•                       Souvenirs de jeunesse....

     

                          Et voilà ! Même si l'été ne se montre pas tellement clément, nous voici arrivés à l'époque du Tour de France ... Quels souvenirs ce tour de France, j'en ai déjà parlé (trop peut-être !) je me répète...Mais, en bonne française, j'ai toujours admiré l'exploit de tous ces coureurs, sans exception, qu'ils arrivent dans les premiers ou dans les derniers ! Tous ont du courage.  

     

                          Mais, voilà que des nuages assombrissent déjà son ciel bleu ! Le dopage....est-il vraiment utilisé par tous ? Je ne peux le croire...et je viens de relire ce que j'écrivais le 17 juillet 2008...Je le rapporte ci-dessous en copier/coller...

     

                                                                " Alors, je me demande ce que ces coureurs maintenant disparus penseraient de ce qui se passe actuellement sur le Tour ? Je n'ai pas le souvenir qu'on entendait parler de dopage à l'époque....Est-ce que cela existait ? est-ce que c'était moins décelable ? ou tout simplement est-ce que les coureurs couraient pour le plaisir, pour le sport, pour se prouver à eux-mêmes qu'ils étaient des hommes courageux, capables de se sacrifier jusqu'au bout de leurs forces pour l'honneur ? 

                                          " Aujourd'hui encore un "champion" est reparti entre des gendarmes, entraînant dans son départ son équipe.... Qui est responsable ? Parce que, cette drogue, il ne l'a pas prise tout seul, en cachette...Quelqu'un l'a aidé. Je sais, je n'y connais rien, mais existe-t-il une filière pour fabriquer des gagnants...Comme disent les enfants "ce n'est plus du jeu" !  Ah oui, c'est vrai, le grand responsable, c'est le profit ...Pour qui et pour quoi ? Pourquoi tricher, par cupidité ? Vous qui vous sentez fautif, qui que vous soyez, pensez au mal que vous faites : d'abord à vous-même moralement et physiquement et ensuite à tous ces jeunes, très jeunes parfois, qui vous admirent et vous envient et espèrent un jour embrasser votre profession. Ils ont des rêves d'enfants, ne les détruisez pas pour quelques millions (?) gagnés frauduleusement...Si chaque participant au Tour part avec les mêmes chances, ce qui fera la différence à l'arrivée, ça sera votre génie, votre courage, votre force. Et ça, c'est du chacun pour soi ! Et vous serez en paix avec votre conscience, ça n'a pas de prix et vous vous sentirez bien !

                                            " Je ne fais pas de morale, je fais des constatations et elles me rendent tristes. La tricherie est partout maintenant,  force est de le constater. 

                                              "Allez, je fais un voeu ! que ce Tour se poursuive sans scandales, pour la plus grande joie de nous tous qui y sommes si attachés. Réussir un examen quand on a copié, il n'en reste rien...le résultat est quand même négatif pour soi-même. Courage à tous ceux qui restent en course et qui pourront se présenter sur les Champs Elysées la tête haute. Ils seront tous gagnants. "

     

                               Aujourd'hui 29 juin 2013, mon voeu n'a pas changé ...Je le réitère avec confiance, car je garde l'espoir ! Je suis une incorrigible... et je suis certaine que tous les hommes ne sont pas mauvais ! Qu'on ne m'enlève pas mes illusions !                  

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  •                       Et trop souvent oublié... 

     

                          Toujours le nez et les yeux "enfouis" dans ce "Journal sans date" de Gilbert Cesbron (oh combien il me fait réfléchir ce livre...!) je m'arrête sur cette réflexion de l'auteur :

     

                          "Un seul mot intercalé et le reste de la fable devient invraisemblable :

                          "Le chêne, un jour, dit au roseau :

                          "BONJOUR....   

     

                          Ce simple petit mot manquant a donné libre-cours aux paroles du chêne envers le roseau. Paroles un peu désobligeantes il faut bien l'avouer...même si elles sont dites avec le sourire ! et cette condescendance inacceptable...Le roseau semble être son subalterne....Et pourtant, malgré sa petite taille, lui peut se défendre des intempéries, puisqu'il plie, mais ne rompt pas !

     

                           Et si nous transposions "à notre époque" ? Combien de fois les anciens (je ne nomme personne !) sont choqués par des personnes entrant dans un commerce sans dire ce petit mot "bonjour"... Il n'est pas méchant ce mot, ni grossier...mais oublié ! On va, on vient, on entre, on sort, on réclame une chose mais silence...pas de bonjour, bonsoir, s'il vous plaît, merci...Quelle entrée en matière que ces mots bonjour, s'il vous plaît ! le reste vient tout seul... Je disais, concernant le roseau, qu'il semblait être le "subalterne" du chêne. Mais qui est un "subalterne" ? Celui qui n'a pas d'argent, qui ne fait pas partie du "gotha" ? Nous ne sommes plus à l'époque des seigneurs et des "manants". Chacun dans son domaine, peut réussir et avoir le droit d'être admiré, respecté...cela s'appelle l'Egalité...

     

                             Ah oui, si le chêne avait dit "Bonjour", la fable de LA FONTAINE prenait une toute autre tournure !

     

                              A tous bonne fin d'après-midi et Merci de lire mes élucubrations !

                                   

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  •                      Les mots...

     

                         "Nous nous servons des mots avec l'habileté mais aussi l'imprudence des ouvriers qui manipulent chaque jour des explosifs..Il faut avoir peur des mots..." (G. CESBRON)

     

                         Faut-il vraiment avoir peur des mots ? Et qui doit avoir peur des mots, celui qui les emploie ou celui qui les écoute ? Ils peuvent être dangereux pour l'un comme pour l'autre. Le mot qui "sort de notre bouche", doit avoir été pensé, réfléchi, de façon à bien expliquer ce qu'on veut dire mais surtout de façon à ne pas blesser celui ou celle à qui il s'adresse... Et pour celui qui "réceptionne" les mots dits, le danger est là également. Il ne faut pas toujours les "prendre aux pieds de la lettre" pour éviter les déceptions...Ces mots que j'aime et que je décortique avec bonheur seraient-ils des armes de guerre ? et comme telles, dangereux ?

     

                          Et nos mots "n'engagent que nous" le plus souvent, avec toutefois des exceptions ! Prenons nos hommes politiques qui ne sont pas avares de mots...Les doux, les cinglants, les prometteurs...tout y passe...et pour quels résultats ? Tout est question d'interprétation et d'opportunité !

     

                          Décidément oui, les mots peuvent être dangereux et doivent être manipulés avec douceur...Et les mots les plus doux, les mots d'amour...ils peuvent avoir une vie si courte, même lorsqu'ils ont été dits sincèrement....Je me souviens que je disais à mes enfants :"un mot doit exprimer vraiment ce que vous voulez dire"...Je crois qu'ils me trouvaient exigeante et ma fille me répondait "oh toi, avec tes mots !"...ça voulait tout dire : que j'étais bien compliquée et que je l'ennuyais au plus haut point !

                          

                           Pourquoi a-t-il fallu que je lise cette phrase de G. Cesbron ? Me voici en pleine période doute : les mots sont-ils dangereux ? Il y en a pourtant de si beaux et je les aime tant ! Ils m'auront tout de même donné aujourd'hui un sujet de "blog"...Merci à eux !   

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  •                      Ce que je découvre...

     

                         En relisant ce "Journal sans date" de Gilbert Cesbron, écrivain trop tôt disparu..., je "découvrais" hier soir cette "réflexion" de l'auteur:

     

                         "On a trois âges : l'officiel, celui qu'on paraît, celui qu'on se sent - et ce dernier est sans doute le plus vrai; et, pas plus que le précédent, il ne change avec le millésime. Ainsi, trois chiffres sont nécessaires pour nous définir. Par exemple, disait-il alors, je suis présentement un 50-45-18."

     

                         C'est exactement ce que je pense et je crois que je suis une 90-80-30 ! Je suis certaine d'être née il y a 90 ans, les papiers officiels faisant foi ! On me dit (mais est-ce par simple gentillesse) que je parais "à peine 80 ans" (les personnes qui me disent ça portent des lunettes...) et ce qui est certain, c'est que "dans ma tête" à défaut des membres inférieurs (!), je me sens 30 ans !!! Mais oui, j'aime les jeunes, j'accepte presque tous les progrès, la petite restriction étant due à "ce qui a du mal à passer" concernant certaines nouvelles règles de vie éducative...Mais je revendique le droit de penser et surtout de penser autrement !  Je suis une indépendante moi !

     

                           Pourquoi 30 ans ? Il y a encore peu, je me sentais 25 ans...Mais un jour, j'ai pensé que j'exagérais et qu'il fallait que j'augmente un peu mon âge ressenti ! on ne peut toujours garder le même âge...et puis, je me sentais bien vieillir un peu sans avoir l'intention de "jouer les minettes"...Il ne faut pas que j'oublie que je suis mère, grand-mère et maintenant arrière-grand-mère de sept petits...Et comme dit une de mes arrières-petites-filles : "Magitte, c'est une grand-mère mais c'est encore plus vieux qu'une grand-mère !" Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Donc, résumons : pour l'état-civil, les 90 ans sont bien là...Pour l'apparence, me dire que je parais 80 ans, c'est gentil et j'accepte (un cadeau est toujours bon à prendre). Mais me persuader moi-même que je n'ai que 30 ans...je n'y arrive même plus, surtout quand je me déplace !     

     

                           "On n'a que l'âge de ses artères"...Comment sont les miennes ? jeunes, vieilles ? Pour l'instant, je les ignore ! et je crois que la "jeunesse" quand on est déjà un peu vieux, consiste en la jeunesse d'esprit...Le reste, il faut l'accepter sans trop se plaindre...Vieillir est inéluctable...Mon père disait "Depuis ma naissance, je n'ai jamais été aussi près de la mort qu'aujourd'hui"...Et c'est exact, dès que nous sommes sur terre, nous nous rapprochons de la fin, en passant très souvent par la période "vieillesse". Elle peut être belle cette vieillesse.... il suffit d'y croire !

     

                           

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  •                       Mais, quel chemin a-t-il pris ?

     

                          Il devrait être là, mais, tout au moins dans ma région, rien à l'horizon ! Ce qui est certain, c'est qu'il n'a pas pris la ligne droite, celle-ci étant réputée "être le plus court chemin d'un point à un autre"...Peut-être le "chemin des écoliers", réputé pour être emprunté quand on veut traîner en route ? Et pourtant, il est attendu par bon nombre de gens : les vacanciers (écoliers compris) qui préparent un ou des séjours à la mer, à la campagne ou autres endroits dans lesquels il fait bon vivre...quand il fait beau ! Et les touristes étrangers ou provinciaux qui ont souvent payé très cher un séjour ensoleillé leur permettant de visiter de si belles régions ! Le ciel n'a pas pitié de tous ces gens...Mais où donc est passé l'été ?

     

                           D'avance, il a pourtant été accueilli grâce à "la fête de la musique" qui a eu lieu hier un peu partout, pour la plus grande joie des amateurs de musique...quelle qu'elle soit. Il y en avait pour tous les goûts paraît-il...Moi, je me suis contentée de ce qui était retransmis à la télévision. Jeudi soir, j'ai pu admirer le spectacle depuis ORANGE...d'où étaient retransmises les "Chorégies d'ORANGE". Magnifique ! A défaut d'été c'était vraiment la musique en fête...depuis ce théâtre antique qui se prêtait merveilleusement à un tel spectacle ! Mais le calendrier était là pour nous confirmer que l'été ne tarderait pas à nous arriver....simple petit retard catastrophique cependant dans certaines régions...les inondations s'étant invitées, emmenant tout sur leur passage...Triste début de saison avec toutes ces maisons détruites, ces entreprises qui ne peuvent travailler et ces morts à déplorer ! On ne peut arrêter l'eau...Elle commande et entend bien garder ce privilège, ne respectant rien, même pas les lieux saints.

     

                            Gardons l'espoir de jours meilleurs...Le soleil reviendra et l'été restera présent ... Il ne fera tout de même pas mentir le calendrier ! Souvenons-nous des "bêtes à bon Dieu" de notre enfance..Ces jolies coccinelles à qui on chantait :"Bête à bon Dieu, fera-t-il beau Dimanche, pour que je puisse mettre ma belle robe blanche" Et hop, quand la coccinelle s'envolait, on était certain qu'il ferait beau ! Mais voilà, trouve-t-on encore des coccinelles au temps des insecticides, pesticides et autres ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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