•                     Oubli provisoire...

     

                         Et si, pendant un petit moment, on essayait d'oublier toutes ces nouvelles qui ne sont pas bonnes ? Tout semble aller mal, en France, dans le monde...Attentats, émeutes, crimes, chômage, coût de la vie et j'en passe...A quoi bon rappeler ce que tout le monde sait et vit tous les jours ? Ah mon père, si tu pouvais me souffler une des nombreuses histoires que tu connaissais et racontais si bien...mais aujourd'hui, aucune ne me revient à l'esprit...C'est un comble, au moment où nous aurions bien besoin de rire un peu ! Tiens, me souvenant de toi, une histoire vraie qui t'est arrivée retrouve sa place dans mes souvenirs...

     

                          Cela se passait tout au début des années 1930. Nous étions en vacances à Pâques chez des amis de mon père qui avaient une magnifique villa à JULLOUVILLE, dans la baie du Mont St Michel. La villa donnait sur la mer et mon père voulant profiter de la vue imprenable et du bon air (!) avait laissé les volets de la chambre ouverts et la fenêtre entrouverte...On m'avait installé un lit dans la chambre réservée à mes parents. Comme beaucoup d'hommes à cette époque, mon père portait une chemise de nuit à pans...c'était la mode....

     

                           Tout à coup, violent coup de vent qui ouvre la fenêtre avec force. Mon père se lève d'un bond et attrappant les deux battants de la fenêtre, essaie de refermer celle-ci ! Rien à faire...La tempête était là, le vent s'engouffrait et hurlait dans la pièce..., tout comme mon père ! Nos hôtes frappent à la porte pour demander ce qui sepasse et sur la réponse qu'ils obtiennent, n'écoûtant que son courage, l'ami de mon père, grand et fort donne un coup d'épaule dans la porte qui, plaquée par le vent, ne voulait pas s'ouvrir. Enfin, après plusieurs essais, la porte s'ouvre en force, ce qui fait un appel d'air ! Et voilà mon pauvre paternel, pans de chemise au vent, complètement recouvert par le pan arrière, l'air s'étant engouffré dedans !Mais il n'avait toujours pas lâché sa fenêtre qu'il n'arrivait pas à refermer . C'était tellement drôle que ma mère, nos amis et moi, au lieu d'essayer de secourir ce pauvre papa, nous nous mettons à rire...sans pouvoir nous arrêter ! Enfin, au bout d'un instant, les efforts conjugués des uns et des autres, sont arrivés à repousser les battants de la fenêtre...et tout est rentré dans l'ordre, mon père retrouvant une tenue décente...la chemise de nuit ayant repris sa place...

     

                             Cette histoire a fait le tour de la famille et des amis, alimentant les rires de tous...Pauvre père, quand il racontait ses déboires d'alors, il s'y croyait encore et nous les vivions avec lui !

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  •                     C'était un jour de grève....

     

                         Au début des années 1980...Notre fille ayant été opérée, nous avions pris à ROBION notre petit-fils, avec l'intention bien arrêtée de le faire travailler ! il n'était pas en vacances et son institutrice d'alors, amie de ma fille, lui faisait parvenir régulièrement devoirs et leçons. De grands-parents, nous avions été transformés en répétiteurs sérieux...Pas question de jouer toute la journée, en dehors des mercredi, samedi et dimanche jours de repos ! 

     

                         Un matin, le petit voit passer dans la rue un groupe d'enfants du quartier, pendant que lui travaillait...Il nous demande s'il est midi (il avait toujours faim !), ce à quoi mon mari lui répond :"non, les enfants ici n'ont pas d'école aujourd'hui, il y a grève"...Oh là là ! Notre élève repousse livres et cahiers et décrète que s'il y a grève, il n'a pas à travailler, que les autres ont bien de la chance etc...Il était furieux...Et en grands-parents "indignes", nous l'avons obligé à faire son travail et surtout à le faire bien...Mon mari ne badinait pas avec le travail et moi non plus ! Droit de grève ? on allait bien voir ! Contraint et forcé, Yannick a été bien obligé de faire les devoirs envoyés par la maîtresse...Le sourire de l'écolier n'était pas présent...

     

                           On parle maintenant beaucoup d'absentéisme...C'est ce qui m'a rappelé cette petite anecdote. Que des enfants aient envie parfois de faire l'école buissonnière comme on disait à mon époque, ça s'est toujours vu...mais les parents étaient là et sévissaient (ils arrivaient toujours à l'apprendre !). Ils étaient suivis. Heureusement, encore maintenant, la plupart des enfants sont surveillés par leurs parents conscients de leur devoir. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas et pas spécialement dans ce qu'on appelle des milieux défavorisés...L'enfant-roi qui fait ce qu'il veut, est natif de tous horizons...

     

                            Ces enfants seront eux-mêmes des parents plus tard. Où est l'exemple ?

     

                          

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