• Anciennes professions ?.....

                                           Rentier...propriétaire...

                        Alors qu'on parle beaucoup des retraites et de leur devenir depuis un certain temps, je me souviens.... Dans des anciens actes notariés, il était courant d'écrire dans l'état-civil des "participants" lorsqu'on leur demandait quel était leur métier, ces réponses qui laissent rêveurs à notre époque : "Rentier" ou "propriétaire", parmi d'autres professions...

     

                        Deux occupations assez courantes alors...Les rentiers, c'est-à-dire, ceux qui vivaient de leurs rentes, les retraites n'existant pas encore pour tout le monde, seule la fonction publique je crois, y avait droit...Après la Sécurité Sociale qui avait vu le jour en 1945, l'extension du droit à la retraite pour tout salarié date de fin 1947 sauf erreur de ma part. Avant cette date ? Il fallait économiser, être prévoyant et "mettre de côté...."si on voulait couler des jours paisibles, sans trop de soucis...Je me souviens qu'avant la guerre, mon grand-père paternel était "rentier" et vivait gentiment de ses rentes, sans toucher à son capital surtout ! Cela fait rêver....

     

                         On comprend mieux pourquoi les générations d'après-guerre sont tellement attachées à ce droit, pour lequel elles ont cotisé (cotisations prises sur leur salaire). La Sécurité Sociale et le droit à la retraite font partie des avancées sociales chèrement acquises...

     

                         Le "métier" de propriétaire était tout un travail ! le propriétaire ne possédait en général pas seulement une petite maison ou un appartement qu'il mettait en location, mais un immeuble entier avec des appartements grands ou petits, chacun étant "donné à loyer" à un occupant, moyennant le versement d'un loyer (pour ça, ça n'a pas changé). Puis, petit à petit, entretenir de tels immeubles revenait beaucoup trop cher, et au début des années 1920 comme me l'avait dit mon père, on a commencé à "débiter" les immeubles en lots afin de les vendre appartement par appartement...C'était le début de la copropriété qui n'a fait que s'installer de plus en plus...C'en était fini du métier de "propriétaire". Nous avons maintenant le propriétaire bailleur, qui possède parfois plusieurs appartements et en confie le soin de les louer à une agence immobilière. Les temps changent ! Et le propriétaire d'un bien unique qui essaie de tirer un mince profit de son bien...

     

                         Rentier...propriétaire...professions qui disparaissent !

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  • Commentaires

    1
    Lundi 31 Mai 2010 à 15:51

    Eh oui, deux métiers commencent à se faire rares...

    Bonne fin de journée

    2
    Lundi 31 Mai 2010 à 17:28

    rentière...j'aimerais assez !

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    3
    Lundi 31 Mai 2010 à 18:48

    Un trou sans fond..

    4
    Lundi 31 Mai 2010 à 19:26

    !!!!!

    5
    Mardi 1er Juin 2010 à 19:23

    Et oui et dans les campagnes, propriétaire impliquait aussi la propriété de terres, souvent louées ou données en métayage. Mais la notion de « métier » dans le sens d’aujourd’hui, n’existait pas vraiment. Avec amitié. Loic

    6
    Mardi 1er Juin 2010 à 20:35

    C'est vrai, je n'avais parlé qu'en habitante de ville...Les propriétaires terriens étaient bien présents également.

    7
    Mercredi 2 Juin 2010 à 15:00

    Peut-on imaginer que nous aurions tous eu la discipline de placer nos économies dans des comptes d'épargne au lieu de cotiser?

    Mais les règles du jeu ont été changées depuis cette période bénie. Les comptes d'épargne sont devenus un marché de dupes et les promesses de retraites n'ont pas été tenues.Envolées...

    8
    Mercredi 2 Juin 2010 à 16:54

    Le "sou par sou" est dépassé. Cotiser était une bonne idée, mais....

    9
    Robert
    Mardi 11 Mars 2014 à 21:02

    "Monsieur, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille." (AUDIARD)

    Il fallait bien un écrivain "délicat" et surtout désopilant pour enfoncer le clou ... dans le trou de la Sécu !!

     

    Amicalement

    10
    Robert
    Mardi 11 Mars 2014 à 21:02

    Si j'osais (et j'ose), je dirais "Sans fondement" !

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