•                                       Coiffure ...etc...

                                          Me voici en vacances dans les Hautes Alpes et.....mon esprit travaille quand même,mais au ralenti....Il faut ce qu'il faut et ces vacances sont les bienvenues !

                                          Comme nous sommes en juillet, je repense à cette période de juillet 1944 et, allez savoir pourquoi, à la mode de cette époque ! Je me revois notamment, coiffée comme toutes les jeunes filles et jeunes femmes d'alors, avec cet "echafaudage" de cheveux ! quel travail pour se coiffer le matin, on crêpait les cheveux mèche par mèche, ce qui donnait un résultat extraordinaire...en hauteur ! moi qui ne suis pas grande, ça me faisait gagner quelques centimètres (non négligeable !). D'accord, ça me faisait lever un peu plus tôt si je voulais arriver à mon travail à l'heure, mais suivant la formule consacrée, il faut savoir souffrir pour être belle !!! Que ne ferait-on pas à vingt ans pour ça !!!Sans compter qu'il me fallait aussi repasser cette fameuse jupe plissée (la grande mode également) faite en tissu "de guerre"et qui se froissait à vitesse grand "V". Je ne pouvais tout de même pas arriver au bureau avec des vêtements chiffonnés comme si j'avais couché avec... Notre vie n'était décidément pas de tout repos! Mais nous avions tellement l'espoir que ce n'était plus qu'une question de jours, que nous étions prêts à tous les sacrifices ! Pour en revenir à la coiffure,le soir avant d'aller au lit, il fallait faire l'opération inverse:"décrêper" le tout ! aïe, un peu douloureux comme opération ! La coquetterie est un maître très exigeant......

                                            Je n'ai pas encore parlé des chaussures...là encore, j'étais avantagée par les semelles compensées, suffisamment  hautes pour me permettre de récupérer encore quelques centimètres! En comptant le tout, entre la coiffure et les chaussures, on pouvait "gagner"de quinze à vingt centimètres !!! Je ne pense pas que cette mode ait été faite spécialement pour moi, mais je l'appréciais ! dire que c'était joli ? je n'oserais pas affirmer...Sauf pour les jupes plissées qui arrivaient aux genoux et vous donnaient un petit air dansant lorsqu'on marchait et étaient assez  seyantes....le reste, avec le recul, ça me semble un peu ridicule...Qui avait lancé cette mode ? les mêmes que ceux qui avaient lancés les"zazous" peut-être ? Je n'en sais rien....Petite revanche de la vie que notre pauvre jeunesse subissait ? peut-être....

                                             Tout ça n'est pas bien important et ce n'est qu'un petit clin d'oeil,comme un bonjour de vacances écrit d'un ordinateur portable d'emprunt qui me donne bien des soucis !

                                              Bonnes vacances à ceux qui me liront et....aux autres !
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  •                                        "Travaillez, prenez de la peine..."

                                            Parodiant ce cher LA FONTAINE, je dirai "Travaillez, prenez de la peine, ce sont les fonds qui manquent le plus !..."Hélas oui, bien souvent, il y a comme un vent de pénurie du côté des fonds ! Et pour résoudre au mieux ce problème, il y a peu de solutions :
                                            
                                            1/ - hériter...mais pour ça, il faut qu'un être cher disparaisse. Pas urgent.
                                            2/ - gagner le gros lot au super-loto. Pas très certain.
                                            3/ - travailler...c'est la solution la plus sûre et éventuellement la plus rentable ! (à défaut d'être la plus agréable, quoique.......)

                                             Je plaisante et pourtant, ce sujet est sérieux. J'ai entendu hier un journaliste dire à la télé, au cours d'un reportage je crois, que maintenant, l'essentiel était de faire la fête... Il était d'ailleurs question de l'ivresse des jeunes et même des très jeunes. Si c'est exact, quelle horrible constatation ! Là, encore une fois, est-ce que ça ne serait pas tout bêtement un problème d'éducation ? S'amuser, faire la fête, oui mais en gardant l'esprit clair ! Pas besoin de boire à outrance ou de fumer ou prendre des drogues interdites...Où est le plaisir ? Un plaisir est agréable quand il est conscient...mais dans l'inconscience, quel bénéfice ?

                                             Est-ce que tous les marchands de "ces plaisirs" se réjouissent, ne serait-ce qu'en réfléchissant un peu au mal qu'ils ont fait, volontairement ou non ? Détruire les jeunes, leur concocter des boissons qui leur enlève toute dignité même pour un relativement court laps de temps, est-ce un bonheur pour eux ? Et je ne parle pas des fabricants de ces produits...Quelle responsabilité, comment peuvent-ils vivre sereinement ? Ah oui, c'est vrai : ils gagnent de l'argent ! beaucoup ! beaucoup trop....Je n'aimerais pas du tout être à leur place. Ont-ils des insomnies la nuit en pensant aux dégâts qu'ils ont eux-mêmes créés ? Peut-être font-ils des cauchemars ? c'est ce que je leur souhaite.... Pour ça, il faut qu'ils aient une conscience et surtout qu'ils l'écoutent...Vous savez, c'est cette petite voix qui vous titille parfois...Vous ne connaissez pas ? alors, c'est bien triste.

                                             Jadis, on nous apprenait qu'il fallait travailler, travailler à l'école d'abord et ensuite pour gagner sa vie. C'était sans doute un peu simpliste, mais tout de même assez enrichissant avouons-le. La vie était dure, le travail était pénible très souvent, mais en plus on essayait de le faire bien. Etait-ce si difficile ? Personnellement, je ne le crois pas. La satisfaction qu'on en retirait était tellement agréable ! Et puis, il nous fallait vivre...et avec quoi sinon avec l'argent gagné ? Les parents ne pouvaient pas subvenir aux besoins de leurs enfants jusqu'à un âge avancé...et encore moins à leurs sorties !!! Mais nous savions nous amuser quand même, sans trucs pour nous faire "planer" !

                                             Question d'éducation...Je ne veux surtout pas critiquer "les jeunes". Avant d'être des jeunes, ils ont été des petits enfants...Et c'est là, comme aurait dit Fernand Raynaud, qu'il doit y avoir "comme un défaut". On a dû oublier très souvent de leur "expliquer" la vie. C'est grave. On ne peut tout de même pas leur "coller" une guerre pour  leur faire comprendre que lorsqu'on a des droits on a aussi des devoirs. C'est ce qu'on a fait à notre jeunesse et ça, je ne le souhaite à personne , c'est trop dur. C'est beau la jeunesse, surtout quand elle espère et qu'elle peut atteindre ses buts. Mais là, il faudrait peut-être que les adultes les aident....La solution n'est pas de laisser tout faire, mais de les diriger dans le droit chemin. Quel mot "rococo" !

                                              Et tout ça pour des boissons alcoolisées qui ne laissent en fin de compte qu'un goût amer, l'amertume qu'on ressent quand on n'est pas content de soi-même....ça aussi, c'est rétrograde !

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  •                                       Comme si "c'était hier" -

                                          Je ne sais si c'est parce que nous sommes en été, qu'il fait chaud, que le soleil brille (enfin dans la région où j'habite !), mais en ce moment je pense à tous ces étés de ma jeunesse, un peu dans le désordre peut-être, et notamment à cet été 1944 si riche en évènements importants... et douloureux parfois. Nous n'habitions plus JUVISY, notre maison à la limite d'ATHIS n'existait plus. En cinquante cinq minutes le 18 avril 1944 sont sort , de même que celui de maisons voisines et souvent amies, avait été réglé ! Il nous fallait donc "vivre" sans elle, sans souvenirs à contempler et en remerciant quand même le Ciel d'être sorties indemnes, ma mère et moi, de ce bombardement de la gare de triage. Nous avions du mal à y croire. Mais oui, nous étions bien là...

                                           Bon, ne nous plaignons pas, dans ce malheur, nous avons eu de la chance...On peut véritablement donner ce nom,  à l'aide que nous avons reçue de gens inconnus qui nous ont prêté cette si jolie maison, au bord de la Seine à ABLON. Comme nous arrivions à l'été, avec un peu d'imagination, nous pouvions nous croire en vacances...Petite consolation  mais bien d'autres personnes n'avaient pas eu cette chance.

                                           Nous profitions donc au maximum de cette maison, de son agréable jardin avec ouverture d'un côté sur le Quai et au fond sur une rue reliant Ablon à Villeneuve-le-Roi. Il y avait même une table de ping-pong et des raquettes. Moi qui adorais ça, j'étais comblée...Ma mère elle, était toujours aussi triste...Elle avait eu trop de malheurs en très peu d'années et je me rends compte maintenant qu'elle ne voyait pas trop bien l'avenir.  Moi, je travaillais et j'avais moins de temps pour réfléchir...et peut-être pas très envie de réfléchir? Les jeunes, vous savez......
    Dire que nous vivions l'esprit tranquille serait mentir. Il y avait beaucoup d'alertes et des bombardements dans la région. Nous avions peur... Dès que nous entendions les sirènes, le soir, nous allions chez des voisins qui avaient aménagé leur cave. Beaucoup de monde venait chez eux et même...deux soldats allemands qui gardaient une péniche allemande juste devant chez nous. Ils étaient déjà âgés et avaient demandé l'hospitalité à nos voisins un soir où les bombes tombaient bien près (Pont de Villeneuve-St-Georges, Pont de Lyon...) . Personne ne leur parlait mais ils essayaient de participer quand même...Ils nous ont dit qu'ils étaient Autrichiens, qu'ils étaient réservistes et avaient été rappelés...Bon, admettons, je pense que c'était vrai. S'il n'y avait pas eu la guerre, on aurait estimé que c'était de "bons pépères". Mais voilà....Ma mère, qui était Lorraine, ne "les connaissait pas" tout simplement ! Un soir d'alerte, un des soldats arrive avec un petit flacon de "benzine"(je crois que c'est comme ça qu'ils appelaient l'essence) et se dirige directement vers ma mère et en lui tendant le flacon, lui dit "pour chaussures"...Maman avait fait une tache sur le dessus de ses sandales en toile et bien entendu, elle n'avait pas pu l'enlever puisque nous, nous n'avions pas d'essence ! Alors, ce pauvre soldat voulait lui rendre service....Remerciements quand même du bout des lèvres et pour terminer, cette petite phrase de ma mère "vous allez bientôt partir, les allemands reculent" ! L'honneur était sauf, elle avait eu le dernier mot ! Tout le monde a ri dans l'abri et on en est resté là....ça valait mieux. Ah ces lorrains, plus entêtés que les bretons, et je sais de quoi je parle ! Quand mon mari et ma mère discutaient ensemble sans être trop d'accord, il était préférable de se sauver ! 
                                            
                                             Que sont devenus ces soldats ? ils ont eux aussi été pris dans leur débâcle...C'est ça la guerre.

                                             Souvenir de cet été 1944 qui nous avait redonné espoir...Les nouvelles des alliés étaient bonnes... Nous pensions moins à ce et ceux que nous avions perdus, mais à cette libération qui s'annonçait. Il y avait encore de gros sacrifices à faire, mais sous l'orage, quand on aperçoit un coin de ciel bleu, on revit. C'est ce que nous faisions ou tout au moins tentions de faire. Cette jolie maison paisible nous y aidait. Mais comme souvenirs de vacances, ce n'est pas ce que j'ai préféré ! Nous n'avions pas choisi....

                                             
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  •                                       S'ils étaient encore là....


                                          Le 1er juillet dernier, je racontais quelles étaient notre joie et notre passion lorsque j'étais jeune, pour ce "Tour de France" qui mettait la France en émoi pour plusieurs semaines ! Ah oui, nous l'aimions ce Tour et nous les admirions ces coureurs qui mettaient toutes leurs forces au service de ce sport.... J'étais enfant alors, mais ainsi que je l'ai dit, filles et garçons étaient d'accord au moins sur un point, les coureurs du Tour étaient des As ! Qu'ils soient dans les premiers ou qu'ils ferment la marche, ils avaient autant de mérite à nos yeux et aux yeux des adultes qui se précipitaient sur un journal pour voir les résultats de l'étape dès qu'ils arrivaient de leur travail. La France entière marchait au rythme du Tour de France. D'accord, on faisait peut-être un peu "cocorico" à l'occasion, mais que voulez-vous nous ne connaissions pas encore les restrictions surtout celles d'admiration sans limite !

                                           Alors, je me demande ce que ces coureurs maintenant disparus penseraient de ce qui se passe actuellement sur le Tour ? Je n'ai pas le souvenir qu'on entendait parler de dopage à l'époque....Est-ce que cela existait ? est-ce que c'était moins décelable ? ou tout simplement est-ce que les coureurs couraient pour le plaisir, pour le sport, pour se prouver à eux-mêmes qu'ils étaient des hommes courageux, capables de se sacrifier jusqu'au bout de leurs forces pour l'honneur ? 

                                           Aujourd'hui encore un "champion" est reparti entre des gendarmes, entraînant dans son départ son équipe.... Qui est responsable ? Parce que, cette drogue, il ne l'a pas prise tout seul, en cachette...Quelqu'un l'a aidé. Je sais, je n'y connais rien, mais existe-t-il une filière pour fabriquer des gagnants...Comme disent les enfants "ce n'est plus du jeu" !  Ah oui, c'est vrai, le grand responsable, c'est le profit ...Pour qui et pour quoi ? Pourquoi tricher, par cupidité ? Vous qui vous sentez fautif, qui que vous soyez, pensez au mal que vous faites : d'abord à vous-même moralement et physiquement et ensuite à tous ces jeunes, très jeunes parfois, qui vous admirent et vous envient et espèrent un jour embrasser votre profession. Ils ont des rêves d'enfants, ne les détruisez pas pour quelques millions (?) gagnés frauduleusement...Si chaque participant au Tour part avec les mêmes chances, ce qui fera la différence à l'arrivée, ça sera votre génie, votre courage, votre force. Et ça, c'est du chacun pour soi ! Et vous serez en paix avec votre conscience, ça n'a pas de prix et vous vous sentirez bien !

                                             Je ne fais pas de morale, je fais des constatations et elles me rendent tristes. La tricherie est partout maintenant,  force est de le constater. 

                                              Allez, je fais un voeu ! que ce Tour se poursuive sans scandales, pour la plus grande joie de nous tous qui y sommes si attachés. Réussir un examen quand on a copié, il n'en reste rien...le résultat est quand même négatif pour soi-même. Courage à tous ceux qui restent en course et qui pourront se présenter sur les Champs Elysées la tête haute. Ils seront tous gagnants.

                                         
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  •                                        Mais, brûlez donc ma voiture !

                                           Dans la nuit du 14 juillet, en banlieue parisienne, des voitures ont été brûlées, cette nuit, c'était à Marseille...Pourquoi ?

                                            Vous qui prenez un malin plaisir à voir brûler une voiture qui ne vous appartient pas, avez-vous réfléchi aux conséquences ? Certainement pas. Comme tous les jeunes, on "fait d'abord" et on réfléchit après ! Les jeunes ont toujours été comme ça, sinon nous aurions été trop parfaits, ce qui n'était pas le cas. On s'amuse et on verra bien ! Mais il y a tout de même des limites à ne pas dépasser...La voiture, à notre époque, est généralement un objet nécessaire au travail, que ce soit pour s'y rendre ou pour l'utiliser dans le cadre de ses occupations. Ce n'est plus un objet de luxe ou alors très rarement. Le plus souvent, cette voiture représente un capital et surtout...des dettes! Comment font ceux qui se lèvent le matin et constatent que si le capital est parti en fumée, les dettes, elles, sont toujours bien présentes ? Vous n'avez  pas pensé à tout ça. Vous n'êtes pas foncièrement mauvais et moi je veux croire qu'il suffirait d'un rien pour que vous preniez conscience. Conscience ! Le voilà ce grand mot un peu trop ignoré...Votre conscience vous dirait qu'il faut respecter le bien des autres, tout comme vous aimeriez qu'on respecte le vôtre. Il y avait jadis une maxime qu'on nous écrivait au tableau à l'école (ça changeait tous les jours) : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse à toi-même"...C'était ce qu'on appelait la morale.

                                              Il ne m'appartient pas de donner des leçons, mais je ne peux m'empêcher de croire que vous méritez mieux que cette vie que vous vous faites, peut-être un peu par la faute des adultes qui n'ont pas su vous éduquer comme il aurait fallu et vous construire un avenir meilleur que celui que vous entrevoyez. Nous avons tous des responsabilités. Mais s'il vous plaît, respectez le bien des autres et réfléchissez aux drames qui peuvent résulter de l'incendie de ces voitures. 

                                               Mais au fait, qu'est-ce que ça vous a rapporté ? Rien !

                                             
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