•                     Droguiste d'antan...

     

                        On trouvait absolument tout chez les droguistes...Tout pour nettoyer, astiquer, faire briller, peindre, enlever les taches...et obtenir des conseils pour tous les problèmes ménagers. Ils avaient LA solution ! Je me souviens d'une boutique de droguiste dans ma ville jadis...J'adorais l'odeur qui y régnait ! on trouve son plaisir où on peut ! C'était la caverne d'Ali Baba...et ce commerçant me semblait tellement "Monsieur Je Sais Tout" !

     

                          Est-ce une profession qui a perduré ou bien a-t-elle été détrônée par les supermarchés et leurs rayons bricolage et articles pour ledit ?

     

                          Bien malin celui qui me dira pourquoi je pense aujourd'hui au droguiste...Je n'en sais rien...Et de là à me souvenir d'une histoire racontée par mon père il y a fort longtemps, il n'y a qu'un pas...que je franchis histoire de sourire (ça n'arrive pas tous les jours !)

     

                           Un homme arrive chez le droguiste et explique qu'en l'absence de sa femme partie en vacances, il vient de s'apercevoir que des "petits papillons" volaient dans son appartement...Il y en avait même dans les placards...Sa femme lui ayant confié la maison, il aurait bien voulu se débarrasser de ces bestioles avant son retour...Le commerçant lui annonce que ce sont certainement des mites et que s'il veut retrouver ses vêtements en bon état, il était préférable d'ouvrir la chasse aux insectes ! Bien sûr, il avait la solution et lui vend 1kg de boules de naphtaline (à l'époque, les choses se vendaient au poids). Le client, content du commerçant, remercie et s'en va chez lui. Le lendemain, le commerçant le voit revenir chercher...1kg de boules de naphtaline...Bon, un client, c'est un client...Le surlendemain à nouveau, venue du client qui achète...1kg de boules naphtaline....Là, le commerçant a un cas de conscience et pense que peut-être, il avait mal renseigné son client...Alors, le plus aimablement possible, il lui demande :"ça n'a pas marché avec la naphtaline, vous avez encore des mites ?" Ce à quoi le client répond :"Mais si, ça marche un peu...mais elles ne sont pas faciles à attraper en plein vol...et pourtant, je vise bien...mais elles bougent tout le temps "!

     

                            Vous riez ? mais avez-vous déjà essayé le bombardement de mites ? pas facile...

     

                           

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  •                      Pour faire plaisir !

     

                         C'était il y a une dizaine d'années, un jour d'été...Mon mari, malade, ne mangeait plus avec appétit, mais un peu par gourmandise...Je pars au supermarché faire mes courses et je "regarde un peu tout", n'ayant pas d'idée particulière pour le repas du lendemain qui était un dimanche...ça arrive, et comme le choix est grand dans ces supermarchés, je cherche ! Tout à coup, j'aperçois de beaux canards à qui il ne manquait...que la parole et des plumes ! Prêts à cuire ils étaient ! Ben voilà, j'avais trouvé ! mon mari adorait le canard (moi pas plus que ça) et je me voyais déjà lui concoctant un bon petit repas qu'il mangerait avec plaisir ! Je regarde bien la date limite de consommation (important ça...)elle était éloignée et je pouvais donc acheter en toute confiance...

     

                           De retour chez moi, je range mes achats et je pars triomphalement dans la chambre de mon mari, en brandissant mon canard encore emballé dans son film alimentaire, et en disant à mon malade "regarde ce que je t'ai acheté pour demain...surprise"! J'ouvre le film alimentaire et si surprise il y avait, elle était pour nous deux ! Une odeur pestilentielle s'est répandue dans la chambre....une horreur...la pourriture dans toute sa force ! De quoi vous dégoûter de manger, même du pain, pendant six mois ! Mon mari me demande où j'ai acheté ça ? Je voyais bien que ça ne le mettait pas en appétit du tout et je comprenais ses raisons...

     

                           J'ai remballé ma bestiole et suis repartie à mon magasin, heureusement pas trop loin de la maison....Pas d'échange possible (de toute façon, je ne voulais plus de canard, mes narines s'y refusant )! On me fait un avoir....et j'ai changé de menu pour le lendemain !

     

                            Savez-vous ? quand je pense "canard", je sens toujours cette odeur...les souvenirs sont tenaces ! Ce n'était pas de la faute (?) du magasin...On m'a expliqué que lors de la livraison, les camions déchargeaient souvent en plein soleil...mon canard avait sans doute pris un coup de chaud (à Montpellier, ce n'est pas étonnant...l'été, on approche plus des 35° que du gel matinal !)...Coup de chaud ou pas, pour moi, c'était un divorce irrémédiable d'avec cette bestiole...et pour mon mari, une déception ! Et moi qui voulais le gâter !

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  •                      "Un temps que les moins de vingt ans.."

     

                         Il y a quelques jours, je recevais un commentaire sur ce blog, dans lequel un de mes lecteurs me disait regretter de ne pas avoir connu mon époque...non pas celle de la guerre bien sûr ! Non, ce qu'il regrettait c'était les années sans solitude, pollution, vie chère, bruit, béton, etc...etc...et les années sans chômage (malheureusement, celui-ci avait existé après la crise de 1929)...

     

                          Pour tout le reste, oui c'étaient des années paisibles ou presque ! Pour les jeunes dont j'étais alors, c'était l'époque de l'insouciance...On vivait au calme, sainement. Le travail était dur pour beaucoup, les distractions simplettes...mais on s'en contentait. Comme nous ne connaissions pas autre chose, nous n'avions pas d'envies spéciales ! Par contre, on parlait beaucoup de la guerre qui semblait inéluctable. Puis vint celle-ci avec ses six années terribles. L'insouciance n'était plus de mise alors !

     

                           Après la guerre, moral au beau fixe...On trouvait du travail "à la pelle"...c'est qu'il fallait reconstruire dans tous les domaines...La jeunesse pouvait aller de l'avant et faire des projets...Ah oui, la vie nous a semblé agréable alors. Avec un pied dans l'ancien temps, un autre dans "les temps modernes", c'était vivable...La vie chère était compensée par les augmentations de salaires, les acquits sociaux, et surtout ce dont nous avions été privés : la liberté  ! La France d'il y a 60 ans, comme dit mon correspondant, était belle, insouciante dans l'ensemble...

     

                             Quand je repense à toutes ces années, celles de mon enfance, de mon adolescence, et celles de l'immédiat après-guerre, j'ai un sentiment de tendresse...Insouciante jadis ? oui je l'étais peut-être même un peu trop...Par la force des choses, j'ai changé et j'ai dû me rendre à l'évidence, à savoir "qu"on n'a rien...sans rien"! Même (et surtout) si l'argent n'était pas roi, on en connaissait la valeur...La solitude ? elle se ressentait beaucoup moins que maintenant. Peut-être pensait-on davantage aux autres ?

     

                               A bien réfléchir, je regrette un peu cette époque...Et pourtant, que de progrès ont été accomplis dans tous les domaines. Oui, mais...il n'y a plus de "douceur de vivre"...Notre époque du "chacun pour soi" est détestable...Qui se soucie de l'autre ? L'égoïsme semble être roi...J'ai la chance d'avoir une famille qui m'entoure, des amis fidèles...Combien de personnes âgées peuvent en dire autant ? Penser aux autres, est-ce si difficile ?

     

                                J'ai aimé ce commentaire qui m'a été adressé, il m'a "donné à penser". J'aime l'époque actuelle pour tout ce qu'elle a apporté comme progrès pour un mieux-vivre. J'aimais "mon" époque pour ce qu'elle apportait comme valeurs morales...qui nous permettaient de vivre en bons termes avec nous-mêmes ...

     

                               

     

                         

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  •                      Oui, mais voilà !...

     

                          Aujourd'hui, c'est ce que j'appelle "un jour sans"... Sans idées, sans objectif précis, en un mot, un jour de "page blanche" ! Et pourtant j'en aurais des choses à dire...sur tout ! sur la vie actuelle, sur ma vie passée, sur la jeunesse, sur la vieillesse ! Je les sens toutes presque là mes idées, cachées dans un petit coin de ma tête...Ce qui me manque ? ce sont les "mots pour le dire" ! ils sont en vrac et vont m'obliger à un gros travail de classement...pour pouvoir les aligner dans un ordre compréhensible ! C'est bien le moins que je puisse faire pour vous qui me lisez si fidèlement et me répondez non moins fidèlement...

     

                           A vous de chosir entre mes "billets d'humeur", mes souvenirs d'enfance, mes souvenirs de guerre, et tous mes autres souvenirs ! Mais attention, je suis tellement indépendante que je n'écris pas "sur commande". Tiens, que voilà un bon sujet de conversation : l'indépendance ! Je me demande souvent si c'est une qualité ou un défaut ? Comme pour toutes choses, il faut le juste milieu et je crois qu'en ce qui me concerne, ça pêche un peu de ce côté ! Je suis trop indépendante ! Il m'arrive de refuser un service qu'on veut me rendre, simplement parce que je ne veux pas déranger ! C'est aussi simple que ça...Ensuite, je regrette ! je me dis que j'ai été trop présomptueuse, que je n'ai plus l'âge de faire certaines choses et que ceux qui m'entourent ont fait preuve de gentillesse et m'ont donné un gage d'amitié.

     

                             Ces temps-ci, mes "billets d'humeur" reviennent souvent sur ce blog...Quand je vois les commentaires, je suis heureuse car la discussion est ouverte et ça, j'adore ! Mais je ne peux tout de même pas vous faire part tous les jours de ma mauvaise humeur tenue en haleine par les nouvelles qu'on nous assène à la radio ou à la télévision...Elles ne sont pas drôles ces nouvelles....Je vais donc essayer de raconter à nouveau l'ancien temps et de vous faire sourire ...

     

                              A plus tard....

     

                            

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  •                     

                          "Zaurez un point de moins...

     

                         Depuis le temps que cette menace planait au-dessus de nos têtes, il fallait bien que ça nous arrive ! après un "tir rectificatif" dû à une erreur (!), cette fois-ci l'agence de notation a déclaré que nous n'étions pas un assez bon élève...Pas de "zéro" mais une mise en garde pour nous et d'autres pays européens...Ne comprenant pas grand-chose à l'économie, je ne peux discuter du sujet, mais je pense tout de même que ce n'est pas très bon pour nous...Que d'autres pays aient droit à la même sanction ne change rien à l'affaire !

     

                          Quand j'étais jeune et que je rapportais à la maison un livret scolaire un peu..."scabreux" disons, mon excuse en le donnant à mon père était :"il n'y a pas que moi qui ai obtenu ces notes..." Ce à quoi mon père répondait "Oui, mais les autres ne sont pas ma fille"...Un peu simpliste peut-être, voire même égoïste (?), mais je comprenais bien ce qu'il voulait dire, que "ce n'était pas une excuse"....

     

                           Mais au fait, cette agence de notation qui semble "faire la pluie et le beau temps", je ne me souviens pas qu'on en parlait il y a...disons quelques années ? C'est nouveau, ça vient de sortir ? (Faut-il que je sois troublée pour employer les formules "jeunes" !) .

     

                            Quoiqu'il en soit, nos lendemains sont un peu incertains ... comment allons-nous être mangés ? Parce qu'il faut bien que quelqu'un paie et, habituellement, lorsqu'il y a à payer, ben...c'est nous qui sommes visés...Comme disait un de mes anciens collègues "c'est nous qu'on paie"....Nos gouvernants de tous bords ne s'y trompent jamais ! Et comme nos revenus ne sont pas extensibles, ils sont vite repartis...Je sens que les robes qui me serraient un peu, vont m'aller de mieux en mieux...Entre ce que nous aurons en moins et ce que nous paierons en plus, l'équilibre sera instable....

     

                             Oh ! ces "sous" sans lesquels nous ne pouvons vivre dans la majorité des cas, et que d'autres n'arrivent pas à dépenser parce qu'ils en ont trop ! Où est le principe des vases communicants ?

     

     

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