•                     Je vous parle d'un temps...

                        ..."Que les moins de vingt ans..." On connaît la chanson ! Ce temps de mon enfance où les terrains de sport se trouvaient le plus souvent dans la rue, celle-ci étant indifféremment transformée en court de tennis, en piste cyclable, en terrain de foot ....Les voitures ne nous dérangeaient pas ! la rue était à nous...Je me souviens de mon frère jouant au foot le plus sérieusement du monde, se croyant déjà un grand champion...La tenue de sport ? vous n'y pensez pas...on jouait comme on était habillé ce jour-là, avec les chaussures qu'on mettait pour aller à l'école ... J'ai même vu mon frère jouer avec des chaussures "du dimanche" et se faire vertement reprendre par mes parents ! (d'autant plus que les chaussures n'étaient plus mettables après !!!). Les enfants, les adolescents s'amusaient alors, ce qui ne les empêchait pas de rêver et d'admirer leurs idoles qui faisaient partie d'associations sportives et d'équipes de foot...pour l'amour du sport ! Ces idoles qui avaient droit à une coupe, un bouquet de fleurs et quelques petits cadeaux, lorsqu'elles avaient gagné.... Pas de millions à la clé. Cela n'existait pas je crois !

     

                          Nous avions appris à jouer au tennis dans notre rue (mal en ce qui me concerne, je n'étais pas douée ! ). Et nous faisions des courses de vélos, les garçons se prenant pour des Lapébie ou Antonin Magne et se voyant déjà remporter le Tour de France...Tous les rêves étaient permis...Et nous étions fiers de nos petits succès...

     

                          Le sport ? mais c'était un jeu, une passion...et lorsqu'on faisait partie d'une équipe, on voulait qu'elle gagne et on faisait tout pour ça...Il y allait de l'honneur de tous et de votre ville, voire de votre pays...

     

                          Ce ne sont que des souvenirs d'enfance....Comme les temps changent !

     

                        

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  •                         S'il fut un temps...

                        S'il fut un temps où j'étais fière d'être française, j'avoue que ma fierté est remplacée par...la honte. Par la "grâce" de quelques enfants attardés, trop gâtés, la France devient la risée du monde entier. Quel spectacle ! quelle image !

     

                        Je ne suis pas une fanatique du foot...Mais quand on défend les couleurs de son pays (et qu'en plus on est grassement payé pour ça !), on fait tout ce qu'on peut pour donner une image positive...et comme disait mon père "on a au moins la reconnaissance du ventre" !!! Triste, c'est triste à en pleurer...J'ai entendu ce matin aux actualités que la ministre du sport avait reproché à nos joueurs de "ternir l'image de la France". Pour une fois, je lui donne raison. Mais que veulent-ils ces joueurs ? Ils auraient tout aussi bien pu s'éviter la fatigue d'un grand voyage et passer à la caisse sans se déranger...Pourquoi pas ? Le résultat aurait été le même...Ils ne s'aiment pas, ils ne s'entendent pas, ils n'aiment pas autre chose que le fric...Salaires mirobolants, sponsors, les ont-ils amenés à faire des caprices ? on est tenté de le croire... Où sont tous les anciens qui faisaient rêver les jeunes et même les moins jeunes...S'ils sont encore en vie, ils doivent mourir de honte et s'ils nous ont quittés, ils doivent se retourner dans leur tombe ! Ce n'est pas l'exemple qu'ils avaient donné...Ils allaient avec courage, pour le sport, pour l'honneur, pour le pays...Le Pays, l'honneur, le courage sont des mots bannis de nos "bleus"....C'est nous qui avons des bleus...des bleus à l'âme...

     

                          Un petit effort aujourd'hui, s'il vous plaît...Il est mauvais de partir sur une défaite...

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  •                                        Un jour d'été....

     

                        Il faisait si beau en ce début d'été et nous commencions à profiter d'une retraite bien appréciée...Nous décidons d'aller visiter la ville d'ORANGE distante d'une cinquantaine de kilomètres de Robion où nous avions déposé nos valises pour de nombreuses années...Jouant les touristes, nous visitions tous les environs. C'était un passe-temps très agréable entre deux "fournées" de petits-enfants !

     

                        Nous voici donc arrivés à ORANGE. Nous commençons à admirer la ville, son Arc de Triomphe, son Théâtre Romain, nous croyant transportés bien loin de ce vingtième siècle finissant ! Merveilleux ! On a beau être admiratifs, la faim peut se faire sentir...Nous décidons donc de nous arrêter dans un de ces restaurants en plein air, aux pieds des remparts; une petite table nous attendait, tout près d'une immense table ou se trouvaient une bonne cinquantaine de couverts. Des Touristes étaient vraisemblablement attendus...En effet, alors que nous finissions de déjeuner, un car s'arrête à proximité laissant s' échapper son flot de Japonais venus admirer les beautés du patrimoine français. Leur guide leur donne des consignes, ils s'approchent de cette grande table et s'installent bien confortablement, sans bruit.. Ils sont prêts pour le pique-nique en plein air...Mais, là, un étrange ballet commence : chaque convive sort de son sac une petite serviette bien blanche et se met à...astiquer l'assiette, puis le verre, puis la fourchette, puis le couteau...C'était tellement bien réglé et en cadence que tous les badauds regardaient et admiraient ! A première vue, si les Japonais voulaient bien manger la cuisine française, ils n'avaient pas envie d'attraper des maladies ! Ou bien est-ce un rite avant de manger ? Ils ne faisaient aucun commentaire et semblaient très aimables...Simplement, ils ne voulaient pas prendre de risques !

     

                           C'était curieux et je n'ai pu m'empêcher de me souvenir des recommandations de mon père quand nous étions invités dans la famille ou chez des amis "Que je ne te voies pas essuyer ton verre et tes couverts, sinon, tu sors de table "! Il faut dire que plutôt "délicate", j'avais cette manie...J'essayais de ne pas me faire voir, mais j'avais tellement peur des microbes des autres !!! Je ne me souviens pas pourquoi j'avais pris cette habitude...de même que je ne buvais jamais "derrière" mon frère ou mes parents, j'aurais préféré mourir de soif ! Et je n'ai pas changé !

     

                          C'est donc ce jour-là que j'ai eu la confirmation (si le doute m'en était jamais venu) que je n'étais pas japonaise !!!

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  •                                        Bonne fête aux Papas...

                        Oui, c'est bien leur tour d'être à l'honneur...On a fêté les mamans, mais maintenant qu'elles sont si souvent aidées par les papas, il est normal d'honorer ceux-là...

     

                        Ces papas modernes qui conduisent leurs enfants à l'école, vont les rechercher quand ils le peuvent, les font manger, leur font faire leurs devoirs, les conduisent le matin de bonne heure à la crèche ou chez la nounou qui prend le relais pour la journée. Chacun adapte ses horaires de travail à ceux de la maman qui, elle aussi travaille à l'extérieur, en plus de tout ce qu'il lui reste à faire à la maison ! 

     

                        Autres temps, autres moeurs...Jadis, quand j'étais enfant, la maman assumait tous les rôles, le papa étant chargé de "faire bouillir la marmite". Et son rôle rempli...il se reposait ! Bien sûr, il surveillait l'éducation, suivait les progrès de l'enfant à l'école...Il était le "chef de famille". Par la force des choses, les mamans ont délégué quelques pouvoirs à leurs maris...On partage les tâches, même la cuisine. Il n'est pas rare de voir le papa aux fourneaux...Moi, j'ai eu la chance de connaître ça, à une époque où ça n'était pas encore entré dans les moeurs...Mon mari était "à la tête du progrès" !!!(ce qui faisait dire à mon père "ce n'est pas son rôle" ...Pas moderne pour deux sous mon papa !

     

                        Donc, bonne fête à tous les papas...et bonne journée !                 

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  •                                        C'était avant la guerre...

                        Bien sûr qu'il y avait une mode "messieurs" ! Les femmes n'avaient pas seules le privilège de suivre la mode (elles avaient si peu de privilèges...). L'hiver, si le pardessus  était de rigueur, il y avait aussi le costume, auquel rien ne manquait ! Chemise avec poignets et col amidonnés,veste, pantalon, gilet, cravate, chaussures, guêtres etc...Et ne pas oublier la coiffure, béret, casquette ou chapeau, le tout suivant la profession exercée. Les employés, professions libérales, fonctionnaires, enfin tous ceux qui travaillaient dans des bureaux ou avaient des rapports avec le public (vendeurs dans les grands magasins par exemple), portaient costume et les accessoires indispensables...Les ouvriers, portant casquettes ou bérets, portaient qui des "bleus" de travail, en bon coton très solide, qui des vêtements en velours côtelé de couleur marron...Bleus ou autres vêtements de travail qui s'achetaient dans des magasins spécialisés, étaient pourvus d'un grand nombre de poches destinées à recevoir outils, mètres, crayons spéciaux (plats...je ne sais pas pourquoi)...

     

                          Et il y avait la tenue d'été, pas tellement différente de celle d'hiver, mais en tissu plus fin...Le chapeau (mou ou melon) étant remplacé par le canotier en paille ! Et la tenue des vacances pour ceux qui avaient la chance de pouvoir aller en vacances ... Tissu léger et si vous alliez  au bord de la mer, pantalon de flanelle blanche, indispensable ! Et alors, plus de cols amidonnés, ni de chemises à manches longues...C'était la chemisette, avec col ouvert, manches courtes, qu'on appelait communément "chemisette Lacoste" ...Et un pull blanc avec encolure en "V" et très souvent un liseré bleu marine bordant cette encolure ! Et des chaussures d'été en toile blanche ou écrue....Là, vous étiez "paré" et dans le ton ! Pas de jean's, pas de shorts (je ne me souviens pas quand sont arrivés les shorts)...Pas de tee-shirt...Pas de baskets aux pieds...Je me souviens des tenues de mon père...et de mon frère...Je les trouvais très beaux ainsi habillés...Etait-ce pratique ? Bonne question ! Mon frère étant encore jeune (13 ou 14 ans), assez intrépide, faisait le désespoir de ma mère car c'était elle, bien entendu, qui lavait et repassait le tout...Mais c'était la mode....pour laquelle on commet bien des erreurs et des crimes (au sens figuré bien sûr !).

     

                           Alors que nous arrivons à l'été, je repense à cette tenue de flanelle blanche...élégante peut-être,mais qui semblerait ridicule aux hommes de ce XXI° siècle...Ils vivent, débarrassés de ce qui gêne, torse nu, jambes à l'air, toujours prêts à escalader, se promener, faire de la marche, du sport et cela en toute liberté de mouvements...Ils ont tout de même gagné au change si l'élégance en a un peu "pris un coup" ! Les vacances se sont démocratisées et c'est très bien...Les tenues vestimentaires aussi...

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