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     Dans le Finistère...
                            L'Oratoire de PLOUGASNOU...
    L'oratoire Notre-Dame de Lorette de

    nos jours. © Claire Laot, 2007. Creative

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    Il existe, à quelques centaines de mètres à l'est du centre du bourg de Plougasnou (Finistère), sur la route de Saint-Jean-du-Doigt, un oratoire remarquable, tant par son architecture que par son histoire. Dénommé oratoire de Notre-Dame de Lorette [1], il a été construit en 1611 dans un style Renaissance grâce à la générosité de Jeanne de Keredan, douairière de Kerastan.
    On y lit l'inscription suivante : « Damoiselle Janne de Keredan douairiaire de Kerastan a faict batir a l'honneur de Dieu et de Notre Dame Marie de Lorette 1611. »
    Haut de 5 mètres environ, long de 4,20 mètres et large de 3,15 mètres, il était à l'époque éloigné de toute construction et, bâti sur une hauteur, pouvait être vu de loin. Trois statues y ont été sculptées, en faisant un monument unique en Europe : une statue de la Vierge en kersantite, une statue d'un prêtre et une autre en bois.

    L'oratoire Notre-Dame de Lorette

    au début du XXe siècle. 
    Collection J. M. Desbois

     

     



    Outre ses éléments architecturaux intéressants,  cet oratoire avait pour caractéristique d'attirer une présence féminine conséquente. De nombreuses jeunes femmes du village venaient s'y faire couper les cheveux et les y déposer dans l'espoir de se marier dans l'année. Si la mèche n'était pas emportée par le vent, c'était un bon signe pour une union rapide. De nombreux clichés du début du XXe siècle rappellent cette coutume oubliée depuis les années 1960."
                            J'ai trouvé ce document en "furetant" sur Internet et le site  "www.genebretagne.com". Mais je connais ce bourg et l'Oratoire, lieu de promenade quand nous allions à PLOUGASNOU voir mes beaux-parents, et plus tard..... J'y suis encore attachée, mon mari et ses parents y reposant...
     
                             Je ne pense pas que les jeunes filles de Plougasnou se rendent encore à l'Oratoire dans le but de forcer le destin et de se marier dans l'année ... Mais l'Oratoire reçoit bien des visites de touristes...Les femmes y laissent-elles une mèche de cheveux ? Si vous passez par là, visitez ce bourg et ses environs...SAINT-JEAN-du-DOIGT qui jouxte PLOUGASNOU et fait "plage commune" avec lui. St Jean du Doigt qui a inspiré Théodore Botrel qui en a fait une chanson que j'ai apprise dans ma jeunesse "Par le petit doigt..."...Et le cairn de BARNENEZ, mausolée mégalithique...et...et...et la nature, la côte escarpée et si belle...Et toutes les fleurs, notamment les hortensias qui poussent "comme des champignons" !
                                Je n'ai pas beaucoup de photos, mon mari filmait surtout...dommage ! Mais, croyez-moi sur parole, c'est très beau !
                         
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  •                                         1, 2, 3,...sautez !

                        Mon fils aîné n'aimait pas le fromage quand il était enfant... A la rigueur, il acceptait le gruyère...Il faut dire que ma mère qui vivait en partie avec nous, avait tous les fromages en horreur et disait que ce n'était pas bon ! Ce en quoi nous n'étions absolument pas d'accord...

                        Un dimanche que nous étions chez elle et qu'elle avait gardé à dîner une de mes collègues et son mari venus pêcher dans la Seine à JUVISY, elle pose sur la table un magnifique camembert...C'était méritoire de sa part, mais je précise que celui-ci arrivait sur la table après avoir fait un stage sur la fenêtre de la cuisine...Pas question de le ranger dans un réfrigérateur ou un placard, à l'intérieur de la maison ! J'avais connu cette façon de faire toute mon enfance...Mon père, lui, était grand amateur de tous fromages et plus leur parfum nous embaumait, plus il était heureux !

                         Voici donc ce camembert sur la table, et tout à coup, Jean-Michel qui le regardait fixement depuis un moment, dit "Il est drôle ton camembert, Mamy..on dirait qu'il saute" ! ...Éclats de rire ! un camembert sauteur, il fallait avoir l'imagination de notre fils pour voir ça ! Nous fixons tous cet acrobate et...nous le voyons se soulever en cadence...ça respire un fromage ? Dans le doute, mon mari le soulève, le retourne et oh ! horreur, il était monté sur pattes ! On a beau aimer le fromage, ça fait un coup ! et pour ma mère qui n'aimait pas, ça lui faisait peur ! Notre fromage faisait son exercice là, devant nous, sur son plat !...aidé par des dizaines de petites bêtes dont je tairai le nom...mais qui sont très connues ! Pauvre mère, elle menaçait déjà de le jeter ce qu'elle aurait fait si...le mari de ma collègue, amateur de tous fromages lui, ne s'en était emparé avant l'irrémédiable et ne s'en était servi un bon morceau...ce que personne d'autre n'a fait ! Pour le reste, il a demandé à l'emballer et l'a emporté comme un trophée ! A défaut de poisson, puisqu'il n'avait rien pris à la pêche, il avait...les asticots !

                            Ça pouvait toujours lui servir pour une autre partie de pêche !

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  •                     Depuis 1974 ...et même avant !

                        Et voilà depuis hier, dernier dimanche de mars, nous reprenons nos "quartiers d'été " ! Traditionnellement, depuis déjà 1974, nous passons à l'heure d'été...Nous profitons des journées plus longues le soir, et d'une nuit qui s'étire un peu...Ce matin à 7 heures, il faisait encore nuit...Il faut dire que le brouillard au-dessus de ma ville, était bien présent...et que l'humidité était dans l'air...Acceptons les inconvénients, et profitons des avantages que cela crée : économies d'électricité, moins de pollution, et le bonheur d'avoir des soirées d'été plus longues...

                         Mais je me souviens qu'avant la guerre, nous avions déjà une heure dite d'hiver et une heure d'été. J'avais toujours connu cette situation qui durait je crois depuis le milieu de la grande guerre...(vers 1916).Toujours les mêmes calculs et les mêmes hésitations : fallait-il avancer ou reculer les pendules ? Gros problème pour tous les écoliers...et même pour les adultes ! On s'y habituait assez vite, sauf dans les campagnes où les animaux ne connaissaient qu'une heure, celle de leur estomac !

                          Et pendant l'occupation, les autorités allemandes nous avaient imposé d'avancer l'heure de deux heures..été comme hiver !Certainement aussi pour elles dans le but de faire des économies (l'écologie n'était pas leur souci premier !). Si nos soirées se prolongeaient à la lumière naturelle, ce n'était pas la même chose pour les matinées...Il faisait nuit noire quand on se levait en hiver, et ce, jusqu'à 8 h 1/2 ou 9 heures ! ce qui n'empêchait pas les coupures de courant ! ...C'était le système "débrouille" qui était employé ! Décalage entre les zones libre et occupée... Nous vivions (en zone occupée) à l'heure allemande.

                           Ces changements d'heure ont toujours fait couler beaucoup d'encre ! Il y a quelques jours d'adaptation, un certain flottement, on ne sait plus très bien où on en est ! L'essentiel est de savoir où on va, mais de ça non plus nous ne sommes pas très sûrs !

                          

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  •                                        La généalogie....

                       Recherches dans mes archives ce matin, pour retrouver des traces de notre famille, mon gendre s'étant lancé dans une entreprise très intéressante pour tous ! Établir un arbre généalogique....Comme je détiens les livrets de famille de mes parents, beaux-parents, grands-parents...je n'ai pu m'empêcher de lire... et me voici transportée dans les années 1870, 1900 et autres...

                       En relisant ces documents officiels, je croyais les revoir tous ! par exemple, mes grands-parents paternels qui m'avaient toujours semblé âgés quand j'étais enfant, n'avaient qu'une bonne quarantaine d'années quand je suis née ! Les enfants sont sévères de classer dans les "vieux" ces jeunes grands-parents ! Il est vrai qu'à l'époque, ils faisaient "si sérieux" ! De nos jours, les grands-parents restent jeunes très longtemps, participent souvent aux jeux et distractions de leurs petits-enfants...Plus rien de comparable ! Mes grands-parents maternels,lorrains, alors plus jeunes que mes grands-parents parisiens, me semblaient encore plus vieux ! Mais comme nous les aimions tous ! Les grands-parents d'alors étaient là pour aimer, consoler des petits bobos de la vie...Il faisait bon se réfugier près d'eux...

                       Quel retour dans le passé...Se représenter ses ancêtres le jour de leur mariage, le jour de la naissance de leur premier enfant ! Tout a tellement changé...Lorsqu'ils étaient très jeunes, on leur racontait déjà "la guerre"...celle de 1870 ! Depuis, on a fait mieux ! deux autres guerres sont venues troubler leur vie et celle de leurs enfants et petits-enfants : la Grande guerre, puis la 2ème guerre mondiale...Tout leur parcours a été jalonné de guerres...

                        Je vais continuer de "fouiller" et de vivre pendant un temps aux siècles précédents...19ème, 20ème, 21ème siècle...ça ne me rajeunit pas tout ça !
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  •                                        Personne n'y échappe...

                        Il fait beau...les crudités reviennent sur les tables...seules ou accompagnées....Mon père racontait à cet égard une petite anecdote dont je ne garantis pas l'authenticité, mais sait-on jamais ? Certaines mésaventures ne sont pas réservées qu'aux gens simples, les grands de ce monde y ont droit aussi parfois. La preuve....

     

                        C'était sous le règne du roi d'Angleterre Edouard VII. Lors du voyage officiel d'une personnalité étrangère, une grande réception était donnée avec dîner de gala, réception à laquelle sa famille avait été invitée...
    Ses petits-fils, encore des enfants, étaient présents....Au cours du repas, on sert de la salade...Tout à coup, l'un de ses petits-fils essaie de prendre la parole en disant "Grand-Père..." Regard courroucé du grand-père qui rétorque aussitôt "vous parlerez plus tard, quand je vous en donnerai l'autorisation". Et bien entendu, il s'excuse auprès de ses hôtes ...il y a des choses qu'on ne fait pas, surtout à la Cour d'Angleterre ! Silence des enfants...

                         Après le repas, Edouard VII interpelle son petit-fils et lui dit "Et bien, que vouliez-vous me dire tout à l'heure ? vous pouvez parler maintenant"....Le jeune garçon remercie le roi et lui dit :"C'est trop tard Grand-Père, vous avez mangé la limace qui était dans votre salade"....L'assistance était horrifiée !...

                         L'histoire ne dit pas si on en parle encore au coin du feu le soir à la veillée, au chateau de Windsor ....Les limaces n'ont aucune éducation, c'est bien connu...Je me demande si ce n'est pas depuis ce jour que les enfants ont le droit de parler à table ?

                         C'était pour commencer ce week-end avec le sourire !

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