•                                       Ces souvenirs me reviennent un peu dans le désordre ! Pourquoi ne pas le dire, ils sont "en vrac" dans ma tête ! Il faudra bien que je fasse mon classement mais j'avoue humblement que ce n'est pas ce que j'ai préféré dans ma vie professionnelle......

                                          Je les confie donc comme ils m'arrivent, avec une chronologie qui laisse à désirer.

                                          Je voulais reparler des restrictions de tous ordres auxquelles nous étions astreints ! Lorsque je me suis mariée il n'était pas possible d'acheter des bijoux en or...Celui-ci faisait partie des matériaux "contingentés"...Il fallait alors donner en échange une contre-partie du même poids je crois (peut-être même un peu plus). Et payer quand même bien sûr ! Alors, pour avoir une bague de fiançailles et des alliances, mes beaux-parents se sont séparés d'une jolie chaîne de montre ancienne ayant appartenu au grand-père de mon mari ! Donnant-donnant (tiens, j'ai déjà entendu cette expression il n'y a pas si longtemps !). Cela avait fait de la peine à la mère de mon mari, mais....qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir la fille "charmante et gentille" comme dans la chanson ! En l'occurence, ce n'était pas à la maman qu'il fallait faire du boniment...mais au bijoutier, pour qu'il ne se montre pas trop gourmand ! La loi était là, bien sévère ....On en était revenu au bon vieux troc !

                                            M'étant mariée au mois d'août donc en été, j'avais eu droit à des bons de vêtements et un bon de chaussures...Oui, mais....je n'ai pas pu en avoir d'autres pour l'hiver....deux solutions se présentaient : ou me promener tout l'hiver en tenue d'été et de cérémonie, ou comme bien d'autres....ne pas respecter les interdits et les règlements à la lettre.... Pas de commentaires, mais marcher tout l'hiver avec des chaussures blanches, en toile, est-ce que c'était vraiment possible ? Peut-être pas.

                                            Quand je repense à tout ça qui, étant donné ce que nous avions vécu, n'était pas dramatique, j'ai plutôt envie de sourire...ça fait partie des souvenirs qui mettent un peu de sel et d'épices dans la cuisine de la vie ! Si tout allait toujours comme sur des roulettes, est-ce que ça ne serait pas un peu monotone ? Et puis, quand nous avions une petite joie, ou un petit cadeau, nous savions apprécier.....Nous n'étions pas blasés ! Il y avait si peu de choses....
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