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                                            Les deux roues...

     

                                            Ce matin, je me promenais sur un blog ami...et voilà qu'il était question de ce bon vélo Solex qui a fait le bonheur des générations d'après-guerre...Et évidemment, un souvenir est remonté du fond de ma mémoire...

     

                         C'était vers les années 1964/1965...Mon plus jeune fils allait dans un collège à NOGENT-sur-MARNE et il avait eu des billets de tombola à vendre...Un premier carnet, vendu dans la famille, mon mari ne voulant pas qu'il aille "ennuyer" les voisins. Il y avait des lots assez importants, dont le gros lot qui était : un vélo SOLEX ! Mes enfants auraient bien aimé le gagner celui-là...On redonne à mon fils un autre carnet à vendre...assez difficile...Et il y avait une date impérative pour rapporter les talons de billets et l'argent . Un matin, avant de partir en classe, mon fils nous prévient qu'il doit rendre son carnet ce jour-là et qu'il n'a vendu dessus aucun billet...Mon mari se fâche et lui dit : "tu le rends comme ça"...facile à dire, mais la punition était au bout très certainement...Dès le départ de mon époux, Philippe en larmes envisageait déjà la colle pour le jeudi suivant...Alors, qu'auriez-vous fait ? Je prends le carnet, je donne l'argent à mon fils et je fais ce que je n'aurais pas dû faire, je lui recommande de ne pas en parler à son père ! ça, c'était mal et je m'en voulais, mais mon coeur de mère était mis à mal !

     

                            Quelques mois se passent, Philippe avait quitté cette école, et nous recevons une lettre du Supérieur nous informant qu'il avait le plaisir de nous informer que...nous avions gagné le gros lot de la tombola et donc que le vélo SOLEX était à notre disposition ! Aïe...ce n'était pas le moment...Il fallait donner des explications au papa et l'envoyer prendre possession du lot....Faute avouée étant à moitié pardonnée, j'ai avoué, pas fière de moi du tout ! J'ai été pardonnée au-delà de tout ce que j'espérais...Mon mari très fier de lui, racontait à qui voulait l'entendre qu'il avait acheté tous les billets du gamin et...qu'il avait gagné ! Ben voyons....

    Nous étions tous heureux, même si le début de cette histoire n'était pas très morale !!! Notre fils aîné qui faisait son service militaire, était content quand il venait en permission d'être véhiculé (nous habitions alors près de Joinville-le-Pont)...Puis Philippe a grandi et ce solex lui a servi aussi...Quand nous avons pris notre retraite dans le Sud, nous l'avons donné à une amie dont le sien venait de rendre l'âme ! Increvable cet engin...ça n'allait pas vite, mais ça consommait très peu de carburant et...ça évitait de pédaler !

     

                             "Ne le dis pas à ton père"....Notre gain avait quand même pour moi un petit goût amer....Mais, vive le bon vieux SOLEX !

     

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                                            Souvenirs heureux...

                                           

                                            Je viens de voir à la télévision un extrait d'une comédie musicale jouée (ou qui va être jouée) au Théâtre Mogador je crois...Et, je ne sais pourquoi j'ai repensé aux opérettes de jadis, et surtout à la première opérette vue par moi, alors que j'avais environ 9 ans ! C'était donc il y a quelques jours déjà !

     

                        Mes parents nous avaient emmenés, mon frère et moi, au Châtelet pour une représentation de "SIDONIE PANACHE" ... Peut-on s'imaginer ce que cela représentait pour un enfant de l'époque, un théâtre alors prestigieux ? les décors, la musique et tous ces acteurs virevoltant, déclamant, chantant, nous n'avions encore jamais vu pareil spectacle !...C'était un monde enchanté ! ... L'histoire ? je m'en souviens à peine, mais le merveilleux était là et cette Sidonie Panache était bien attachante...Les acteurs se nommaient entre autres Loulou Hégoburu et surtout l'inénarable BACH, comique troupier qui nous faisait rire aux larmes ! Nous n'étions pas blasés à l'époque...Je me souviens que les faits se passaient en Algérie, au moment de la conquête de ce pays et que sur la scène du Châtelet on voyait outre les spahis, des chevaux qui galopaient ! Si mes souvenirs sont exacts, tout n'était qu'illusion, un tapis roulant donnait l'impression de ce galop ! Mais nous étions jeunes et ne cherchions pas "midi à quatorze heures" ! pour nous, les chevaux galopaient ! et les arbres avançaient aussi !

     

                          Une réplique m'est restée, accompagnée de l'image incrustée dans ma mémoire : alors qu'un officier avait demandé à un soldat joué par Bach de monter la garde à un poste très dangereux, il lui dit "mon petit, dictez-moi vos dernières volontés..." pas très encourageant...Alors Bach avait répondu "mon capitaine, c'est que vous preniez la garde à ma place" !!! Mon frère et moi avions retenu cette phrase qui nous avait tellement amusés....

     

                          Opérettes de jadis, quels souvenirs vous m'avez laissés. J'en ai vu bien d'autres par la suite : Rose-Marie, Nono Nanette, La Veuve Joyeuse, l'Auberge du Cheval Blanc et d'autres dont les titres me reviennent quand ils veulent bien ! Combien vous mettiez l'esprit en joie..Pas de drames, toujours dans la bonne humeur...Théâtres du Châtelet, théâtre Mogador, Théâtre de la Gaîté Lyrique et d'autres...passer un après-midi ou une soirée de dimanche dans vos murs, c'était le bonheur !

     

     

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                                             Quand j'étais jeune...

     

                                            Nous voici déjà à la mi-octobre...Je n'ai pas vu le temps passer ! Il faut reconnaître que mes occupations de l'été et de ce début d'automne n'ont pas été mes occupations habituelles...

     

                        Mais il commence à ne pas faire très chaud, le chauffage est allumé dans mon immeuble depuis deux jours et c'est peut-être la raison qui me fait souvenir de cette période alors que j'étais enfant ! Il m'en faut si peu pour qu'un souvenir me revienne à la mémoire... Jadis, puisqu'il faut bien employer ce mot, à cette époque de l'année, nous avions déjà repris le chemin de l'école depuis le 1er octobre, c'est-à-dire depuis quinze jours. Nous en étions encore à admirer nos nouveaux livres et à découvrir les nouvelles institutrices et leurs habitudes ... Pas question de grèves alors, ça n'existait pas pour les enfants ni les adolescents...Le soir, en rentrant de l'école, nous avions des devoirs à faire, des leçons à apprendre. Il y avait tant de jeunes qui arrêtaient l'école dès le certificat d'études passé, qu'il fallait se dépêcher d'apprendre le plus possible pour avoir "un bon niveau" scolaire...Autres temps, autres moeurs...

     

                          Les maisons n'étaient pas encore chauffées complètement, on réservait le charbon pour les très froides journées d'hiver. Par contre, dans presque toutes les cuisines, la bonne vieille cuisinière était déjà en route avec ses deux objectifs : réchauffer la famille et faire cuire les repas ! On se servait alors très peu du gaz pour cette dernière opération, ce qui aurait fait double dépense et on ne gâchait pas...Et puis, c'était sympathique cette cuisinière sur laquelle la soupe mijotait "sur le côté" ! quelle bonne odeur lorsqu'on rentrait de l'école...Et le four servait à faire des desserts, dont les tartes préparées par la maman ou la grand-mère parfois...Tout ceci vous donnait faim...Quand il commençait à faire plus froid, le four servait également à chauffer des briques qui étaient bien utiles le soir pour réchauffer les lits avant de s'endormir ... Tout ceci faisait partie de notre confort et on s'en contentait. Dès qu'arrivaient les grands froids, on chauffait

    les autres pièces si on le pouvait. Mais tout le monde n'avait pas cette chance...La vie courante n'était pas facile pour tous...et les progrès n'étaient pas encore venus révolutionner la vie des ménages et surtout des ménagères !

     

                            Je pense à cette époque avec émotion mais ne la regrette pas. C'était notre vie et il est bien certain qu'elle avait besoin d'être améliorée. Mais quand on ne connaît pas les choses...on ne les envie pas ! Alors, à notre façon, nous étions heureux...Le confort était...ce qu'il était, c'est-à-dire un peu rudimentaire. Nous faisions avec, mais ne pourrions pas revenir en arrière...Je me connais, s'il me fallait allumer une cuisinière tous les matin et vider les cendres de la veille, je "rouspèterais" très fort ! Mais ça ne fait rien, j'aime cette inter-saison de la mi-octobre...Reste de ma vie passée !

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                                           A ne prendre qu'au ... troisième degré !

     

                                            C'est fou ce que je peux encore découvrir en rangeant ! Allez, je vous fais profiter de ces deux petites histoires jadis racontées par...mon père bien sûr ! et que je viens de retrouver écrites de sa main, il y a bien longtemps !

     

                        C'était au temps de la colonisation, tout au début, alors qu'il était dangereux pour des missionnaires de se rendre dans des contrées d'Afrique et d'essayer de faire "ami-ami" avec les habitants...

     

                         Un missionnaire avait tout bonnement été pris par la population et...mis à cuire dans une marmite ! Tout à coup, le cuisinier de service prend une louche et en assène de grands coups sur la tête du missionnaire, alors que le pauvre n'était déjà plus en état de dire quoi que ce soit. Pourquoi ce geste inutile ?

                          

                          Il paraît qu'il mangeait tout le riz d'accompagnement !

     

                          Autre histoire aussi cruelle et dont la véracité n'est absolument pas prouvée :

     

                          Un blanc est en train de cuire dans une marmite. Dans un dernier sursaut, il soulève le couvercle avec sa tête et crie : "Mettez de l'eau, j'attache".....

     

                          On en racontait des histoires cruelles jadis....ce ne sont que des histoires "bêtes et méchantes" !

     

                           

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                                            Il était une fois, jadis...

                                           

     

                                            Toutes les histoires qu'on racontait aux enfants commençaient comme ça... Pourquoi pas les histoires pour adultes ?

     

                        Donc, il était une fois une très vieille dame qui, pour des raisons diverses mais toutes valables, avait décidé de changer d'horizon et aussi de vie. Elle n'avait jamais prévu qu'elle continuerait son petit bonhomme de chemin pendant un temps qui dépassait quelque peu les limites ! Mais son cas n'est pas unique à cet égard, puisque tous les progrès qui ont été faits, favorisent l'allongement de la vie. Donc, il faut en passer par là et essayer de vivre au mieux de...ses intérêts !

     

                        Cette vieille dame a donc décidé de profiter de son reste de vie et de considérer qu'elle était encore jeune...Ah, mais ! Son esprit indépendant lui a fait comprendre que pour ça, elle ne pouvait pas rester dans son ancien appartement. Qu'à cela ne tienne ! Ayant trouvé l'appartement approprié, la décision fut vite prise. Aïe, c'était moins facile que prévu...Un déménagement ça vous entraîne à un tas de choses et à un retour en arrière qui donne bien du travail...Je n'y reviens pas...Que de souvenirs remontent à l'esprit...Mais, c'est salutaire et avec l'aide de la famille dont pour partie elle s'est rapprochée, la voici installée dans le Sud-Ouest ! Et tout semble aller bien pour l'instant...Nouvelles connaissances, nouvelle organisation, nouvelles habitudes...Mais tout de même, "l'habitude étant une seconde nature", si on en prend des nouvelles, on n'abandonne pas les anciennes aussi facilement !

     

                          Dans ces habitudes, celle de la tenue de ce blog a une place prépondérante ! Je ne peux plus m'en passer ! Et aller sur tous les blogs amis fait également partie de mon "ancien temps"...Alors, je continue et me voici en piste ! Pas autant que je le voudrais, mais j'ai encore beaucoup à faire avant de prendre mon rythme...

     

                          Alors, à bientôt...plus le temps passe, plus j'ai de souvenirs à raconter et des billets d'humeur à publier !

     

                         

     

                        

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