Par
Magitte dans
le temps présent le
16 Octobre 2008 à 13:32
Rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer....
J'adore la philosophie de Figaro....Je crois bien qu'il avait raison et que s'empresser de rire de tout évite "peut-être" d'en pleurer ! Ces jours-ci, rien ne va plus.... Mon moral est au plus bas
car la morale dans le monde est au plus bas, et ça, j'ai du mal à supporter ! Et tous ces bruits de banqueroutes, récession, fraudes, faillites de banques (!!!) , même quand on n'aime pas la
Finance (avec un F majuscule), ça fait beaucoup ! Alors, je vais faire "comme si"....Je ne sais pas où ça me mènera, mais dans l'immédiat, ça me reposera l'esprit. Ouf !
Et je me souviens d'une petite histoire que racontait mon père, friand d'histoires et excellent conteur, et qui pourrait peut-être être utilisée pour renflouer les établissements
financiers...Je n'affirme rien et ne donne aucun conseil, mais si nous devons payer les pots cassés un jour, je pense que nous avons bien le droit d'émettre une idée, non ? Cette histoire, la voici
:
"
Un brave paysan qui faisait commerce de bestiaux, s'en allait toutes les semaines dans les foires de sa région pour acheter (et vendre aussi bien entendu), bestiaux divers...à des prix divers...
Toutes ses transactions se faisaient en bonnes espèces de monnaie "sonnantes et trébuchantes". Il ne connaissait que ça. Sa fille, plus moderne, lui dit un jour : Papa, tu ne devrais pas aller à la
foire avec tout cet argent sur toi, ce n'est pas prudent...Fais-toi ouvrir un compte à la banque de la ville, tu verras, c'est pratique ! Elle lui explique le processus et voici notre homme ravi,
en possession d'un joli carnet de chèques. Il trouve ça sensationnel : ne plus avoir à sortir d'argent pour payer, c'est formidable...Il dépense sans compter pour son commerce et pour beaucoup
d'autres choses, même des menus plaisirs....jusqu'au jour où il est convoqué par le directeur de sa banque qui lui dit très gêné que...il devrait faire attention...que... enfin que son compte était
à découvert de trois cent mille francs...A l'époque, c'était énorme. Notre brave paysan, soulagé (il avait craint le pire !) répond "ah ! ce n'est que ça, c'est pas grave, je vais vous faire un
chèque....!" Il n'avait rien compris.
Et pour nous qui n'avons rien compris à ce truc des banques de se prêter entre elles de l'argent qu'elles ne détiennent pas vraiment, nos comptes sont peut-être en danger ? Il nous faut
absolument participer au sauvetage de ces établissements financiers qui auront peut-être vidé de nos comptes (par inadvertance ?) le peu d'argent que nous détenons. Une seule solution me
semble être acceptable quand nous n'aurons plus rien, mais encore un carnet de chèques, leur proposer de leur en établir un à leur ordre ! Echange de bons procédés...On accorde l'aide qu'on peut
!
Rien n'est sérieux dans tout ça, c'est "juste pour de rire" comme disent les enfants....Rirons-nous encore longtemps ? Rien n'est moins sûr, alors profitons-en !
Bonne soirée. Pensées affectueuses.