•               En cette année 2014...Alors que "passer son BAC" est toujours une épreuve pour les lycéens, qu'ils soient très bons élèves...ou fassent partie des derniers de la classe il y a ceux qui appréhendent et ceux qui ... font semblant de s'en moquer en espérant un miracle peut-être  ? Aucun élève n'est indifférent et c'est le cœur serré que chacun ira consulter les listes de reçus ou...recalés ! Un examen est un examen important quel que soit son nom...De ses résultats, dépend l'avenir très souvent et...la tranquillité en famille ! Si les bons résultats sont synonymes de "congratulations", les mauvais résultats sont eux synonymes de reproches ! Ah, ces "je te l'avais bien dit", "tu es nul", "je me demande ce qu'on pourra bien faire de toi"...Même si ça n'arrange rien, recevoir de telles admonestations ne sont pas bonnes !

                  Et voilà qu'en cette année 2014  s'ajoute une incertitude, un souci majeur néfastes pour la tranquillité des candidats. Pour certains, comment feront-ils pour se rendre sur le lieu de leurs épreuves ? Pas de train...la SNCF est en grève... Faudra-t-il partir 24 heures à l'avance par des moyens de remplacement, faudra-t-il risquer le retard répréhensible ? Chacun se creuse les méninges et les parents en font autant...Alors que calme et tranquillité d'esprit sont de mises en ces jours pour les candidats et leurs parents, il faut vite trouver une solution à ce problème....Et quand on pense que dans les grévistes, certains sont des parents dont la progéniture doit passer ce fameux bac ! On a du mal à le croire ! Je ne veux pas dire que les raisons de cette grève soient anormales, mais non contents de prendre en otages les gens qui vont à leur travail, il y a des "dégâts collatéraux" auxquels les grévistes n'ont pas pensé vraisemblablement ! Echouer à l'examen ne veut pas seulement dire déception, mais, très souvent dépenses inutiles ! Faire poursuivre un minimum d'études à ses enfants, cela représente bien des sacrifices pour les parents...sacrifices qui peuvent être à "rééditer" l'année suivante...à moins qu'on abandonne la filière études pour aller s'inscrire à Pôle Emploi ! Double perte alors...Ne parlons pas de la vie du jeune qui peut être détruite...

                  Vous tous qui croyez être "dans votre bon droit", pensez aux autres. Ils n'ont pas tous la sécurité de l'emploi et "quelques petits avantages" de la profession...Réclamez si vous le désirez, il y a tant de façons de le faire...Mais ne portez pas atteinte à l'avenir des jeunes...Ils n'ont pas besoin de ça ! Et l'avenir professionnel des salariés compte-t-il pour rien ? Chacun risque d'être noté dans son entreprise et, à la première occasion valable se voir indiquer le chemin de "l'exil"....Pôle Emploi risque d'avoir de beaux jours...

     

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  •               Grève à la SNCF...prévue pour un, deux et maintenant trois jours ! Comment ne pas me souvenir de cet été 1953 pendant lequel notre pays avait été paralysé par des grèves de transports....Nous habitions alors à JUVISY banlieue Parisienne et je travaillais à...la Porte de Montreuil ce qui faisait tout de même un bout de chemin !

                  Pas de trains, pas de métros, pas de bus...Quelles étaient les revendications des grévistes, je ne m'en souviens plus ! Mais ce dont je me souviens c'est que, si nous voulions aller travailler, il nous fallait avoir "une bonne dose de courage" ! Alors que j'avais l'habitude d'avoir un train toutes les dix minutes habituellement, ce n'était plus le cas....Partir le matin ne voulait pas dire que nous pourrions revenir le soir à la maison...L'incertitude nous empoisonnait la vie ! la seule chose bien certaine était que nous nagions dans l'incertitude !

                  Que faire alors ? le "covoiturage" qui ne s'appelait pas encore comme çan'était pas courant, pour une excellente raison : très peu de personnes avaient des voitures (c'était notre cas) et ceux qui avaient la chance d'en posséder une, s'en servaient surtout pour "promener la petite famille le dimanche". On ne se rendait pas au travail avec ! Mon père lui, possédait une 4 CV RENAULT qu'il avait achetée peu de temps auparavant ! Alors, transformée en car de ramassage cette petite voiture a été mise à la disposition de "ceux qui en avaient besoin" ! Habitant VILLENEUVE ST GEORGES, mon père venait déjà me chercher à JUVISY (ce n'est pas le chemin le plus court pour aller à PARIS !)...Et nous prenions d'autres "voyageurs" à différentes portes de PARIS...Nous finissions notre voyage à environ 6 ou 8 personnes dans cette petite voiture...Assis sur les genoux de ceux ou celles qui avaient le bonheur d'être assis sur la banquette, c'était inconfortable au maximum, mais tellement mieux que la marche pendant des kilomètres ! On se fait à tout et nous avions encore le souvenir récent de voyages faits pendant l'occupation ! Nous étions rôdés ....Il y avait bien des camions militaires, mais...il fallait pouvoir monter dedans !

                  Si les journées de travail étaient réduites, les heures de transport étaient allongées...Et si je me souviens bien, cela avait duré...2 ou 3 semaines ! Mon mari avait alors la chance de travailler à ORLY et était récupéré et ramené par les bus d'AIR FRANCE jusqu'à la gare de JUVISY...

                  Environ deux ans plus tard, nous avons réintégré PARIS. Les grèves à la SNCF étaient remplacées pour nous par les grèves de métro et bus. Alors, la marche n'avait plus de secret pour moi, les camions militaires n'étant décidément pas "mon truc" !

                  Et rien n'a changé, ou si peu ! pour être parisien ou pour travailler à PARIS lorsqu'on est banlieusard, il faut savoir marcher !

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  • Nos amis les bêtes....              Je lui dois bien ça, un article spécialement pour lui, à ce brave "toutou" qui appartenait à mes enfants...Son nom ? Othello et sa gentillesse m'amène à vous parler de lui ! Labrador de couleur noire, il avait la douceur de tous ceux de sa race...et il aimait les siens.

                  Agé de 16 ans à quelques jours près, il avait battu un record pour un Labrador. Mais, il n'en pouvait plus ! il n'arrivait plus à se lever tout seul . La semaine dernière, ses souffrances se sont arrêtées en même temps que sa vie.

                  Je me souviens de sa douceur et...de ses petites manies ! il demandait la porte pour aller faire un tour dans le jardin, et suivant le temps, il revenait aussitôt et redemandait que la porte s'ouvre "en sens inverse" ! Il n'aimait ni la pluie, ni la neige...Mais il aimait voir et avoir du monde ! Chacun des invités avait droit à un petit coup de museau en signe de bienvenue...Quelle compagnie que ce chien ! Peut-on parler de "bêtes" quand on possède un tel ami ? C'est un compagnon, un ami...il aime et c'est tout .... il ne demande rien en échange.

                  Comme il me rappelait notre brave Squirou, parti à 14 ans lui ! J'ai toujours aimé les chiens et les chats; ils ont toujours accompagné mon enfance ...Et Squirou nous a accompagnés quand nous avons pris notre retraite. Othello est parti, comme Squirou, ils ne se sont pas connus...mais ils vont peut-être se croiser dans "leur paradis" ? Et se raconter quelle était leur vie sur terre, vie agréable dans des familles aimantes...

                   Je sais que mes enfants ne sont pas prêts d'oublier cet ami qui les suivait partout ! Et moi, en allant chez eux, je sentirai bien qu'il manque quelqu'un...

              

     

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  •               Tous les ans, lorsqu'arrive le mois de juin, je ne peux m'empêcher de penser à ce que ce mois représente pour bien des gens de ma génération et pour moi en particulier ....

                  Il y a quelques années, j'avais écrit un article intitulé "Fichu mois de juin...". Je le rapporte ici en vous priant de m'excuser pour ce "copier/coller" que j'utilise non pas par paresse, mais simplement parce que je ne trouve rien à y ajouter...

     

     

     

                                                         " Il aurait pu être si beau...

     

                        Quand j'ai atteint l'âge des examens, ce mois de Juin était celui de tous les soucis...Révisions d'abord puis...exécution ! on ne pouvait plus reculer...Notre sort dépendait de quelques notes...C'était quand même la bonne époque ! On allait vers "notre jeunesse", cette belle jeunesse dont on parlait tant et qu'on s'imaginait être celle de toutes les libertés ! Pure imagination !

     

                        Juin 1940 est arrivé...depuis le 10 mai, on commençait à avoir peur et à réfléchir sur notre force vis-à-vis de l'Allemagne...Alors que tout se précipitait, nous avons bien été obligés de revoir nos futures libertés à la baisse...Si notre jeunesse était là, elle allait avoir fort à faire pour essayer de vivre cette époque peu commune et à laquelle nous n'avions pas été vraiment préparés...En fait de libertés, nous avons eu droit à l'exode et, "cerise sur le gâteau", à l'occupation allemande ! Nous avions rêvé mieux. Et cela a duré quatre longues années. S'il y a des années qui semblent passer rapidement, d'autres au contraire semblent s'étirer lamentablement. Ce fut le cas de ces 4 années. Exit notre jeunesse et ses "joies" !

     

                         Il y a de cela 70 ans...et à cette époque de l'année surtout, je ne peux oublier. On "nous a volé quelque chose" ! Une période de notre vie a été tout simplement gommée. L'insouciance de la jeunesse a été remplacée par les responsabilités, le malheur souvent et il nous a fallu "faire avec" bon gré, mal gré. Il ne sert à rien de récriminer, mais je ne peux m'empêcher de penser...et de regretter ce qui aurait pu être si....Personnellement, j'ai l'impression d'être passée de 17 ans 1/2 à....22 ans. Il manque quelque chose : plusieurs années, plusieurs mois de juin qui se sont confondus avec les autres mois de l'année, jusqu'à ce jour de Juin 1944 qui est venu tout rétablir et redonner espoir ! Mais pour la jeunesse...il y avait retard. Mes parents m'ont fêté mes vingt ans à.....23 ans ! Il y a un trou dans mon emploi du temps !

     

                          Fichu mois de Juin....Toujours période des examens pour beaucoup de jeunes à qui je souhaite bon courage et réussite ! "

                   Et pour moi en particulier, je ne peux oublier que ce jour du 9 juin représente un triste anniversaire : c'est ce jour, alors un dimanche, que mon frère est "mort pour la France"....c'était le 9 juin 1940...Il n'avait pas encore 19 ans...et tellement d'illusions ! Et nous n'avions même pas été prévenus...Tout ça, je l'ai déjà raconté...

                   Fichu mois de juin que ce mois de juin 2014 ! le temps est tout à fait bizarre....Il fait chaud, mais ça ne va pas durer paraît-il ! place aux orages dévastateurs...La grêle a déjà sévi hier...Heureusement qu'elle ne s'était pas invitée lors des commémorations du débarquement...Que de souvenirs ont réveillé ces cérémonies.

     

     

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  •                     Se ressemblent ou pas ?....

                        Personne n'oubliera cette journée du 6 juin 2014 et la fastueuse commémoration du 6 juin 1944...Le temps s'étant mis de la partie et le soleil s'étant invité notamment en Normandie, la fête était réussie et le public, parmi lequel on notait la présence d'un certain nombre de vétérans, a été comblé !

                  Et que dire des invités prestigieux, chefs d'état anciens et nouveaux, personnalités diverses...Ils étaient tous là et ont apprécié les diverses cérémonies et le spectacle, de même...que les dîners et déjeuner offerts par notre Pays, représenté par notre Président...qui en espère peut-être des retombées visant sa popularité bien mise à mal depuis deux ans ! Faisons comme si aucune arrière-pensée ne l'avait effleuré. Droit dans ses bottes, les mains sur la couture du pantalon, il a accueilli tous les invités avec courtoisie...On verra bien après....

                  Moi, peut-être parce que je suis assez vieille pour avoir vécu cette époque de 1944, j'étais assez contente dans l'ensemble. J'aime être fière de mon pays et là, dans l'ensemble, je l'étais ... "Pourvu que ça dure"... Je me suis même amusée de ces deux "dîners" obligatoires (?) pour que OBAMA et POUTINE ne se rencontrent pas...Ils se sont vus et se sont parlé hier...bien entendu, ça n'avait pas l'air d'être "le grand amour"...mais enfin...

                   Mais celle que j'ai admirée le plus, ce fut la Reine Elisabeth II . Elle est un peu de ma génération, ceci expliquant peut-être cela ! Et je l'ai enviée de pouvoir "tenir" pendant ces trois jours de son voyage sur notre sol ! Il faut le faire ! même quand j'étais encore jeune, à 88 ans (!) je crois que je n'aurais pas pu ! Et j'ai admiré, sans les envier, ses différentes tenues si colorées ! Là encore "faut le faire" ! C'est paraît-il afin d'être vue de tous qu'elle choisit (ou qu'on lui impose) de tels coloris ! Qu'elle se tranquillise : elle est vue et surtout remarquée !

                   Les cérémonies sont terminées...Qu'elles en seront les "retombées" ? Pourrons-nous constater que si les jours se suivent, ils ne se ressemblent pas ?Est-ce que l'euphorie du moment durera..."ce que durent les roses, l'espace d'un matin" ? Affaire à suivre.....

     

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