•                                         Se supporter l'un, l'autre...

                        Depuis déjà quelques années, les couples se font et se défont tout aussi facilement ! S'il y a des dégâts, notamment du côté des enfants, il parait que ce n'est pas grave, que tout s'arrange....Mes nombreuses années ont du mal à accepter cette façon de voir ! je ne suis pas moderne moi ! Et je me souviens d'un temps où, dans un couple, la patience réciproque était de rigueur. Et pourtant ! Celle-ci était parfois mise à rude épreuve ... Cette courte histoire en est la preuve !

     

                        Mon mari avait toujours des problèmes de clés...il les oubliait, il les perdait...Je lui disais toujours que si nous divorcions, ce serait pour une histoire de clés, ce qui en soi n'était pas grave, mais usant pour les nerfs, les miens surtout ! Lorsque nous avons acheté la maison près de Cavaillon, nous sommes partis de Paris un matin à l'aube pour venir déjà apporter "quelques" affaires ! La voiture était pleine à craquer ! Question rituelle en partant de Paris "as-tu bien pris les clés ?". Réponse du chef de l'expédition "oui, elles sont dans ma sacoche"...Confiante, je n'ai pas vérifié...Premier problème en arrivant à ROBION, nous ne retrouvions pas...la maison ! Pas de noms de rues, simplement un nom de quartier très étendu...pas loin de l'ancienne gare. Bon, qu'à cela ne tienne, voyant des personnes assises devant leur porte, je leur dis bien poliment et un peu honteuse tout de même "Nous avons acheté la maison de Mr..., et nous ne la retrouvons pas". Réponse "c'est celle-là," elle était à trois pas...Nous nous arrêtons, nous descendons de voiture et là, horreur, je vois mon mari fouiller dans la voiture, taper sur toutes ses poches...Oh là là, que je n'aimais pas ça ! Et pourtant, il était certain d'avoir pris sa sacoche !!!aïe, aïe, aïe ! Non, elle n'était pas là, et rien dans les poches non plus...Nous n'avions tout bonnement pas de clés, après avoir fait 800 kilomètres, la constatation s'imposait, nous étions à la rue ! Et...nous sommes remontés en voiture sous le regard goguenard des personnes à qui nous avions demandé où se trouvait la maison que nous avions achetée !!! L'asile nous a été donné par des amis de chez qui nous avons téléphoné à notre gardien à PARIS, pour nous entendre dire :"J'ai trouvé ce matin dans le garage, posée sur les poubelles, une sacoche appartenant à votre mari. Elle contient des clés, un carnet de chèques etc...." ! Je me demande si le divorce ne s'imposait pas alors ? Soulagés, nous avons attendu deux jours que notre vendeur rentre de vacances et nous passe un autre trousseau de clés.... Quel souvenir....

     

                        Quand je le disais que nous avions de la patience ! ou peut-être simplement beaucoup d'amour et de tendresse ?

                       

    Google Bookmarks

    10 commentaires
  •                     Souvenirs d'une jeune "maman"....

                        Il était une fois...beau début pour une histoire, même pour l'histoire d'une petite chatte qui était la compagne de jeux de mes enfants, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir ses propres distractions, notamment quand on l'emmenait chez ma mère, le dimanche, en banlieue...Là, elle avait un jardin et surtout...des copains ! Ce n'est pas toujours sans risques ! Et un jour on s'est aperçu que notre chatte allait bientôt être maman ! ça arrive....Aussi, je lui avais préparé un nid douillet dans la salle de bains, en lui expliquant bien que c'était pour elle et les petits à venir ! Elle avait bien compris et le grand jour arrivant, elle est venue près de moi en miaulant et en m'entraînant près de son "nid"...J'avais rendez-vous chez mon médecin ce jour là et n'avais pas le temps d'assister à une naissance ! Bon, juste avant mon départ pour ce rendez-vous, un premier petit a montré le bout de son nez...J'étais donc présente pour le premier...Je fais tous les compliments d'usage à la jeune maman qui...ne veut pas me laisser repartir ! Elle voulait ma présence...Mais, comme l'arrivée des bébés se faisait à la cadence d'un par heure, j'étais bien ennuyée. Moi, je voulais bien être gentille et compréhensive...Je pars en vitesse chez mon médecin qui me dit que ma chatte avait tout simplement peur, qu'elle avait besoin d'une présence...et gentiment, il m'a "expédiée" pour que je reparte en courant à la maison...

     

                           Six petits sont nés, toujours à la même cadence et près de moi qui montais la garde ! je ne servais à rien, mais j'étais là ! Quand tout ce petit monde a été arrivé, la chatte ronronnait à faire trembler la maison ! Elle était heureuse...Et moi, j'admirais...cette petite maman allongée de tout son long avec ses petits après elle, racontant sa joie car c'était sûrement ce que voulaient dire les ronronnements ! Et je me disais que les animaux étaient parfois un exemple pour les humains...J'en avais le coeur serré ! Alors que quelques années auparavant j'avais perdu un enfant à la naissance, dans la chambre contigüe à la mienne, j'entendais une jeune femme qui disait "je n'en voulais pas de cet enfant"...et moi j'avais un berceau vide près de moi !

    Alors, en voyant notre petite chatte aussi heureuse et fière, je pensais....

     

                            Les pensées ne sont pas toujours à l'honneur des humains....

                        

    Google Bookmarks

    7 commentaires
  •                                         Allons-y !

     

                        Je ne sais si je "donne un coup de collier" ou si je "reprends le collier"...Petite différence au démarrage, mais le résultat sera le même...C'est le propre de bien des expressions françaises ! Après ces quelques jours de repos que je me suis octroyés, me voici donc revenue sur ce blog...Repos, le mot est exact...Tout d'abord, une affreuse douleur à un pied, avec petite plaie venant de je ne sais où, m'a obligée à rester le plus possible assise avec la jambe allongée...Pas pratique pour être devant un bureau ! Et moi, quand j'ai mal aux pieds, je ne peux absolument pas réfléchir ! allez savoir pourquoi ! Et écrire sans réfléchir, ça ne donne rien de bon...Autrement dit, "je n'étais pas en état" ! Impossible également de poser le pied par terre, donc d'aller me promener ! Alors que justement, fille et gendre venaient passer deux jours avec moi...J'avais bien choisi mon moment ! Et cet ordinateur qui en plus faisait des siennes... Enfin, il semble que la pommade antibiotique censée guérir mon pied, ait agi également sur l'ordinateur...à moins que ça ne soit mon gendre que j'ai vu installé devant mon outil préféré, cliquant à droite, à gauche, supprimant un truc, en ajoutant un autre ! Ouf !

    Nous voici en état de marche tous les deux....

     

                          Donc, je reprends le collier, pour donner un coup de collier ! Bizarre cette expression ! Nous en avons beaucoup en France de ces expressions venant de "la nuit des temps" ! quelle est leur origine ? Si donner un coup de collier signifie qu'on "en met un bon coup" pour un travail déterminé, reprendre le collier signifie qu'on reprend le travail après un arrêt volontaire ou pas (vacances, maladie, perte d'emploi etc...). Il serait temps que je cherche la définition exacte si je veux m'instruire...

     

                           Tout ce qui précède, c'est "parler pour ne rien dire"...Bla, bla, bla...C'est une mise en route pour les jours suivants. Je joue les prolongations...de repos !

    Google Bookmarks

    12 commentaires
  •                                        Arrêt provisoire...

     

                       Manque d'idées, petit problème de santé, visite de mes enfants depuis deux jours, bien des raisons pour expliquer ce silence inhabituel... Mais, comme on dit dans le midi, "je le ferai demain"... je reviendrai sur ce blog, d'autant plus que mon gendre semble avoir résolu des problèmes agaçants que j'avais avec mon ordinateur...

     

                       Donc à demain !

    Google Bookmarks

    8 commentaires
  •  

                                            In memoriam...

                        Pas d'article aujourd'hui...Je me souviens...De "mes" deux villes, ATHIS-MONS et JUVISY, de ce quartier que j'ai habité si longtemps, de mon enfance, de mon adolescence, et surtout de tous ces voisins disparus, de toutes ces maisons démolies, de cette nuit du 18 avril 1944....

     

                        Il y a des périodes de la vie qu'on ne peut oublier. Celle-ci m'a marquée à tout jamais.

    Google Bookmarks

    6 commentaires