• "Acceptons chats, chiens "...


                                          Petite amie de jeunesse....

                                          Chez mes parents, je crois qu'on aurait pu mettre un écriteau sur la grille : "Acceptons chats, chiens. Affection assurée.. Nourris, logés, aimés ! " J'ai toujours vu, et ce jusqu'à la guerre, deux chats et deux chiens à la maison. A part le dernier, un très beau Malinois, les autres étaient de race indéterminée et s'étaient installés chez nous parce qu'ils avaient besoin d'affection sans doute. L'instinct les avait guidés. J'ai déjà raconté l'histoire de ce chat qui nous avait suivis et qui a été notre fidèle compagnon pendant des années. Il n'était pas le seul à s'être "imposé". Il y eut aussi cette adorable petite chienne qui tenait du ratier et du lévrier (!), et qui avait suivi ma mère alors qu'elle faisait ses courses dans le quartier.

                                            Cette petite bête ne semblait pas malheureuse...Nous avons cherché à savoir à qui elle appartenait, mais sans résultat. Elle avait un collier sur lequel il y avait un nom et une adresse...à LYON ! Ce n'était pas notre région ! Mon père a donc écrit à cette adresse...et la lettre nous est revenue avec la mention "destinataire décédé"...Nous n'étions pas plus avancés... Et pendant ce temps, Follette (nous l'avions baptisée ainsi) prenait confortablement ses quartiers chez nous,suivant ma mère en courses et jouant avec nous. Le soir, nous allions "un bout de chemin" sur la route à la rencontre de notre père. Au point de rencontre, la chienne montait à l'avant, à côté du conducteur et regardait droit devant elle. Elle adorait la voiture et il ne nous restait plus qu'à nous installer à l'arrière. Elle s'était très bien accordée avec chats et chien déjà en place....Pendant quelques semaines tout a été très bien. Et un jour....Ma mère va chez le pharmacien dans une rue avoisinante, et elle emmène sa petite compagne qui ne la quittait pas.  Le brave pharmacien la voyant lui dit "Tiens, tu es là, toi ? ton maître te cherche ! " Stupeur de ma mère qui explique au pharmacien que la chienne l'avait suivie depuis déjà plusieurs semaines et que nous n'avions pu retrouver son propriétaire. Alors, le pharmacien lui répond qu'elle était sûrement mieux chez nous, que ledit maître l'avait ramenée de LYON, de chez un oncle décédé, dont il était l'héritier ! Mais qu'il n'avait pas envie de la garder ne voulant pas s'encombrer d'un chien ! Il lui donnait à manger, mais pour les caresses, c'était moins sûr ! En résumé, la chienne avait fugué, par manque d'affection....Après avoir vu cet homme, mes parents se sont retrouvés officiellement propriétaires de la petite Follette et nous étions ravis !

                                                 Le plus significatif de cette histoire, c'est que nous habitions le même quartier, que la chienne passait presque chaque jour devant son "ancienne" maison et...qu'elle n'avait seulement jamais tourné la tête dans cette direction....A LYON, elle était paraît-il gâtée par son vieux maître et elle n'avait pu se faire à la compagnie de quelqu'un qui l'avait acceptée uniquement par devoir....

                                                 Les chiens, comme les humains, ont besoin de se sentir aimés. Ils ont un coeur tellement aimant eux-mêmes. Cette petite histoire  vraie en est une preuve non ? C'est presque un conte pour enfants....

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 28 Février 2009 à 18:18
    Une histoire vécue qui démontre encore une fois que les animaux sont capables de déceler l'affection que l'on peut leur porter.
    Follette a choisi une vraie famille capable d'amour pour les humains et les "bêtes".....
    Bonne soirée Geneviève. Bisous de mon île.
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    2
    Samedi 28 Février 2009 à 18:26
    Bon Dimanche. Merci pour ce com. je vous embrasse
    3
    Samedi 28 Février 2009 à 19:36

    Un coucou en passant pour vous souhaiter un bon week  end.<o:p></o:p>

    En voilà une belle histoire, qui finit bien.

    4
    Dimanche 1er Mars 2009 à 00:08
    Bien sûr que vous avez raison Geneviève ! les animaux ne sont pas des machines et votre histoire le prouve.Elle prouve aussi que votre famille est une famille au grand coeur surtout quand on sait que l'on accordait encore moins d'attention aux animaux avant les années 60, c'est du moins ce que j'ai lu.Cette petite bestiole a bien ressenti la tendresse ressentie à son égard.Bonne fin de soirée.
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