•                         Quel que soit l'âge...

                        Un enfant est un enfant...Vérité de La Palice...Il reste pour ses parents un enfant, le petit...Et quand il disparaît, quel que soit son âge, c'est ce petit enfant que vous avez perdu...et que vous gardez au plus profond de votre coeur. C'est aujourd'hui pour moi, et pour ma famille, un anniversaire dramatique. J'en ai déjà parlé.

                         Cela me rappelle une histoire véridique racontée par mon père, alors qu'il était clerc de notaire. Un de ses clients âgé avait perdu son fils...63 ans. A l'époque, 63 ans, c'était déjà âgé. Le jour des obsèques auxquelles mon père avait assisté, au moment des condoléances, celui-ci s'approche du vieux papa. Cet homme était désespéré et en pleurant, il dit à mon père "J'avais toujours dit que celui-là, je ne l'élèverais pas" ! 63 ans, mais toujours son petit... C'était poignant...alors que nous, enfants, nous avions ri de cette réflexion...Nous ne nous rendions pas compte...Et pourtant, peut-on se représenter ses enfants adultes et même âgés ? Non, ils sont toujours vos petits, de l'aîné au dernier. Est-ce ça qui nous différencie des animaux ?

                         Une pensée pour toi mon fils...

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  •                     Uniquement en littérature ?

                         Le "nègre littéraire" est celui ou celle qui écrit et publie une oeuvre sous le nom d'un personnage plus connu, lui restant anonyme ! On ne peut tout avoir, le plaisir d'écrire et la notoriété...Il faut savoir partager ! C'est assez courant en littérature, mais est-ce seulement en littérature ? Combien d'ingénieurs, de chercheurs qui font des découvertes et ne sont pas connus ni...reconnus ! Combien d'employés font "tourner" une entreprise en restant dans l'ombre ? Combien...combien... On ne les appelle pas "nègres", on ne les appelle pas, tout simplement ! on les ignore... C'est parfois ce qui est décourageant. Et je trouve, à entendre parler autour de moi, que cela arrive de plus en plus.

                          Jadis, il n'était pas rare de voir un employé prendre des galons sur le terrain, "sur le tas" comme on disait alors. On reconnaissait ses mérites, son savoir et très souvent son désintéressement. L'intérêt, c'était de réussir un travail, de le faire du mieux possible, pour sa propre satisfaction et la satisfaction de l'employeur. Et quand les chefs vous confiaient un travail difficile, c'est qu'ils avaient confiance en vous, ce n'était pas pour se débarrasser d'une corvée et s'en attribuer tous les mérites par la suite ! Si les lois sociales ont donné plus d'avantages aux salariés, ce qui n'était que justice, il me semble que maintenant, la considération a disparu...Je ne travaille plus depuis bien longtemps maintenant, mais je regarde quand même ce qui se passe ... La formule "on n'a plus besoin de vous, on vous jette" que l'on entend souvent n'est peut-être pas exagérée...Il y a certainement des exceptions, mais....

                           Il en est ainsi du "nègre littéraire". Qu'advient-il de lui quand il ne sert plus ? Il n'est plus rien. Et je me pose cette question : Comment fait un "écrivain de renom" lorsqu'il reçoit un prix ou obtient un succès pour n'avoir fourni que son nom ? Ce n'est pas toujours un écrivain au sens réel du terme, c'est parfois une personnalité au nom célèbre....Personnellement, ça me gênerait...question de conscience !

                            Pourquoi cet article aujourd'hui ? Un mot est passé au-dessus de ma tête, je l'ai attrapé au vol et j'ai écrit...sans l'aide d'un "nègre" !

                          

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  •                                        Elle n'était pas neuve !

                                           C'était bien le moins qu'on pouvait dire ! Elle était même un peu vieille et "bringuebalante"....Mais elle roulait ! Elle ? c'était la première voiture de notre fils aîné, une 2CV qui avait déjà beaucoup servi et qu'un étudiant copain de ma fille, revendait pour...500 francs ! Jean-Michel revenait du service militaire et...malgré les conseils de mon mari, pas d'accord du tout, s'est offert cet objet de tous ses désirs ! Une voiture, mais à bien réfléchir, que lui demande-t-on ? d'avoir 4 roues, un moteur et de rouler ! Celle-ci remplissait les conditions !

                         Une visite à "la casse" avait permis à nos jeunes de récupérer pour "trois francs six sous"  des portières pour remplacer celles un peu cabossées...D'accord, il y en avait une bleue, une jaune, mais cela se mariait fort bien avec la couleur de la voiture qui était à l'origine gris-beige...Et ça n'empêchait pas de rouler et de faire de belles promenades avec les frère, soeur, copains....Et c'était "rigolo" ! Pas besoin de Cadillac pour se distraire...Le seul qui ne désarmait pas, c'était mon mari qui pensait que "ce n'était pas raisonnable, qu'il y aurait des frais aussi divers qu'indispensables, et l'Assurance."...S'ils avaient dû s'arrêter à tout ça ! Mais quand même, la réalité ayant dépassé les prévisions du Père, la voiture a été revendue à un autre étudiant, pour...le prix du volant peut-être ! Et mon père qui ne pouvait plus conduire, a donné sa voiture presque neuve, confortable (mais infiniment moins drôle) à son petit-fils....Mais que cette 2CV avait donc laissé des souvenirs et (peut-être ?) des regrets !

                           Une première voiture, c'est comme un premier amour, ça ne s'oublie pas, quel que soit son état d'avancement dans la vie !

                          

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