• Petites confidences entre amis....

    Petites confidences entre amis....Petites confidences entre amis....

      

                                        Et bien voilà ! Nous venons de nous rencontrer au Paradis des animaux ! Squirou que vous connaissez depuis longtemps, Othello qui a quitté cette terre depuis peu et Mickey le chat, parti lui depuis fort longtemps, depuis que des bombes ont été déversées sur la maison où je dormais...en 1944 ! Moi Mickey, je suis le plus ancien... Et puisque nous nous sommes rencontrés, nous ne pouvions pas faire mieux que de parler entre nous des bons maîtres que nous avions eus quand nous étions sur terre ! Et de la vie que les humains menaient actuellement....

                             Pauvres humains...ils en ont des soucis de toutes sortes ! c'est que la vie qu'ils mènent ne semble pas être drôle !

    Mickey - Moi, jadis, je passais de bonnes journées à dormir, à chasser les oiseaux (je sais que ce n'est pas bien et lorsque la maman de Magitte me voyait...elle me grondait et pire, elle m'empêchait de manger celui que j'avais attrapé ! Au besoin, elle me distribuait une petite tape !!!) Les rats et les souris, elle n'aimait pas, surtout que je les lui rapportais à l'intérieur...croyant bien faire ! A part ça, j'étais adoré et cajolé par la famille...Dommage qu'à l'époque, on parlait beaucoup de la guerre qui allait arriver...et qui est arrivée et a duré de 1939 à 1945 !

    Squirou - Vous connaissez déjà tout de moi ! j'étais le chien heureux, j'ai presque toujours vécu à ROBION où il y avait un grand jardin et surtout où tous les petits-enfants venaient en vacances...Que des bons copains....Et c'était la paix...

    Othello - Moi, je vivais chez le fils de Patou et Magitte...et je fus un chien très heureux aussi...Un vrai "coq en pâte"...Hélas, j'étais devenu si vieux que la maladie m'avait gagné...Je ne pouvais même plus me lever tant je souffrais...Et si on ne parlait pas ouvertement de guerre, il se passait tellement de choses cruelles dans le monde que les humains ne pouvaient pas être vraiment heureux...

                 Et maintenant...nous nous constatons qu'il y a toujours du chômage. Qu'il y a des "mouvements sociaux" qu'on appelle grèves. Que les enfants à l'école ne savent plus où ils en sont à force de réformes qui ne servent pas toujours....Que nos anciens maîtres ont quelques difficultés "financières" dues à ce qu'on appelle des impôts (vous savez, ce truc qu'il faut payer régulièrement et un peu sur tout ... on appelle ça également des taxes...le résultat est le même: impôts ou taxes, il faut les payer !). Nous en parlons entre nous et nous pensons que peut-être c'est bien que nous soyons partis à temps...il aurait peut-être fallu réduire notre nourriture ? Moi Mickey, j'ai connu ça pendant la guerre...et j'avais un peu faim parfois...Comme j'étais un peu voleur, je me "débrouillais"...mais il paraît que c'est mal !

                 Nous sommes beaucoup au Paradis animalier et quand nous nous rencontrons, nous en sommes très heureux...nous parlons de tous ceux que nous avons aimés et nous aimerions qu'ils aient une belle vie...Ce que nous nous demandons, c'est pourquoi les gens disent "qu'ils marchent tous sur la tête" en ce moment ? Ce n'est pas une bonne position pour marcher ni surtout pour avancer dans la vie ... Incompréhensibles parfois les humains !!!

          

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  •               Est-ce que cela aurait changé pour moi si, jadis, j'avais présenté à mon père un carnet de notes sur lequel n'aurait figuré aucun chiffre, celui-ci étant remplacé par de la couleur ? Honnêtement, je ne crois pas...Mon père aurait vite compris "comment ça fonctionnait" et les résultats pour moi auraient été les mêmes !

                  Il est question (c'est un projet de Monsieur le Ministre de l'Education Nationale) de supprimer purement et simplement les notes à l'école ! L'évaluation se ferait à l'aide de couleurs....faudra pas que l'enseignant soit daltonien .... Pour la couleur, c'est un vague projet je crois, pour la suppression des notes, le projet prend forme...Il faut qu'on se base sur ce que font les autres pays ? toujours les autres ! Notre instruction, voulue par Jules Ferry, n'était pas trop mauvaise...Elle a donné de grands hommes et je me souviens que beaucoup d'étrangers venaient en profiter jadis...Reconnaissance...

                  Plus de notes, il ne faut pas que nos "chères têtes blondes" soient découragées trop tôt dans la vie ! Le découragement, viendra plus tard...quand, à force de laxisme, on aura complètement nivelé "par le bas"...Tous seront sur un même plan...égalité...égalité...égalité...Niveau de quelle couleur ? Mais au fait, je suis ignorante de ça, la couleur...quelle échelle des couleurs va-t-on employer ? bleu pour les garçons, rose pour les filles ? Suis-je bête ! théorie du genre oblige !

                 Alors quoi et surtout, quelle utilité ?

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  •               Décidément, il m'en faut peu pour me retrouver transportée dans la première moitié du XX° siècle ! Il faut dire que tout a tellement changé...même moi ! Ce matin, je préparais une commande "en ligne" auprès d'un magasin à succursales multiples (je crois que c'est comme ça qu'on les appelle maintenant), commande qui doit m'être livrée à mon domicile, moyennant des "frais de livraison" qui me semblent "légèrement" élevés...et...qui sont même 10% plus élevés qu'il y a un mois ! Bon, puisque je ne suis plus capable de trop traîner dans les supermarchés et que je ne veux pas "tuer à la tâche" mon aide ménagère, il me faut bien en passer par là !

                  Et ces frais de livraison ajoutés à ma commande m'ont fait penser aux livraisons de mon enfance ! Nous habitions en banlieue de PARIS et...tous les commerçants livraient à domicile : boucher, boulanger passaient tous les jours. Pour l'épicerie, je me souviens du "Caïffa", des Comptoirs Français, du Familistère, de Nicolas (vous savez, Nectar et Glouglou livreurs)...Je ne pense pas que ma mère payait un supplément "frais de livraison"...elle n'aurait pas accepté et aurait préféré "traîner" des sacs à provisions...Et lorsque nous allions à PARIS faire des achats de vêtements, linge etc..., les Grands Magasins livraient (sans supplément). Nous ne revenions pas les bras chargés de paquets...il nous fallait prendre bus ou métro et train et puisque les magasins proposaient ce service, autant en profiter ! Je revois ces voitures de livraisons de la Samaritaine, du Louvre, du Bon Marché, du Printemps, des Galeries Lafayette et...de ceux que j'ai oubliés ! Vos achats vous étaient livrés à domicile, très rapidement...Ces magasins essayaient toujours de rendre service au client...Petite différence à l'heure actuelle où "on arrange le client"...si vous voyez ce que je veux dire !

                  Il me semble que les supermarchés ne remplaceront jamais les grands magasins de ma jeunesse, ni même les "commerçants de quartier" qui, dans toute la mesure du possible essayaient de rendre service à une clientèle qui était, pour la plupart, fidèle .... Réminiscences....

                  Si la commande que j'ai passée ce matin m'a permis ce retour en arrière, alors je n'ai pas perdu mon temps ! Quelques euros de perdus pour mon bien-être et surtout pour retrouver ma jeunesse (!) ce n'est pas trop cher payé ! N'empêche que ces euros-là, j'aurais pu les utiliser pour autre chose...Mais l'argent, ça va, ça vient...ça repart surtout très vite ! Et c'est bien ça le drame !

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  •               C'est indispensable en ce premier jour d'été...Et cette fraîcheur vient d'un petit garçon de 4/5 ans dont ma fille s'est occupée jusqu'en 2013 je crois. Ce petit Faustin (c'est son prénom) adorait ma fille et quand il lui a fallu la quitter pour aller à l'école, il était désespéré ! D'autant plus que ma fille alors prenait un bébé "pour le remplacer"...c'est ce que lui avait expliqué sa maman ! quel drame ! Il pleurait et était jaloux sans doute ? Ma fille lui a expliqué qu'il n'était pas question de le remplacer, mais que lui devait aller à l'école et que pendant ce temps, elle s'occuperait d'une petite fille dont la maman travaillait...Après de gros câlins et quelques pleurs, il a admis...mais n'a jamais oublié celle qu'il aimait tant...Alors, de temps en temps, elle va le chercher à l'école ou l'invite à déjeuner ! Il en est ravi et très fier...

                  Que peuvent penser ces petits qui donnent tout leur amour à celle qui remplace provisoirement la maman qui travaille ? Cet amour, ils le partagent entre les deux, la maman ayant priorité bien sûr...

                  Hier, communiquant avec ma fille via Internet, elle me prévient : "Je vais chercher Faustin à l'école...il me l'a demandé en me disant "Je me manque de toi "....J'ai trouvé ça tellement mignon que j'ai noté cette réflexion ! Tout passait dans cette phrase, l'envie de revoir ma fille, le manque qu'il avait ressenti et peut-être aussi l'envie qu'il avait qu'elle aussi soit "en manque de lui" !

                  "Je me manque de toi"...Mon Dieu que cette réflexion d'un petit enfant m'a semblée fraîche et comme elle marque sa reconnaissance à une époque où tout semble naturel, où l'égoïsme est roi.... J'ai voulu partager avec vous tous ce "mot d'enfant", pour vous faire sourire...

                  Bonne première journée d'été...

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  •                     Quel dilemme ....

                  Voici "relancé" le devenir de Vincent LAMBERT cet homme qui se trouve dans le coma depuis plusieurs années. Son épouse voudrait que les soins en vue de sa survie, soient arrêtés...Ses parents y sont opposés. Ce malade ne réagit plus si j'ai bien compris et ne pourra retrouver un semblant de vie...Drame pour lui et sa famille... Que dire, qu'ajouter aux désirs de chacun ? Rien...Faire confiance aux médecins...C'est de toute façon, un cas de conscience..."Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir"...proverbe populaire mais qui ne se révèle pas toujours exact. Vivre, ce n'est pas seulement respirer, mais bien profiter de tout ce qui est à votre portée... profiter des siens, de leur amour et souvent d'un tas de petits bonheurs. Est-ce que dans le cas présent, c'est bien ainsi ?

                   Et me voici à nouveau en Mai 2001...mon mari avait été transporté d'urgence à l'hôpital, dans un état préoccupant (ô combien !). Urgences, pas de lit libre, sauf vers 4 heures du matin (!)...On m'a alors prévenue qu'il était transporté dans un autre hôpital de Montpellier où le médecin m'a dit aussitôt "que mon mari ne devrait pas être là, que le service n'était pas adapté à son cas"..il est resté dans cet hôpital une dizaine de jours...bien surveillé, mais pas vraiment soigné ! Au bout de ce temps, il a pu avoir une place "aux soins intensifs", là où il aurait dû aller dès le premier jour ! Il est donc transféré et reçu, en ma présence, par le médecin chef de service. Celui-ci me dit sèchement: "Madame, votre mari a 80 ans, ne comptez pas sur moi pour l'acharnement thérapeutique ... ". Si je comprenais bien ce qu'il voulait me dire, j'avoue que j'aurais préféré qu'il y mette plus de formes"..J'étais catastrophée, tout en sachant que mon mari n'aurait pas aimé l'acharnement...Il a été soigné, surveillé...honnêtement, sans plus...Lui-même en avait assez souvent. Puis est venu le moment du renvoi à la maison...c'était un renvoi, pas un retour...mais dans quel état ! Et nous nous sommes tous battus, mon mari en premier, notre médecin, le cardiologue, le pneumologue, les infirmières et ...moi ! Chez nous, c'était un hôpital ! mais mon malade a "récupéré" toutes ses facultés, a pu voir la naissance de sa première arrière-petite-fille, nous avons continué de fêter anniversaires, Noël, etc...et pendant encore 3 ans, notre anniversaire de mariage. Son gros problème : la marche...mais avec un fauteuil roulant, j'ai pu le sortir...je prenais même le tram avec !

                  Personne n'a jamais baissé les bras et surtout pas notre médecin, encouragé par les progrès faits par son malade ? C'est un cas parmi tant d'autres...Sans vouloir prendre parti pour le cas LAMBERT, je voulais raconter cette histoire d'une fin de vie...Je sais que mon mari souffrait "moralement" et qu'il avait parfois du mal à admettre cette vie ! mais il vivait...

                  Ceci n'a rien à voir avec le cas de Vincent LAMBERT. Pour lui, tout semble irrémédiable...Je crois que dans ce cas, j'aurais préféré la fin ... A-t-on le droit de faire souffrir moralement le malade et son entourage ?

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