur les mains et éventuellement sur les dents ! L'hygiène était alors...ce qu'elle était ! Un bon coup de peigne et le tour était joué ! Non, je n'exagère pas.

                  Quelques années avant la guerre, l'eau a été installée dans presque toutes les maisons...et il n'était pas rare de voir une pancarte sur les immeubles, signalant "eau - gaz- électricité à tous les étages"...Les chauffe-eau ont fait leur apparition, les salles d'eau ou de bains également ! Tout devenait plus facile ! et après la guerre, les nouveaux immeubles construits ou reconstruits, l'ont été avec salle d'eau obligatoire si je me souviens bien...

                  Un bon bain délasse...une bonne douche vous "ravigote", vous redonne du tonus. Le tout est bénéfique... Et à notre époque de "tout à profusion" de "gâchis", peut-on se révolter contre le passage obligatoire à la douche ou au bain? Non seulement c'est utile, mais c'est...agréable aux autres !

                 

    Google Bookmarks

    10 commentaires
  •               Etions-nous démunis ? Non, pas du tout ! nous avions nos méninges et nous les faisions travailler, tout comme nos bras...et les services Postaux !

                  Commençons par le téléphone...Il n'existait pas dans toutes les maisons, seuls quelques privilégiés pouvaient en disposer, ainsi que les commerces et les bureaux...Quant au téléphone portable il n'en était pas encore question ! Celui-ci a vu le jour dans les années 1990 je crois ! c'est tout récent... Le téléphone fixe, après la guerre, il fallait parfois attendre 2 ans pour pouvoir en disposer ! J'en ai fait l'expérience...Comment faisait-on ? il fallait aller soit dans les bureaux de poste, soit dans les cafés ou tout autre endroit public...Et obtenir une communication n'était pas toujours chose facile...souvenez-vous du "22 à Asnières" rendu célèbre par le regretté Fernand Raynaud....A peine exagéré ! Comme les services postaux fonctionnaient très bien, on écrivait beaucoup.

                  Les ordinateurs (énormes) ont fait leur apparition vers les années 1970; puis sont venus les ordinateurs de bureaux, puis les portables...Pas question de s'éviter du travail en faisant "autant d'exemplaires" qu'on en avait besoin. Nos bonnes vieilles machines à écrire rendaient déjà de grands services, puisqu'en intercalant des feuilles de papier carbone entre les feuilles blanches, on arrivait à obtenir 6 ou 7 exemplaires à peu près lisibles ! Mais ceux-ci n'avaient pas la "blancheur Persil" chère à cette marque de lessive ! Et s'ils étaient tolérés, ils n'étaient pas admis pour documents officiels ! Il fallait alors soit présenter l'original, soit faire faire des photocopies et les faire légaliser par un service officiel ! On ne peut pas dire que le travail était facilité !

                  Lorsque j'ai commencé à travailler au début des années 1940, j'étais dans une entreprise de Travaux Publics et je faisais la paie des ouvriers...tous les 15 jours ! On calculait tout "à la main". Et il fallait reporter toutes les paies sur un grand livre, à la main également bien entendu...et compter et recompter les colonnes de chiffres verticalement et horizontalement, s'assurer que tout "était bon" en recommençant au besoin ! Beaucoup de chantiers dans cette entreprise, donc beaucoup d'ouvriers...et beaucoup de comptes à faire ! Les tables de multiplications devaient être sues "par cœur" ! indispensable ! Quel travail !

                 Et nous survivions ! Quand une erreur était constatée, nous n'avions pas la possibilité de répondre, que "c'était l'ordinateur ou les machines"...Nous étions responsables de notre outil principal : le cerveau...

                 Faut-il regretter ces temps anciens ? Je ne le pense pas. Mais je crois qu'il serait bon de s'en souvenir afin de "comparer". Si tout n'était pas bien avant, ne pas oublier que bien souvent, le mieux est l'ennemi du bien ! Peut-être a-t-on voulu précipiter les choses dans tous les domaines ? Toujours ce "juste milieu" qui fait défaut et rejoint le bon sens abandonné aux oubliettes !

                

     

    Google Bookmarks

    21 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique