•               Vous qui "ronchonnez" quand vos parents vous envoient à la douche (ou au bain)....mais si, mais si, je vous entends d'ici (!), auriez-vous été heureux de vivre à cette époque bénie de ma jeunesse ? P't'être ben que oui, p't'être ben que non ! Il y a ceux qui ne sauraient s'en passer et...les autres ! Ce n'est même pas une question d'âge...De l'enfance à la jeune adolescence, les avis sont partagés !

                  Alors, je vous raconte...Tout d'abord, il n'y avait pas d'eau courante dans toutes les maisons (ou appartements) ! Il fallait aller la chercher avec des brocs jusqu'aux bornes fontaines à la disposition des usagers...première corvée dont les jeunes n'étaient pas exclus...Et on la ménageait cette eau...au maximum ! De là à la ménager pour ses ablutions...il n'y avait qu'un pas. Il n'était pas rare de prendre un bain (ou une douche) uniquement le dimanche matin, dans un grand baquet placé au milieu de la cuisine, avec de l'eau chauffée sur la cuisinière ! Tout le monde n'avait pas la chance d'avoir une salle de bains ou même un simple "cabinet de toilette"  pièces réservées uniquement à la toilette des habitants ! On pouvait aussi "aller aux douches municipales" existant alors dans chaque ville (?)...d'où chacun ressortait "tout beau, tout propre, bien astiqué pour...une semaine ! Les autres jours, vite un petit coup sur la figure, sur les mains et éventuellement sur les dents ! L'hygiène était alors...ce qu'elle était ! Un bon coup de peigne et le tour était joué ! Non, je n'exagère pas.

                  Quelques années avant la guerre, l'eau a été installée dans presque toutes les maisons...et il n'était pas rare de voir une pancarte sur les immeubles, signalant "eau - gaz- électricité à tous les étages"...Les chauffe-eau ont fait leur apparition, les salles d'eau ou de bains également ! Tout devenait plus facile ! et après la guerre, les nouveaux immeubles construits ou reconstruits, l'ont été avec salle d'eau obligatoire si je me souviens bien...

                  Un bon bain délasse...une bonne douche vous "ravigote", vous redonne du tonus. Le tout est bénéfique... Et à notre époque de "tout à profusion" de "gâchis", peut-on se révolter contre le passage obligatoire à la douche ou au bain? Non seulement c'est utile, mais c'est...agréable aux autres !

                 

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  •                Désillusion, déception ... moi qui aime tant les mots, ce sont deux mots que je n'aime pas...Ils sont presque identiques, ce qui explique peut-être que je les mette "dans le même panier" ? Encore que, avoir des illusions et les perdre, ça fait partie de notre quotidien ! on peut se faire des illusions sur quelqu'un, sur le temps, sur bien d'autres choses ! Cela nous contrarie et nous prouve que nous avions rêvé...Et il y a souvent loin du rêve à la réalité, c'est bien connu !

                  Mais être déçu est, il me semble, beaucoup plus grave ! Surtout si c'est être déçu par quelqu'un en qui nous avions mis toute notre confiance !  ça peut arriver, et ça m'est déjà arrivé... Serais-je crédule ? pas du tout, mais il m'arrive de me tromper d'opinion et je n'aime pas du tout. J'aime faire confiance, c'est un besoin chez moi. Je vis très mal là où la confiance ne s'installe pas !

                  Ce qui se passe dans notre pays actuellement ne "m'enlève pas mes illusions", je n'en avais pas ! Ne me déçoit pas trop non plus puisque je n'avais pas accordé ma confiance à nos dirigeants ! Ils nous ont, depuis 2012 (et même avant), vendu du vent. Que des belles paroles dites accompagnées d'"envolées de manches", de "Moi je", de "vous allez voir ce que vous allez voir"...et de toutes sortes d'attrape nigauds auxquels bien des gens se sont laissés prendre .... Crédulité ou pas, nous sommes dans de beaux draps...et tout ceci nous prouve qu'il n'est jamais bon de faire confiance aveuglément...J'ai entendu aux informations de 13 heures que notre Président, beau parleur s'il en est, qui voulait réduire le budget de l'armée, "faisait un virage à 180°" (c'est le terme employé par la journaliste) et revoyait ce budget à la hausse, arguant du fait que le plan Vigipirate devait être maintenu, puisque nous sommes en danger ! Moi, je suis bien d'accord (je ne l'étais pas pour la réduction du budget). Mais pourquoi avoir voulu le réduire précédemment ? Il paraît qu'il va demander aux autres ministères de se serrer la ceinture...à moins qu'il ne change d'idée ? Puisque nos impôts ne vont (paraît-il )pas augmenter...il faudra bien trouver les sous !!! Aïe, j'ai un peu peur...Mais, la peur n'évite pas le danger...."Père, gardez-vous à droite, père gardez-vous à gauche".... Autrement dit, gardons-nous de tous côtés...de tous ces politiques qui sont arrivés à nous faire douter de tout et de tous !

                  Et je pense, comme disait mon père " faire de la politique, c'est farfouiller dans la ----- N'ayons pas peur des mots et Cambronne est le bienvenu !

     

        

               

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  •               Aujourd'hui, j'avais décidé de me reposer de tout, y compris de l'ordinateur !Et, c'est bien connu, quand je ne fais rien, je pense ! Et quand je pense, mes souvenirs défilent et veulent que je "parle d'eux" . Ils arrivent en foule et je n'ai plus qu'à choisir un sujet .... Je ne sais pourquoi, je "revoyais" mes années de jeune maman de trois enfants, alors que nous venions de réintégrer PARIS...Le plus jeune de nos enfants, voulait très souvent "jouer au grand" ! Moins craintif que les deux autres, ou plus Parisien chevronné (!) puisqu'arrivé dans la capitale à l'âge d'à peine trois ans, il s'est trouvé très vite à l'aise et a eu vite fait d'oublier la banlieue qui les avait vus naître tous les trois ! Et puis, on a sa petite fierté !

                   Il avait environ 7 ans quand les premières "supérettes" ont fait leur apparition dans notre quartier. Nous ne pouvions encore parler de supermarchés, mais plutôt d'épiceries qui s'étaient transformées et mises "au goût du jour" ! Et il y avait à disposition des petits caddies que les enfants prenaient plaisir à pousser !

                   Tout ceci était attirant ! et pour les parents, les prix étaient abordables, ce qui n'était pas négligeable. Un jour, je demande à mon fils s'il pouvait aller me chercher une bricole que j'avais oubliée à l'épicerie habituelle, épicerie assez chère mais qui avait l'avantage d'être en face de chez nous et tenue par une personne charmante...qui aidait même les enfants à traverser la rue ! Mon petit bonhomme, très fier de cette marque de confiance de ma part, s'en va immédiatement, et bien entendu, ne le voyant pas revenir dans les 5 minutes, je vais à sa rencontre et je le vois arriver par où je ne l'attendais pas ! Je le gronde et m'attire cette réponse :"j'aime mieux l'épicerie rue Léon Frot, c'est moins cher !" Effectivement, "il n'y avait pas photo" comme on dirait maintenant ! Il avait trouvé qu'il y avait tout bénéfice à aller dans cette épicerie moderne, où il avait pu prendre un chariot et le pousser et "où c'était moins cher" !!! Il était enfin grand ! et décidait lui-même ! Mon "fanfaron" s'est quand même fait gronder copieusement !

                  Ces petites supérettes n'ont pu malheureusement concurrencer les super et hyper marchés venus par la suite....et qui se sont mis à vendre en grandes quantités...que vous emportez en vous aidant d'immenses chariots ! Et en vous demandant où en est votre liberté de consommer ???

                  Je ne le cache pas, je ne suis pas fanatique des supermarchés, préférant les "bons vieux marchés" de jadis où chaque commerçant vous connaissait...Mais ça, je l'ai déjà écrit...J'en étais à mes souvenirs...

                 

                 

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  •               Etions-nous démunis ? Non, pas du tout ! nous avions nos méninges et nous les faisions travailler, tout comme nos bras...et les services Postaux !

                  Commençons par le téléphone...Il n'existait pas dans toutes les maisons, seuls quelques privilégiés pouvaient en disposer, ainsi que les commerces et les bureaux...Quant au téléphone portable il n'en était pas encore question ! Celui-ci a vu le jour dans les années 1990 je crois ! c'est tout récent... Le téléphone fixe, après la guerre, il fallait parfois attendre 2 ans pour pouvoir en disposer ! J'en ai fait l'expérience...Comment faisait-on ? il fallait aller soit dans les bureaux de poste, soit dans les cafés ou tout autre endroit public...Et obtenir une communication n'était pas toujours chose facile...souvenez-vous du "22 à Asnières" rendu célèbre par le regretté Fernand Raynaud....A peine exagéré ! Comme les services postaux fonctionnaient très bien, on écrivait beaucoup.

                  Les ordinateurs (énormes) ont fait leur apparition vers les années 1970; puis sont venus les ordinateurs de bureaux, puis les portables...Pas question de s'éviter du travail en faisant "autant d'exemplaires" qu'on en avait besoin. Nos bonnes vieilles machines à écrire rendaient déjà de grands services, puisqu'en intercalant des feuilles de papier carbone entre les feuilles blanches, on arrivait à obtenir 6 ou 7 exemplaires à peu près lisibles ! Mais ceux-ci n'avaient pas la "blancheur Persil" chère à cette marque de lessive ! Et s'ils étaient tolérés, ils n'étaient pas admis pour documents officiels ! Il fallait alors soit présenter l'original, soit faire faire des photocopies et les faire légaliser par un service officiel ! On ne peut pas dire que le travail était facilité !

                  Lorsque j'ai commencé à travailler au début des années 1940, j'étais dans une entreprise de Travaux Publics et je faisais la paie des ouvriers...tous les 15 jours ! On calculait tout "à la main". Et il fallait reporter toutes les paies sur un grand livre, à la main également bien entendu...et compter et recompter les colonnes de chiffres verticalement et horizontalement, s'assurer que tout "était bon" en recommençant au besoin ! Beaucoup de chantiers dans cette entreprise, donc beaucoup d'ouvriers...et beaucoup de comptes à faire ! Les tables de multiplications devaient être sues "par cœur" ! indispensable ! Quel travail !

                 Et nous survivions ! Quand une erreur était constatée, nous n'avions pas la possibilité de répondre, que "c'était l'ordinateur ou les machines"...Nous étions responsables de notre outil principal : le cerveau...

                 Faut-il regretter ces temps anciens ? Je ne le pense pas. Mais je crois qu'il serait bon de s'en souvenir afin de "comparer". Si tout n'était pas bien avant, ne pas oublier que bien souvent, le mieux est l'ennemi du bien ! Peut-être a-t-on voulu précipiter les choses dans tous les domaines ? Toujours ce "juste milieu" qui fait défaut et rejoint le bon sens abandonné aux oubliettes !

                

     

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  •               Un peu "frondeuse" la grand-mère aujourd'hui ! A ma décharge, il faut dire que je viens de lire sur le net, que la "réforme de l'enseignement "était en cours !

                  Cette nouvelle m'enlève tout courage ! On nivelle et on s'en va ! Et que deviennent nos enfants dans tout ça ? Nos racines ? Nous les perdons un peu plus chaque jour...En vertu de quels critères ? Je me souviens avoir lu il y a déjà pas mal d'années, deux livres écrits par Paul Guth je crois "LETTRE OUVERTE AUX FUTURS ILLETTRES" et "FRANCE, TON ENSEIGNEMENT FOUT LE CAMP"....L'auteur, ancien professeur, y dénonçait déjà les aberrations de l'enseignement ! Depuis, on a fait beaucoup mieux et on s'apprête "à faire mieux encore" ! L'enseignement des langues va "en prendre un coup" malgré tous les avis contraires ! Et dans les nouveaux programmes d'Histoire (alors que ceux-ci ont été mis à mal depuis plusieurs années), l'Islam sera obligatoire ! Mais que veut-on ? Priorité à l'Islam ? Mais nous sommes en France que je sache et pourquoi une priorité à l'Islam ? J'avoue ne pas trop comprendre, et il me semble que notre Histoire de France vaut bien une priorité ?

                  Heureusement, des voix s'élèvent, et on ne peut être d'accord sur tout...Que notre Premier ministre et la ministre de l'Education Nationale aient des raisons (que nous aimerions connaître) de vouloir tout chambouler afin de rendre nos enfants incultes (mais bardés de diplômes n'ayant pas trop de valeur !) il semble que tous, au gouvernement, ne soient pas d'accord pour ce nivelage par le bas ! Dans quelques années, que restera-t-il de cet enseignement au rabais ? Et pour faire bonne mesure, on va introduire (c'est un projet) la "novlangue" dans le parler écolier ! Ben mon vieux ! On est loin du temps où il fallait appeler "un chat un chat"...ce que tout le monde comprenait sans avoir besoin de traduction...

                  Vous l'aurez compris, je suis furieuse, non... désespérée ! Tous ces "cinglés" qu'il faudrait enfermer, restent en liberté. Quel drame !

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